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Approche du cerveau multidimensionnel


En ces temps de matérialisme triomphant il est plus qu’important de considérer l’intelligence comme la fonction installant la valeur, elle est l’instrument de régulation des matières qui nous composent. Les données nous arrivent à foison, et l’esprit ne peut rien faire si aucune information ne peut être extraite de ces quantités de données. Chacun de nous avons le plus grand mal à accepter et à intégrer les différents codes qui nous permettent d’exploiter les situations du quotidien. Il semble qu’après avoir calculer par nous-mêmes les tactiques nécessaires à une vie sans encombre, nous nous soyons orientés vers le transfert technologique de nos facultés cognitives, pour nous assurer une pertinence plus forte des calculs opérationnels.

Aujourd’hui nous passons du calcul informatique au calcul algorithmique, mais là encore la complexité ouverte par ce mode de gestion des situations ne se laisse plus enfermée par ce type de procédure qui laisse entrevoir une rigidité par sa constitution de règles opérationnelles. Le seul mérite des algorithmes est de faire jour sur la complexité du réel, cela nous laisse peu de choix dans une solution d’avenir, si l’on veut garder un certain contrôle dans la vie pour chacun. Cette solution, après la mort programmée du code et la rigidité de l’algorithme, est l’intrication. Ce mode opératoire, largement observé en physique quantique lors d’expérience de laboratoire, est la solution naturelle pour démêler les quantités phénoménales de données qui sont nécessairement présentes lors de l’observation d’événements.

Traiter en temps réel l’ensemble des données d’une réalité qui ne s’arrête jamais d’être réifiée pour en générer l’ensemble des phénomènes intégrant les processus de vie. D’une présentation objective il nous faut passer à l’examen d’un esprit singulier et concevoir comment peut bien fonctionner un esprit dans l’exercice d’un corps au présent. Nous sommes ici dans la genèse du comportement social, ce qui implique que les règles de notre environnement sont prégnantes sur ce niveau d’individualité mais peuvent être intégrées au travers des fonctions sociales. Tout être vivant se trouve sous l’influence de cette interaction permanente dont le produit est cette régulation biochimique qui se superpose à celle que nous avons vue précédemment.

Elle est plus ou moins contrôlée par l’éducation au rapport naturel de notre corps avec l’environnement physique au travers d’une éducation au senti, mais elle peut aussi jouer sur les codes génétiques, qu’ils soient biologiques ou sociaux. Largement inconscients, ils font le jeu du savoir de constitutionnalité des espèces en particulier, et sont le terrain séculaire, là aussi inconscient mais tendant à devenir conscient, des gouvernances politiques de tous ordres. Un troisième type d’interaction dont je ne ferai que mentionner l’existence est l’interaction vibratoire qui relie le système nerveux et la résonance de Schumann . Il peut être appréhendé consciemment par l’état d’excitation psychique.

Ce niveau fondamental est le plus inconscient de tous mais joue sur l’existence de toutes les interactions possibles dans la nature des phénomènes pour amener la conscience vers lui. Ce niveau est le cœur de la matière et il est partagé par les 4% de matière observée dans l’univers.

Nous sommes dans des couches d’interactions et c’est pour cela que le cerveau est organisé en couches fonctionnelles. Un cerveau multidimensionnel est un opérateur d’actions gouverné par le temps relatif, qui est lui-même l’acteur donnant à la conscience un rôle assujetti à chaque dimension, assumée par le jeu des données d’où l’on extraie l’information qui nourrit l’esprit de compréhension. Chaque dimension est un niveau où les données servent la constitution d’une réalité dans laquelle le sujet peut opérer une action ou un comportement, ce qui fait de cette dimension l’espace de conscience circonscrivant une quantité d’énergie dont les informations font le temps de la matière, qui se vit sous la forme d’une interaction duale sujet-environnement.