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Les conditions de l’unité personnelle


La finalité de la constitution d’un être s’engage dans la fabrication de son corps physique dont les propriétés matérielles sont le moteur de l’expression d’un génome, ce qui laisse entendre comme destinée de la condition humaine, une complète indépendance. L’être humain ainsi formé est dédié aux seules prises de conscience d’un univers de vie inconsciente. Le support génétique sous la forme d’un génome constitué de molécules d’ADN se révèle plus complexe que ne le laissaient supposer ses découvreurs. Chacun de nous est donc dans un état épigénétique qui lui est propre et qui se modifie avec l’âge.

L’ADN se recompose en partie lorsque certains fragments changent de place. Ayant abandonné l’idée que ces zones sont inutiles, ils commencent à mettre en évidence leurs fonctions possibles. Les zones intergènes comportent des séquences caractéristiques pour chaque individu, au point qu’elles ont été retenues par la législation comme base de l’empreinte génétique. Par des méthodes d’analyse statistique, des mathématiciens ont mis en évidence un ordre fractal qui varie selon le type d’ADN.

Au-delà de ces visions d’artiste, la physique quantique montre, grâce à Joël Sternheimer, qu’à chaque acide aminé composant une protéine est associée une onde d’échelle, qui peut être transcrite en note de musique. Récemment, il a été démontré que l’ADN est électro-conducteur et peut être considéré comme un minuscule fil électrique. Des ordinateurs à base d’ADN ont été construits et testés. Cette vision de l’ADN par ses caractéristiques physiques laisse penser à l’organisation d’un ordre émergent dans la liberté conditionnée par le jeu de ses propriétés fonctionnelles.

Pour notre part, il faut admettre une continuité entre l’énergie du vide et le fonctionnement de conscience qui ne peut se comprendre que par l’utilisation d’une relativité absolue entre un ensemble d’interactions endogènes aboutissant à l’émergence d’informations représentatives des structures holographiques d’un Soi devenant conscient. De cet aspect découle un fait structurel, une conscience émergente par le fait d’une organisation d’informations quantifiées d’énergie naturelle. La réalité du hasard est absente de la constitution naturelle de l’être humain par la synchronicité endogène entre les fonctions physiologiques et par la nature ondulatoire des matières corporelles. Nul hasard n’intervient ici car il s’agit pour l’individu, d’un choix de trajectoire entre de multiples possibilités potentielles offertes par la nature physique de sa réalité individuelle, mais dont le seul choix possible est dicté par le niveau de lucidité d’une intelligence en recherche d’accord de conscience.

Le fondement par la conscience devient le propre de l’univers personnel car l’individu ne fait que communiquer avec les êtres d’une même réalité. Nous sommes donc déjà un esprit inconscient lorsque nous naissons, avant que le désir de conscience nous pousse à faire corps de propriétés physiques dans un univers, ce qui infère au niveau de la lucidité un acte de gouvernance.