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L’homme vit en conscience


Un problème de santé n’est jamais anodin. De le croire relève d’une perception psychologique erronée à confondre les moyens d’apparition et la cause d’apparition des événements de vie. Il s’agit toujours d’un déficit de conscience individualisée et centrée en la personne dont les conséquences sont un appel à la désorganisation physiologique menant aux pathologies. La fonction de l’Humanologue est de restaurer les conditions de conscience pour libérer le flow inconscient des données de vie à la source d’un retour de la santé.

Cette attitude part du constat qu’il n’existe pas, finalement, d’édifice intérieur au sens d’un principe habitant l’être humain. Pour chacun l’intérêt supérieur de soi-même consiste à découvrir qu’il n’est que lui-même. Alors en quoi « je ne suis que moi-même » ? En découvrant que l’ensemble de la matière dont notre corps est fait est faite de savoirs qui viennent de la façon dont les hommes se comportent dans leur existence, comme chacun a pu le faire dans son passé pour les autres hommes.

Maintenant pour que la conscience ne montre aucun intérêt à « moi-même » mais découvre la réalité d’elle-même, il faut se défaire de ce « moi-même » au travers de l’édification d’une raison d’être construite sur les actions vitales. Ce n’est qu’à ce niveau qu’une raison d’être est respectueuse de toutes les formes de vie, car elle se battit sur une liberté d’être. Ainsi pour l’être nous avons affaire uniquement à des causalités libres des attachements aux différents contextes de vie. En conséquence, l’édification de soi relève strictement d’une expérience ouverte sur le monde.

Le niveau de conscience est alors représenté par le degré de compréhension que chacun a d’un univers de vie. La connaissance suit ainsi un principe anthropique fort dont découle le niveau de conscience individuelle. Nous pouvons alors être catégoriques au sujet du comportement humain, l’homme ne pense pas s’il vit en conscience.

Il existerait ainsi un fonctionnement de la conscience dont la nature inconsciente du corps humain occulterait sa connaissance. La vie de l’homme consisterait à produire une Nature en conscience, ce qui lui apporterait les savoirs nécessaires à la constitution des raisons d’être de son existence. Une boucle est ainsi bouclée par l’émergence des raisons d’être d’une existence dont les multiples facettes montrent les différents aspects d’une vie. Le fonctionnement de la conscience peut alors s’exprimer au grand jour par la reconnaissance d’une vie au commencement d’une existence individuelle. Ce faisant, la conscience se révèle comme le socle universel de l’être au travers du seul fonctionnement humain qui lui a donné le jour.

Maintenant une dernière question, cette Nature produite ne serait-elle pas celle de l’humain ? Auquel cas cela voudrait signifier que la maitrise du génome individuel est accessible au travers de la seule reconnaissance du fonctionnement humain. Ainsi si l’homme vit bien en conscience, c’est donc dans la visée ultime de reconnaître que la conscience détient le pouvoir de la création que seul un homme conscient détermine par les actions que lui procure l’assignation à un fonctionnement humain. Le sujet devient ainsi à lui-même sa propre finalité sans attachement aux conditions qui lui ont donné les moyens de son existence. L’homme devient ainsi l’être libre de toutes les consciences.