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La reconnaissance de l’homme est une affaire d’être humain

Il faut faire bien attention à ce dont on parle quand nous abordons la génétique de l’homme. La seule voie aujourd’hui utilisée pour expliquer la génétique de l’homme est la voie biologique par l’entremise de l’ADN. Aujourd’hui le seul milieu de l’être humain individuel est son milieu intérieur, celui qu’en biologie nous supposons être le récipiendaire de l’homéostasie cellulaire. Maintenant le sens intellectuel apporté par les données sensorielles d’un contexte hors du corps ne peut se faire que par l’intégration d’une logique constitutive des possibilités de faire une information par celui-ci, et qui sera à la fois issu de la biologie du corps et du corps lui-même, et ce vis-à-vis de son environnement de vie.

Donc si l’information ne sert que le contexte en tant que milieu, l’action nécessaire à la constitution et l’expression de cette information ne peuvent donc provenir que du milieu lui-même. Que la transmission inconsciente des facteurs de vie par la génétique biomoléculaire puisse se passer ainsi, oui bien sur, mais tout en sachant qu’il ne s’agit que de facteurs et non de causes originelles. Voyons ici en quoi il est inclus dans le contexte global d’une plus grande réalité qui transcende la très grande variété des constituants universels en constante production. Ce que l’on sait, c’est que des agrégats d’informations peuvent constituer une intelligence corporelle s’ils sont associés à une logique, soit un schéma directeur fonctionnel des comportements, et ainsi donner vie à un corps humain parce qu’une conscience de l’ensemble est indissociablement liée à un développement.

Cela est amplement démontré par la constitution biochimique fonctionnelle de tous les corps animés . Si nous ramenons notre attention sur une intelligence vivante, nous constatons que dans les corps animés, il existe la nécessité d’un renvoi à une âme individuelle dont la genèse de constitution soit l’oeuvre d’un contexte. Cette âme est afférente à un corps du simple fait de son aptitude à dialoguer avec son milieu pour s’y retrouver. Si nous pouvons prendre conscience, et nous y reviendrons, nous pouvons aussi donner conscience .

Prendre ou donner conscience utilise le média d’information c’est-à-dire un processus de disposition vitale à la donnée qui fait sens. Ce qui pose la question de savoir ce que représente une disposition vitale. Ce que nous essayons de décrypter ici, c’est l’action qui concoure à former l’intelligence vitale, ce qui permet d’utiliser la conscience comme moyen de manipulation du réel. Ces comportements que le corps exécute sans l’intervention de notre volonté consciente mais qui ne veut pas dire qu’il n’y est pas de conscience dans le processus, sont cette intelligence vitale qui est un pur produit psychique avant d’être réalisée dans un produit chimique.

Nous pouvons prendre conscience, mais nous pouvons aussi donner conscience. Prendre ou donner conscience se fait au travers du média de l’information qui est la disposition vitale à une donnée de sens. Donc le moyen de produire une activité physique par la disposition d’une intelligence vitale est de réaliser des prises de conscience. Ce pouvoir est identifiable, c’est une matière qui prend forme par son savoir et qui n’est pas autre chose qu’une réalité de soi transmise par conscience.

Ici nous pouvons dire que l’on rencontre le choix, soit le choix de la conscience soit le choix d’inconscience . Les deux font sens d’espace-temps par des propriétés physiques qui leurs sont attachées du fait d’être liés à un contexte d’émergence d’informations qui les constituent venant d’un esprit individuel pour le choix conscient ou d’un corps individuel pour le choix inconscient. Le savoir n’est autre que le reflet d’une connaissance de soi et puisque nous pouvons nous la donner à nous-même par conscience, nous pouvons aussi la partager à d’autres sans difficulté puisqu’il s’agit d’un soi représentatif d’un archétype d’espèce . Les bords de ce champ s’imposent comme une frontière close en tout point de ses bords.

Ce qu’engage cette expérience métaphysique, c’est que si chacun de nous pouvons obtenir ce type de maturité perceptive alors cela veut clairement dire que nous sommes fondamentalement issus d’un univers, mais rien ne nous dit que cela soit le même pour tous. Grâce à la conscience comme produit phénoménologique d’une perception, nous pouvons dire que nous sommes auto-constitués par la pratique consciente de nous-mêmes. Ce champ universel peut correspondre par lui-même à une intelligence infinie en action dont l’aspect fractal de son organisation nous laisse récipiendaires d’un schéma de fonctionnement . Ce qu’il y a de plus intéressant dans le concept de remplacement, est la place de l’information à tous les étages de ce processus qui lui permet d’être conscient.

Pour que l’information ne comporte aucun biais, il lui faut être enchâssée dans un champ conscience garant de l’absence de toute altération. Cet effet « table rase » donné par le champ conscient, établit le choix du remplacement cellulaire en faveur du neuf et c’est bien ce qu’il promeut. Mais la génération n’est pas spontanée, elle vient de l’espace-temps qui fait l’information du choix conscient de la personne à être humain dans un instant vital. La fabrication du réel passe ainsi obligatoirement par le fait d’un présent.

Alterner, c’est donc remplacer quelque chose par autre chose de plus réel. Nous avons ainsi du temps de conscience de soi et de l’espace corporel inconscient pour une reconnaissance de notre être, parce que nous nous défaisons d’un psychisme rempli de choses erronées dues aux différents déterminismes inconscients de notre vie. Ainsi donc, se défaire du psychisme individuel c’est d’abord accéder à la réalité de soi et des autres par la reconnaissance d’un même fonctionnement humain. Il nous faut accepter que la conscience soit le corps d’actions d’un esprit sur l’inconscience d’un psychisme individuel et ce, dès l’origine de nos comportements les plus élémentaires.

Il existe un comportement physique inscrit dans le fonctionnement naturel de l’organisme humain de l’homme, une fonction de mobilité tissulaire articulée autour du complexe osseux crânien, qui assume le rôle de récipiendaire de l’équilibre conscient du processus organique. Pour rejoindre une unité de conscience individuelle qui fasse de la connaissance de soi, la force vitale animant l’esprit de chaque chose. C’est ainsi que nous pouvons subodorer que le corps soit plus que du physique , mais aussi un corps d’informations symbolisant des savoirs. Nous pouvons alors dire que nous sommes humains parce que notre environnement nous reconnait comme des êtres humains.