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De la reconsidération de l’idée d’être humain

Le règne du savoir est la condition de l’esprit qui détermine notre mode de vie humain. Le savoir ne nécessite plus la formule de l’expérience pour être révélé, mais l’acquisition d’une sensibilité à la reconnaissance des informations qui nous forment. C’est donc par la connaissance que le règne du savoir s’exprime. Il nous faut maintenant dissocier la mémoire de la sensibilité et nous intéresser à la désidentification personnelle.

La désidentification est un processus de détachement personnel, son objectif est le renforcement du pouvoir individuel du corps humain et la reconnaissance d’une grandeur d’âme. L’accomplissement de celle-ci ne peut se faire que par la reconnaissance connexe d’une réalité se développant de par elle-même. Le seul handicap que nous ayons est que nous ne connaissions pas la totalité des êtres qui la compose, ce qui inévitablement nous fait commettre des erreurs de comportement. L’approche de la pensée d’une médecine fonctionnelle est de redonner conscience à la manière dont fonctionne la réalité, ce qui induit de faire un rétablissement du corps humain dans ses prérogatives fonctionnelles.

Cela donne à l’esprit humain matière de ce à quoi chacun doit s’attendre personnellement, du fait de l’expression de son corps. Cette intégrité corporelle est le haut lieu de l’expression d’une force à l’origine du pouvoir du corps, car sans pouvoir, le corps n’a aucune raison d’être. Pour chacun il faut donc pouvoir opérer l’induction d’une transcendance sociale au sein du statut individuel, pour réamorcer la force vitale à l’origine du pouvoir corporel. Deuxième remarque, la conscience s’établit bien par informations de quantités de réalité sous la forme de sauts quantiques, car il y a une corrélation méthodologique entre le comportement de prises de conscience factuelle, et le comportement d’une énergie suite à l’excitation qui la fait se comporter sous une forme de quantité de réaction corporelle .

Cette ressemblance de comportements entre réactions énergétiques et prises de conscience, nous laisses suggérer que l’un et l’autre soient de même nature factuels et donc définissent une même nature d’état . De tout ceci nous pouvons inférer que la nature de l’esprit est bien de l’ordre d’une manière de faire conscience dans le but d’une transcendance sociale, individuelle et naturelle. C’est ce que fait et exécute inconsciemment le facteur d’hérédité du génome humain, mais aussi tous les éléments matériels entrant dans la composition du corps physique. Une petite précision s’impose ici, nous parlons bien de naissance d’un être et non de conception d’un être, cette différence est importante aujourd’hui, dans la répercussion sociale de ce savoir fondamental, car de fait, ce raisonnement ne tient que si l’on accorde à l’être le statut d’autonomie.

La réalité est donc composée de mouvements physiques infimes et réels, qui pour tout acteur, sont assimilés en tant que données personnelles. Il semble que le mécanisme de conscience par la haute nécessité d’intégration de données puisse correspondre à cette fonction. Dans notre processus d’analyse concentrique nous ne pouvons que reconnaître que cette source soit vocale, une propre mise en mots d’une réalité existentielle suffit à justifier, par la pertinence des conditions locales successives, la réalisation d’une conscience humaine dont le produit connexe, en sera la reconnaissance par celle-ci, d’une grandeur d’âme individuelle. La manière d’exister d’un esprit forme un état, lui-même à l’origine d’une capacité de devenir de cet état, c’est l’être humain dans tous ses états de vie intrinsèques à se maintenir en cohérence avec lui-même.

Ces ondes peuvent donc être pilote de la vie individuelle . Maintenant nous pouvons rentrer dans la conception d’un soi souverain, qui n’est que la délivrance d’une puissance autonome à se manifester au sein de conditions locales avec lequel il dialogue, tout en restant indépendant de ses milieux successifs.