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Le verrou mental


Pour que le fonctionnement de la réalité vienne en conscience, il faut défaire le verrou mental pour laisser les flux de données dévoiler la trame réelle de la réalité individuelle. C’est grâce à des modèles que l’esprit personnel peut devenir conscient par l’information des données. Deuxièmement, accepter que les informations tissent la toile du Réel par le biais de modèles. Troisièmement, accepter que la matière soit une conception structurelle issue des données du senti personnel.

Le rôle de la conscience est d’authentifier le contenu de l’esprit en accord avec ce que la personne vit, car c’est ainsi que le développement de la connaissance de Soi s’individualise en conscience et non en représentations idéologiques. Donc faire sauter le verrou mental c’est s’offrir la possibilité d’exister dans la réalité en étant coauteur de cette réalité et en inscrivant son être dans la trame du Réel. La connaissance a avoir avec nous-même, avec ce qui peut être représenté par un Soi intégral dans ce qui s’exprime dans une psychologie évolutionnaire. Vivre doit-être ressenti comme une absence d’entrave à soi-même, ce qui impose une simple attention à défaire les rigidités de son esprit.

Lorsque nous parlons du mental, nous devons faire intervenir ce que nous savons de l’épigénétisme, car c’est par ce biais que nous pouvons avoir une action physique sur le verrou mental. Nous percevons qu’en appliquant la relativité absolue et que nous ouvrons le principe épigénétique à la génétique elle-même, alors ce principe abouti à ce que toute réaction soit une somme d’action et que toute action soit une somme de réaction, seul le niveau d’échelle les différencie en accord avec un niveau de conscience. D’ors et déjà nous voyons que le choix conscient n’est rien d’autre qu’une opportunité d’un niveau d’organisation à pouvoir agir sur un autre, ce qui revient à dire que rien n’empêche de prendre pour soi ce qui est d’un autre quand nous sommes inconscient des causes de l’action. L’esprit par son attention privilégie une direction ou l’autre, ce qui dans la réalisation de son comportement de mesure fait émerger une force centrifuge ou une force centripète, exactement comme le fait une représentation mentale.

Le soi Intégral commence à pouvoir être abordé dans un principe d’homogénéisation de conscience individualisée et centrée, initié par la compréhension du sens élargi de l’épigénétisme et du sens dynamique des représentations, qui font du mental l’élément-clé de la progression de la conscience dans l’inconscient de vie.