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La fonction du langage : l’énergie d’une intelligence

La fonction du langage est à mettre en conjonction avec la fonction génétique individuelle et à pour conséquence la possibilité du voyage dans l’espace-temps universel, car la conscience humaine est une vie de l’esprit au sens propre du terme dont le but est de réaliser une vie universelle source de liberté. Si le langage structure un univers psychique, alors l’inverse donne la possibilité à un esprit de se matérialiser par le langage, et se déplacer dans un univers tout aussi réel que l’accessibilité psychique est la conséquence d’un approfondissement de la conscience individuelle. Un corps physique est bien l’émanation d’un environnement découvert par l’esprit, ce qui lui permet de devenir réel en le conscientisant par l’esprit . Nous sommes ici au delà d’une mémoire révélée par la conscience projetée, mais plutôt dans une vie matérialisée en temps réel qui façonne un corps nécessairement libre, pour envisager toutes les comportements physiques possibles.

Lorsque nous parlons du voyage dans l’espace-temps universel, nous ne parlons pas seulement de le faire en imagination, mais bien de le matérialiser intelligemment en capacités de mouvements dans le temps et dans l’espace. Il s’en suit que l’esprit doit établir comme nécessité, une conception objectale de son milieu pour délivrer une neutralité émotionnelle des objets perçus, accessible à la manipulation. Les propriétés de matières collecteront l’ensemble des caractéristiques naturelles que nous attribueront à une matière, et les propriétés d’énergie feront de même, pour l’ensemble des caractéristiques naturelles que nous pouvons déceler dans l’énergie. Lorsqu’une conscience individuelle délivre son blanc seing à un esprit pour investiguer un champ d’événements, elle le fait dans l’espoir de trouver un équivalent, à sa mesure, d’une conscience extérieure à elle-même.

L’esprit va donc partir d’une conscience individuelle, qui soit se base sur un corps physique issu de sa réalité projetée, soit d’une pensée issue d’une réalité projetée d’un imaginaire. Pour le premier cas , l’esprit donne à un corps individuel une capacité de déplacement dans un espace environnemental, dont la mesure du temps implique une énergie dégagée sous la forme d’une force en déplacement qui peut, soit faire mouvoir l’individu, soit transformer son environnement. Il y a donc manipulation spatiale, par l’esprit, au travers de la naissance d’une interaction individu/environnement extérieur, qui peut être démultipliée par l’invention et l’utilisation de machines. Quant au paramètre temps, dans ce cas, il est induit par le comportement de l’espace manipulé qui permet à l’esprit de concevoir une conscience de cette manipulation, au travers des informations récoltées de cet événement.

Nous aurons donc ici une conscience à posteriori, qui a peu de chance de satisfaire la conscience primordiale individuelle et laisse d’une manière très arbitraire, le choix d’un respect environnemental, d’où la nécessité d’une contrainte collective par des lois. Pour le deuxième cas , l’esprit donne à la pensée une capacité de mobilisation ou de transformation de l’espace faisant corps, qui permet à celui-ci de faire évoluer ou involuer sa réalité projetée au travers de ses sens physiques, et ainsi donner à l’esprit les informations d’un changement ou d’une modification corporelle, sans altération directe sur son environnement qualifié d’extérieur par l’esprit . Le temps se trouve être manipulé grâce à sa quantification par rapport au temps de référence individuelle . Le cerveau, comme une identité de conscience relative qui va prendre la place d’une conscience d’entité individuelle , pour s’investir en totalité comme corps humain universel .

Ce processus de matérialisation physique est la possibilité que le cerveau met en oeuvre pour manipuler le type d’espace qu’il veut et le type de temps qu’il veut, pour faire rejoindre une réalité individuelle et une réalité universelle, par le biais d’une génétique au service d’une conscience créatrice de liens . C’est à partir de la réalisation consciente de ce mécanisme, que maintenant nous pouvons penser en tant qu’être humain, que ce qui fait de nous ce que nous sommes devient une affaire de nouvelles compétences psychiques avec de nouveaux moyens physiques, qui ouvrent l’esprit à l’exploration universelle grâce à sa nouvelle humanité.