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La maturité perceptive


Une actualisation de sa réalité par ses percepts en vue de nourrir une conception du réel, à savoir pour l’être humain le concept d’une personne matrice de l’âme humaine. Cette énergie, dont la conscience va se nourrir, exerce dans l’absolu du présent ressenti, une fonction de création perceptuelle dont l’esprit ne sera dire d’où ces percepts sont issus, mais en revanche saura qu’il en dépend pour fonctionner. Ce mécanisme donne un sens à l’information par son introduction dans le contexte du vécu au sein d’un inconscient collectif. Cette possibilité de sens est donnée individuellement, du fait de la capacité d’une personne à interagir légitimement avec son environnement.

Nous sommes véritablement dans la genèse d’une fraction du réel par fonctionnement d’un moteur d’espace-temps qui va fournir d’une part, la légitimité physique d’une individuation et d’autre part une possibilité de pensées pluridimensionnelles faisant office de terreau conceptuel. Maintenant il faut introduire une nouvelle notion qui vient d’une extension de la relativité générale et de la physique quantique en sciences physiques. Je veux parler du concept de relativité absolue. Il y est défini que plus il y a d’espace et plus nous sommes soumis au déterminisme du passé ou du futur .

Les grandeurs d’espaces et les grandeurs de temps peuvent être associées. Grâce aux données prises en compte de temps ou d’espace, nous en aurons une quantités dans une unité de temps qui va définir un gradient d’énergie pour la formation d’un espace, ou inversement un volume d’espace va définir un gradient d’énergie qui va former un temps humain. C’est par ce processus que nous verrons se former des percepts de temps ou d’espaces. Etant donné que ce qui déclenche la réaction psychologique est la quantité d’énergie éprouvée , la genèse du réel par le concept est soit issu d’un percept spatial soit issu d’un percept temporel .

Si la quantité d’informations révélées est importante alors le phénomène tend à définir du temps pour la sensibilité car il est vécu plus intimement. Si la quantité d’informations est moindre, le phénomène tend à définir un espace pour les sens car c’est un vécu plus extérieur à soi. Donc plus il y a d’espace moins il y a de temps et plus il y a de temps moins il y a d’espace .