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La conscience d’être est l’objectif de la conscience personnelle

En premier lieu il faut réintroduire dans la dénomination anthropologique de l’Homme, l’intitulé d’Homo sapiens sapiens. Nous pouvons donc poser que le système génétique est l’instrument d’un fonctionnement humain par son inscription conjuguée dans les articulations du squelette crânien et de la symphyse sphéno-basilaire, élément central du développement morphologique et fonctionnel de l’homme, ainsi que de son fonctionnement par la disposition endocrânienne du cerveau. Ce n’est que parce-que la conscience personnelle donne le plein sens à l’esprit qu’elle peut envisager sa dimension universelle et son implication en tant que conception humaine. En effet c’est au rôle de la personnalité d’être au fondement matriciel du corps physique, en acceptant d’être un produit du fonctionnement humain.

Nous pouvons y voir ici l’origine de l’émergence de la représentation mentale, faite par un esprit, pour une gouvernance individuelle de son être humain. Mais pour entrevoir la conscience d’être, il faut aller plus en profondeur dans l’analyse, d’où cette appropriation d’une interrogation sur le sensible. En effet seule la donnée sensible rend compte de l’expérience du phénomène naturel, ce qui donne à l’esprit la possibilité de s’ouvrir à la conception des phénomènes du monde sensoriellement invisible , qui ne vont donc relever que d’une abstraction sous la forme d’une représentation psychique individuelle. C’est ainsi que l’esprit peut devenir une observable de la conscience d’être, par les nombreuses prises de conscience de lui-même lorsqu’il agit au travers des interactions qui le relient intelligemment à son environnement.

Ici l’information et le droit de savoir prend toute son importance et ce n’est certainement pas pour rien que nos sociétés, par le biais des groupes d’influences tentent de contrôler, voir de restreindre l’accès aux informations via toutes sortes de procédés contraignants . Mais nous pouvons passer outre cette contrainte d’ignorance, par le simple fait d’accepter ce que notre esprit a à nous dire. Pour la bonne et simple raison qu’au fond de nous, une irrésistible envie de savoir nous pousse à la conscience des réalités de ce que nous sommes, et pour qui nous sommes. Encore une fois nous pouvons être sourd à cet appel et nous satisfaire d’une conformation à un ordre établit, qui nous apporte ce que nous voulons quand nous le voulons, mais seulement quand nous le pouvons.

Car c’est pour cela que rien ne vaut le fait de maintenir une ignorance par la fonction d’un hasard fondamental, uniquement pour garantir la croyance individuelle dans un libre-arbitre, qui n’est que pure manipulation mentale de notre environnement. C’est pouvoir délivrer en nous le sentiment de faire quelque chose de juste de sa vie, pour un objectif universel qui nous concerne tous.