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Le sens commun de la réalité

N’oublions pas que la réalité nous apparaît telle que nos sens l’appréhendent, et dans une manifestation de l’art le fait de la création relève d’une habile combinaison des sens. En premier il nous faut réaliser que le sens commun de la réalité est à l’opposé d’une connaissance par soi de la conscience des objets intelligibles. Il nous est impératif de comprendre que l’acteur individuel est l’esprit. C’est la connexion à un type particulier d’âme sociale qui fait prise de conscience de soi.

Il n’a rien à voir avec le domaine de l’âme qui est manifestation du cœur par la place que nous donnons aux sentiments qui fait de nous des êtres sensibles. C’est par cette sensibilité que nous sommes enclins à diriger notre psychologie vers telle ou telle discipline d’un savoir, qu’il soit un savoir faire ou un savoir être. Et c’est toujours par cette sensibilité que nous abstrayons avec plus ou moins grande facilités les idées intelligibles, dont l’esprit se fera une joie de reconnaître l’étendue. Comprenons bien que pour qu’il existe des conditions de l’âme sociale, il faut une vie commune puisque la satisfaction opérée par l’incarnation d’un besoin ou d’une nécessité sociale, va se faire par la naissance d’un projet à satisfaire ce manque de complétude commune.

Voilà notre sens commun de la réalité, il n’existe ni ne se fonde sur aucune autre occurrence que celle de manifester ce qui nous relient tous, le besoin d’existence. L’origine de l’esprit est inconnue, dû moins son essence puisque sa substance peut être saisie par un autre esprit. L’origine du sens commun nous la connaissons, c’est la nécessité commune de satisfaire à un manque de la réalité commune. Il ne faut pas confondre prise de conscience et conscience.

Vous avez donc compris ici que nous allouons à la conscience ce rôle d’interface entre deux réalités qui s’ignoraient auparavant, ce qui peut laisser penser qu’avant que la conscience n’intervienne, ces deux réalités étaient inconscientes d’elles-mêmes. Cette démonstration nous indique que l’esprit est relié à son contraire en nature. L’erreur de Platon est de considérer l’opposition de ce qui est intelligible et de ce qui est sensible, mais il n’y a aucune opposition entre ces deux domaines, seule l’opposition existe entre l’esprit et la réunion du sensible et de l’intelligible par leurs intrications fonctionnelles. Parce que cette réalité déjà établie et le lieu d’un sens commun, qui ne tire sa légitimité que par le fait d’existence des multiples choses inconscientes qui en font cette réalité commune.

Nous l’avons compris maintenant, le sens commun tire sa condition de l’existence d’un sens évolutionnaire et ce pour le seul bénéfice de la réalité ou devrions-nous dire, d’un principe de réalité. La conscience n’est ni plus ni moins que la forme résultante d’une action qui cause la gravité physique corrélée à l’expansion de soi. L’effet de gravité physique est ressenti au travers de la masse pesante des corps, qu’ils soient sensibles ou intelligibles . La cause de la gravité est l’onde de torsion portée par l’éther spatial qui se manifeste par la capture des électrons par les protons déjà formés dans la matière qu’elle alourdie, ou qu’elle allège suivant le sens du mouvement de l’objet.

Quand à l’expansion de soi, elle est le fait de l’émission photonique responsable de la manifestation des objets sensibles et intelligibles de la réalité commune par l’émergence des informations concernant leurs propriétés naturelles. Grâce au sens commun de la réalité, les acteurs en présence peuvent donc s’exercer par leurs libre-arbitre, sur un sens évolutionnaire à l’encontre de la réalité commune, pour permettre l’intégration d’autres réalités et ainsi augmenter les possibilités de manifestation de cette réalité commune dans laquelle nous tous évoluons. Au final, et nous allons faire peut être hurler les religieux comme les athées de toutes obédiences, mais l’ensemble des connaissances que nous avons sur le monde sociétal et universel relèvent de théories scientifiques ou non, qui sont toutes falsifiables et sont donc de fait, des croyances temporaires qui ne sont valables qu’en des temps et des lieux factuels.