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Du philosophe médecin

Une autre vision d’une évolution biologique qui s’établirait dans la coopération et non la compétition, et dont le corps physique en serait un réel commun actualisé. Mais cela voudrait dire aussi que la forme de nos sociétés n’est que le reflet des perceptions d’affects de l’homme pris comme socle de réalisation. En quelque sorte « dis-moi comment tu te représentes l’Homme et je te dirai qu’elle est ton type de société ». Nous sommes dans une société où l’image prédomine sur le mot, où la culture de l’immédiateté s’impose à l’individu et où l’instant de sa réaction est recherché ce qui oblige son corps à l’abandon de toutes mémoires qui puissent entraver ladite réaction, sous-entendu qu’il faille réagir suivant les valeurs communes qui prônent la différence, la compétition, le mérite.

Abandonnons ces deux courants fatalistes pour regarder où est l’espoir d’échapper à ce mauvais rêve. Il faut pouvoir l’expliquer pour en trouver une solution individuelle, qui soit universellement applicable. En effet il ne s’agit pas d’agir sans penser, ni de penser avant d’agir, mais plutôt d’être conscient avant de se laisser réagir. Maintenant sur le plan biologique, il nous faut mettre en place la réalité du conflit organique pour trouver la solution fonctionnelle à la mise en place de la ressource individuelle.

Nous avons vu qu’il existe une réalité conflictuelle entre des comportements mandatés par des exigences extérieures et un fonctionnement humain qui représente la possibilité d’une intégrité de vie qui laisserait émerger des fonctions cognitives inhérentes au développement d’une conscience individuelle. Il n’est plus à démontrer qu’un extérieur de vie de relation est vecteur d’un épigénétisme, comme le porteur de vie intérieure l’est d’une activité cellulaire organique. Il existe donc bien une ressource sous la forme d’un génome humain qui soit normatif d’un fonctionnement humain et qui laisse cours d’une part, à une activité libre et coopérative de nos cellules et d’autre part au dévoilement d’une conscience individuelle dans nos comportements. Ce qui assure le socle de nos comportements physiques commence par le squelette osseux, tout le squelette osseux puisque le moindre de nos comportements mobilise la moindre fibre musculaire squelettique et par conjonction cohérente des fonctions physiologiques de notre corps, nos muscles lisses viscéraux et partant, de chacune de nos cellules par son cytosquelette et fibre musculaire du cytoplasme, qui eux-mêmes font relais aux activités biochimiques cellulaires et systémiques, allant jusqu’à la déformation physique de chacun de tous ces éléments ce qui entraîne l’expression génétique nécessitant l’exploitation des biophotons de l’ADN cellulaires pour leurs énergies de réaction .