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Le Moi profond non psychologique est un Moi conscient (part 3)

Ceci étant, comment au sein d’un esprit individuel un mécanisme de gravité à effets variables peut-il exprimer un sens dans une relativité universelle ? Par les différentes possibilités d’informations d’une conscience à accorder une existence à un ensemble de comportements physiques, qui constituent la réalité de ses différents niveaux de manifestation. Lors de la naissance d’un germe de l’esprit, des rapports de force tendent à l’équilibre entre des valeurs données aux comportements par les qualia et des valeurs cognitives données par la conscience. L’objectif de cet équilibre est d’instaurer une dynamique, par la suprématie constante d’une connaissance de soi, au travers des prises de conscience face aux états dits « objectifs » des lois naturelles régissant le développement inconscient d’un corps vivant. Il s’agit de révéler à l’esprit des processus physiques, à l’origine de la perception qualitative d’un corps animé en pleine évolution transformatrice, vers ce qui va devenir le véritable acteur de conscience individuelle : Un Moi conscient réalisant les réalités du monde au sein d’un corps physique animé.

Dans ce processus, l’instant de création de soi n’est que subodoré car il s’agit surtout de rendre compte d’une conscience individuelle, manifestée par l’expression fonctionnelle d’un esprit à vouloir restituer, sous la forme d’un être humain vivant, le Moi immobile de la conscience. Le déclenchement de l’origine de ce processus est bien l’expression informationnelle d’un cristal apériodique comme l’ADN peut en rendre compte. Le fait que cet ADN soit la structure de transmission des caractères héréditaires individuels, ne change rien au fait que les informations transmises, soient dues aux moyens épigénétiques de les exprimés. En d’autre termes, l’ADN n’est pas le support des informations héréditaires, mais seulement la structure des mécanismes qui sont mis en œuvres pour les exprimer, ce qui confère à ceux-ci la fonction d’une mémoire universelle, due aux propriétés physiques issues de la manière dont sa matière se constitue. Cela a déjà été traité plus haut dans cet article et dans des précédents, donc nous n’y reviendrons pas.

La notion de relativité universelle en physique, s’accorde avec un univers de relations rempli d’objets en mouvements. Visualisons cela, posons un système à n-corps, lorsque chacun des corps est en mouvement alors l’ensemble déclenche une irréversibilité du temps, par le simple fait qu’un retour en arrière ne ramène pas les corps dans leurs positions de départ (l’exemple de la précession des équinoxes en cosmologie). Si nous acceptons un univers infini en dimensions, mais fini en volume (une bulle univers), alors par le comportement de l’ensemble de ses objets, une direction du temps est à l’oeuvre et pour un esprit individuel, ce temps s’écoule comme une flèche temporelle. La perception de ce temps n’exclue pas la réalité d’un temps propre individuel, car chaque objet à son temps par son comportement dans l’espace, ce qui confère à ceux-ci la possibilité de perception de qualia propres. Si l’esprit adopte pour la réalité du corps physique, toutes les directions possibles du temps en considérant tous les instants du temps en même temps parce que c’est un objet matériel fait d’énergie, alors l’esprit ne « perçoit » plus de temps propre mais seulement l’influence du temps commun à tous. C’est l’impasse théorique de la physique quantique lorsqu’elle traite de la matière comme nature physique indépendamment de tous phénomènes de son milieu.

Effectivement, à l’échelle ordinaire de la vie individuelle le temps existe, et donc à l’échelle de la matière toutes les directions de temps sont possibles. L’erreur consiste à ne pas considérer la relativité universelle de tous les phénomènes naturels, à partir de toutes les relations entre tous les objets de l’univers, dont ce qui constitue notre corps physique. Les comportements de chaque objet sont impactés par cette relativité, ce qui occasionne la naissance perpétuelle de variations par les ondes de torsions. Hors ces variations sont des quantités d’énergie, ce qui fait des vortex la source de tous les comportements physiques qui animent chacun des objets matériels de l’univers, en éditant leurs structures, aussi petits et aussi gros soient-ils. Si une relativité universelle existe par ces différents comportements dans la nature constitutive de l’univers, alors chaque objet physique est interdépendant des autres objets de la nature. De ce fait, le vaste domaine de la réalité physique lui doit sa grande diversité de comportements, dans les mesures volumétriques de ces objets qui vont du nanoscopique au mégascopique, à la condition d’impliquer un facteur qualitatif aux effets de cette relativité.

Mais en quoi ce facteur qualitatif d’une relativité universelle peut-il contribuer au fonctionnement humain ? Par l’utilisation des quanta d’énergie qui sont autant de quantités discriminées des changements angulaires des éléments matériels (les spins), et qui adoptent le format de données sensibles par le biais d’une gravité variable de leurs masses respectives. Celles-ci deviennent alors des qualia parce qu’elles sont capables de s’auto-organiser par leurs propriétés physiques électromagnétiques, ce qui leurs donne une forme d’information quantique (les Qubit) qui ne sont rien d’autre que des réalités de soi (rappelons qu’un quanta d’énergie à la forme d’une sphère au sein d’autres sphères matérielles et qu’une information est une différence d’une différence, soit le produit ou le résultat d’une interaction). Cette capacité d’auto-organisation hiérarchise les relations entre les structures, ce qui implique un facteur d’ordre de grandeurs physiques dans la dynamique fonctionnelle de tous les objets de l’univers. Cet ordre de grandeurs physiques impose des rapports de gravité les uns envers les autres, et gouverne leurs interdépendances. Puisque l’impacte de cette relativité universelle, est à l’origine des différents mouvements de rotation de chacun des éléments constitutifs de tout ce qui fait univers, alors une gravité variable intervient entre les nouveaux objets puisque leurs masses varies. Cela fait suite aux possibilités d’ionisation par une quantification discrète d’énergie, ce qui a pour effet une variation des propriétés physiques des objets leurs permettant des transformations structurelles stabilisées par une tension électrostatique des composants nouvellement formés.

C’est ainsi que des informations quantiques interviennent au sein des organisations matérielles, et permettent l’émergence d’une intelligence computationnelle qui assure une continuité de conscience, entre l’ensemble de tout avec la constitution de chacun. La différence exprimée pour chacun, renvoie à la possibilité de faire conscience de ses processus d’existence pour dégager un degré d’action personnelle, dont le niveau de liberté dépend de l’intégration fonctionnelle de la complexité d’un esprit à faire conscience. C’est de cette façon qu’un esprit devient conscient des conditions qui l’on vu naître, et que celui-ci se métamorphose par l’utilisation de l’ensemble des qualia de soi, pour centrer le fonctionnement humain dans un corps conscient d’être humain. Les phases qui permettent de passer d’un état à un autre, sont redevables des prises de conscience de l’esprit à hauteur d’une conscience formelle, menant à une conscience sans forme susceptible d’accepter l’ensemble d’un être humain, ceci étant la finalité du fonctionnement humain. C’est à ce niveau qu’une conscience s’octroie l’accès à la multidimensionnalité de l’univers, en intégrant la complexité physique de celui-ci. Grâce à ce Moi conscient non psychologique, la conscience s’est dotée d’un moyen d’accès aux différentes dimensions de l’univers, et ainsi possède la possibilité d’entrer en conscience de la conscience. C’est pourquoi la recherche pour chacun, du Moi conscient est thérapeutique par la restauration d’un ordre de fonctionnement de lui-même, et ce au travers des moyens universels de sa constitution.