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Le fondement de la dualité

Selon la mécanique quantique, l’information ne peut jamais être détruite, et fait l’objet d’un principe fondamental de conservation. Le pôle émetteur ne contient une information qu’en puissance et le pôle récepteur ne reçoit l’information qu’en potentiel . L’exemple le plus naturel en est l’existence d’un courant électrique produit entre deux pôles opposés. Nous pourrions aller plus loin avec la configuration atomique qui prête au noyau une charge équivalente et opposée aux électrons orbitaux.

Il nous revient donc de pouvoir quantifier les composants de l’homme comme de la femme mais aussi de tout être réalisé. Par la considération de « l’autre ou être » sous sa forme énergétique, grâce à la reconnaissance de son degré de complexité par la quantité d’informations nécessaires pour le décrire, nous arrivons à pouvoir tout quantifier. Nous allons pouvoir alors caractériser pour notre compréhension, « l’autre ou l’être » comme étant la nature d’un Soi intégral. En physique théorique, l’espace et le temps sont remplis d’énergie qui peut être quantifiée.

La présence de cette énergie revient à énoncer la possibilité d’établir un rapport entre l’espace et le temps d’un corps par leurs quantités d’énergie respective. Il peut donc exister une relativité absolue entre des quantités d’espace qui le compose par une organisation et des quantités de temps qui lui donne une capacité de fonctionnement vital. Le soi individuel représente alors un être humain particulier dont la quantité d’informations définit son degré de conscience du fait des qualités de sa pensée. Lorsque cela est intégré fonctionnellement, la vie humaine peut alors se dérouler en conscience par des comportements du corps issus d’une présence d’esprit, ce qui fait d’un soi individuel un souverain personnel autrefois définit comme l’âme consciente d’un corps physique.

Voilà où nous mène le transfert complet d’informations d’une vie humaine, et c’est ainsi que resurgit une dualité stricte entre un être et son environnement, sous la forme d’un sens réel à donner à une existence individuelle. Maintenant se pose la question de savoir de quelle nature est ce soi individuel qui ne se manifeste que par la transcendance d’une conscience immanente dans la forme d’un être humain en conscience et en mouvement. Un être humain ne vit pas seul au monde, il est remarqué et remarquable par un environnement avec lequel il commerce, ce qui impose à la dualité d’espace-temps du corps énergie-matière présent, un tiers qui n’est autre que le champ d’évolution individuelle vers plus de corps et de conscience. Le corps humain est ce par quoi une conscience qualifie des valeurs quantiques d’espace et de temps sous la forme d’un être d’énergie-matière, ce qui par le mécanisme d’immanence permet de refléter une conscience individuelle centrée par une conviction profonde d’être une réalité.

La relation ternaire relative au temps est un des deux supports métaphysiques du corps basé sur les trois piliers de la réalité qui sont le passé, le présent et le futur qui se combinent pour former un récit fonctionnel. Nous verrons dans un prochain article comment la relation ternaire du temps se combine avec la relation ternaire des trois axes de l’espace pour former une relativité absolue qui est l’exact centre de vie de la conscience individuelle.