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La rupture épistémologique du Soi

Cette rupture épistémologique du Soi est donnée par la transition opérée par l’esprit personnel par sa capacité à donner au corps physique un sens, c’est-à-dire une liberté profonde d’agir. Ce sens est une détermination en rupture avec la condition physique d’état d’homme ou de femme, pour devenir la capacité physique de savoir formuler des comportements fins de la connaissance. Ce nouveau statut d’un corps révélé est celui de la personne, dont la faculté génétique est d’exprimer des comportements propres aux circonstances de la vie sous la forme d’intelligences conscientes des problématiques inhérentes à celle-ci.

C’est de cette intelligence consciente des problématiques qu’émerge la personne à l’esprit omniscient. Nous sommes ici dans le domaine interne de la conscience, qui fait de celle-ci une conscience collective, à condition que chaque personne ait la possibilité de s’exprimer librement pour développer les conditions de ses comportements propres. Il existe donc bien un domaine spirituel au sein de l’expérience naturelle, et ce domaine appartient à l’expression personnelle.

Le domaine de réalisation du développement personnel est donc conditionné au potentiel humain. Il est le résultat d’une réflexion personnelle sur la contingence universelle, qui ne peut prendre forme individuellement que par la progression des niveaux de conscience personnelle, ce qui rend nécessaire les observations physiques. C’est à une phénoménologie de l’esprit par conscience que nous devons le processus d’intégration fonctionnelle qui d’une vie individuelle, exerce un développement de comportements qui tend à la personnalisation de la connaissance.

La clé physique de ce processus est l’ADN, cette molécule particulière qui trouve son origine dans l’espace du cosmos par l’organisation physique de ses constituants. Il est bien clair que nous avons beaucoup de difficultés à accepter notre origine cosmique car il est plus facile psychologiquement, de savoir que notre existence est le fruit d’une évolution sélective à caractère aléatoire au sein d’un environnement par la préservation d’une part d’un libre-arbitre individuel. Ce fait nous rassure sur notre autonomie et sur nos capacités en nous donnant une faculté de pseudo maîtrise individuelle. Mais accepter ce type d’évolution nous fait passer à côté d’une connaissance extraordinaire qui nous est donné par la découverte de notre véritable réalité, le sentiment de vérité.

Comment ce sentiment peut-il arriver en conscience d’un esprit qui décide de « lâcher prise » sur le choix de sa destinée ? Par l’intelligence d’une compréhension permise par la reconnaissance de faits réels. Notre ADN est complexe, environ 10% code pour l’émergence de notre corps et nos fonctions vitales, mais qu’elle est donc la fonction des 90% restant ? Sans entrer dans des détails trop technique, il faut savoir que les 90% de notre ADN restant sont là pour affiner et maximiser les 10% exprimés. Ce qu’il est important de savoir, c’est que ces 90% d’ADN sont organisés sous la forme d’un langage et que celui-ci est sensible à nos pensées comme à nos paroles.
Nous pouvons voir une dialogique fonctionner entre la mise en situation personnelle des compositions comportementales faisant relation avec l’environnement, et l’accent mis par les 90% d’ADN sur le sens de la réponse structurelle et fonctionnelle des 10% d’ADN exprimés. Il s’avère que l’ADN à un haut pouvoir de sensibilité inhérente à sa forme et aux opérations physiques qui lui sont inhérentes. En pratique nous savons que la molécule d’ADN est un composé organisé à la frontière du vide physique, dont il subit les comportements (parfaitement bien observés en laboratoire). N’oublions pas que le vide physique est plein d’une énergie dont les comportements exercent une intelligence (au sens organisationnelle) dans le processus d’intégration personnelle d’un univers.

Cette intelligence montre une similitude de parcours pour les conditions d’apparition des molécules d’ADN et les conditions d’apparition de l’esprit, c’est-à-dire l’espace stellaire. Notre origine est bien située dans l’espace puisque le vide, ou vacuum énergétique, est le fond de toutes les manifestations universelles observées, la nôtre également. Il nous faut rajouter à cela le phénomène quantique observé que l’on appelle l’intrication ou action à distance, constatée entre deux particules préalablement corrélées (en fait appartenant au même monde ou même référentiel). Il s’avère que l’on commence à constater que ce phénomène peut être observé entre deux objets macroscopiques (à notre échelle) ce qui en relie les destinées.
Pour ce qui nous concerne ici, cela démontre la réalité d’une communication à l’échelle macroscopique d’un phénomène se passant à l’échelle microscopique. Si nous intégrons la gravité physique dans le processus de liaison entre l’échelle microscopique et l’échelle macroscopique, nous observons que celle-ci est variable ce qui laisse penser à la possibilité d’un flux causal entre le vacuum et le domaine relativiste (c’est-à-dire macroscopique) par le biais des propriétés quantiques. Cela nous donne l’explication sur la possibilité qu’un comportement macroscopique, comme une action personnelle, puisse être influencée par un comportement quantique se passant au niveau de l’activité d’une molécule d’ADN et que l’impulsion initiale de nos comportements vient de l’activité du vide lui-même.

C’est ainsi que l’on peut comprendre ce qu’est la rupture épistémologique du Soi, le passage d’une influence de l’activité énergétique du vide spatial physique dans une volonté personnelle. Ce processus laisse une intelligence naturelle gouverner l’adéquation d’un être avec son environnement. Il le fait au travers de la confrontation comportementale de la parole pour un être humain, ceci par le biais d’un ajustement énergétique. Ce que nous pouvons dire dès à présent, c’est que l’activité universelle transparaît dans les comportements qui font le propre de l’homme par sa pensée intelligente, et que c’est bien la conscience personnelle qui joue le rôle d’arbitre.