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La dotation d’un processus évolutif

Puisque la finalité du fonctionnement humain est d’assurer les moyens d’une évolution cognitive, il faut donc en expliciter les modalités. Pour cela nous allons nous intéresser à l’acte d’humanologie qui consiste à pratiquer une induction manuelle crânienne. Le principe de cet acte est de faire glisser le rapport d’un esprit personnel vers son corps individuel, pour un archétype fonctionnel humain. L’être humain existe, mais il n’est mis en évidence que par un fonctionnement humain stable.

Puisque la finalité de l’intelligence est d’acquérir la capacité de saisir la pensée alors nous voyons qu’une intelligence intégrale est synonyme de découverte consciente. Le développement de l’intelligence se fait au travers de l’acquisition de tout ce qui peut faire information dans son sens le plus général. Au final la moindre quantité de mouvement est susceptible de faire une information, donc puisque l’intelligence est de l’information sur de l’énergie, plus l’information sera discrète et de grandes quantités et plus l’intelligence rejoindra son support physique qu’est l’énergie pour se transformer en élément de conscience. Dans le mouvement de progression d’une maturité perceptive, il est permis de penser qu’en premier il va s’agir de soi et de notre environnement, puis de l’environnement seul, puis de soi seul et enfin de plus grand que soi qui associe le soi, l’environnement et l’énergie qui les relie.

Alors intéressons-nous à cette énergie, car au fond depuis le début du processus, la dynamique vitale est en jeu sous le couvert d’un comportement de l’énergie . Par principe il faut donc poser qu’il existe une interaction en amont dont les polarités contraires permettent de faire naître une action pouvant se déplacer . La conservation de l’énergie d’un système vers un autre, nous permet de poser la structure d’un espace-temps et plus particulièrement de son uniformité . Il nous faut introduire le deuxième principe de la TD pour présenter le caractère d’irréversibilité et d’entropie qui, si il est constaté dans la physique classique, devient faux dans le monde du vivant car ce monde est quantique et sans trajectoires .

Il faut par ailleurs préciser que la mesure d’entropie ou mesure du désordre est une interprétation de la théorie de l’information et de sa mesure, ce qui pose la question de savoir si l’information existe dans un monde où il n’y a pas de trajectoires. Il nous faut être à la mesure de la physique naturelle pour pouvoir interpréter les aspects fondamentaux du fonctionnement humain. Une conscience individualisée et centrée peut être définie comme une âme en mouvement, c’est l’accès pour l’esprit au principe humain. Il nous faut maintenant entrer dans le domaine de la génétique humaine.

Le génome humain est sous l’influence de deux types d’empreinte, l’empreinte parentale et l’empreinte environnementale. Elle consiste en une empreinte génomique sous la forme d’un processus biologique dans lequel un gène ou un domaine génomique est marqué biochimiquement d’une information sur son origine parentale. La conséquence fonctionnelle donne une expression déséquilibrée d’un ou plusieurs gènes pouvant faire mémoire d’événements. C’est aussi une influence épigénétique, l’environnement communique avec les gènes et instruit leur activité.

Cette communication inclut un système qui utilise certaines molécules produites par le métabolisme cellulaire pour modifier chimiquement les protéines organisant l’ADN. Un état dynamique est ainsi formé pour le bon fonctionnement des gènes sous couvert d’influences de l’environnement sur le métabolisme cellulaire, ce qui occasionne aussi un phénomène de mémoire d’événements. Les deux sont médiatisées par l’environnement biomoléculaire de la cellule et font dépendre l’expression génétique du métabolisme cellulaire. Nous avons déjà vu que l’organisation et la coopération cellulaire se passent très bien d’informations génétiques, ce qui laisse penser à l’émergence d’un fait communautaire comme principe initial d’un organisme.

Le processus fonctionnel de l’établissement du principe humain et de son expression physique est le suivant. Le développement et le fonctionnement d’un être pluricellulaire se fait par coopération et communication entre ses membres actifs. Dans la continuité du développement individuel, il faut nécessairement qu’un processus de destitution des influences se mette en place, pour permettre la continuité d’une évolution vers toujours plus de pénétration dans le contexte environnemental et personnel, par le principe humain dépositaire d’une progression d’une conscience individuelle. L’établissement de la pérennité de ce processus pourrait être dû à un accord entre la respiration cellulaire et la motilité rythmique organique, témoin d’une intégration fonctionnelle de tous les acteurs structurels du corps.

Le rôle de la conscience individualisée et centrée sera d’assurer le maintien permanent du principe humain au travers des transformations continuelles du corps physique, par une communication avec un environnement de plus en plus détaillé.