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Le seuil vivant du rythme

L’essence du monde vue par la science, nous apprend que la réalité se conçoit à partir d’entités non séparables, qui ont trait à un univers dynamique et sans frontières autres que celles que notre esprit individuel lui octroie. L’esprit n’a aucun sens de la rébellion, il suit la direction de ce que la conscience lui dicte de faire pour le bien émotionnel du psychisme individuel, ce qui le rattache d’autant plus à l’histoire commune. C’est pour cela que les choses changent difficilement, car la propension au déterminisme est la solution la plus simple au devenir de l’individu, jusqu’à ce que la personne se révolte par le conflit naissant entre ses rêves de réalisation et son obstruction à les réaliser par la pression de ce déterminisme. C’est pour cela que la politique précède l’évolution sociale par le pouvoir, légitime ou non, de régenter les groupes ou les peuples en société, mais cela se fait rarement dans le sens du bien commun.

Il s’ensuit dans nos sociétés modernes, une industrialisation de l’argent qui ne permet plus à l’humain de franchir le seuil de la connaissance de lui-même, véritable objectif de l’existentialité des personnes. Ainsi le rythme traduit bien la cohérence des entités sociales et donne lieu à la production musicale, chargée d’harmoniser ce qui relève des comportements de l’inconscient social, mais en fait déclare une fin de non-recevoir à l’esprit pour investiguer la connaissance de soi-même, seule aspiration naturelle malheureusement inconsciente au départ. L’appel issu de l’existence de cette frontière conduit à la nécessité de l’échange, et plus particulièrement à la communication, celle qui s’installe par l’inséparabilité quantique de sa constitution physique, pour manifester une conscience individualisée et centrée . L’entité sociale peut donc ainsi devenir identité de conscience par l’introduction d’un génome d’informations virtuelles obtenues par ses questionnements.

Au contraire, pour la personne au seuil de sa connaissance d’elle-même, il lui faut céder l’affectivité pour installer la neutralité des comportements, par le détachement d’un profit individuel. Seule cette possibilité d’élargir son champ de vision intérieur représente la perception du senti d’une réalité de soi, par le fonctionnement de ses gènes biologiques au travers de ses fonctions organiques. Le sentiment de plénitude est la gamme variable du senti, qui ne relève que de la perception d’un passé devant soi , d’un futur à l’intérieur de soi , et d’un présent qui n’est que subodoré à un ressenti d’univers de perceptions totalement nouveaux .