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L’esprit naît d’un développement psychique


L’émergence d’un esprit est la mise en place du média de réalisation d’un savoir inconscient particulier. La tâche du psychisme est de relier l’égo conscient d’une personne avec l’ensemble de son territoire psychologique. Par l’intérêt supérieur de Soi-même qui commande à toute œuvre de l’esprit et fait naître le désir d’indépendance de l’être vis à vis de son milieu. Par application mentale d’une relativité absolue dans un temps relatif, concepteur d’une intelligence qui fait relier un acteur d’une réalité commune à un Réel en Soi.

Le postulat premier est représenté par la trame objective d’une relativité d’échelle au niveau géométrique de la réalité commune. Tous dans la réalité commune est soumis à la mesure, comparée à l’étalon d’un temps , d’un espace , et d’une masse . Que chaque partie identifiable d’un corps humain vivant est soumis à la mesure objective en référence de cet étalonnage. Cela va de la mesure d’un atome à la mesure de l’ensemble du corps physique en passant par la mesure de tous ses constituants dynamiques .

Cette relativité d’échelle montre la diversité des phénomènes physiques à l’œuvre au sein d’un corps, mais pas que cela, elle fait voir aussi les enchaînements de causes à effets créateurs de fonctions biologiques et physiologiques qui caractérisent un être vivant. Elle fait voir aussi que l’organisation des fonctions se retrouvent à tous les niveaux d’échelles qui font que l’on peut accoler des fonctions similaires à des entités d’échelles différentes , cette organisation fonctionnelle peut s’apparenter à la manifestation d’une géométrie fractale dont l’itération des termes suit les mêmes règles mais du fait d’une topographie et d’un temps chronologique différent, manifeste une figure dont le développement est sans fin tant que s’applique ses règles de construction. De cette approche objective d’une réalité corporelle nous pouvons bien nous représenter et concevoir un fonctionnement global qui nous amène à considérer tout corps vivant comme une entité fonctionnelle autonome par sa vie de relations dans un milieu dont cette entité dépends. Dans cette forme oui, et cela satisfait les organisations dirigeantes actuelles dont la gouvernance ne se règle plus qu’à coup de contrôles, pour le bien de chacun parait-il.

Car à ce niveau de réalité, contrôler le milieu c’est contrôler les individus qui en dépendent.

La vision fonctionnelle que nous avons décrite plus haut est fausse car son absence de finalité ontologique de l’existence d’un corps physique introduit un biais dans la conception de cette vision réductrice de l’homme à des structures biologiques fonctionnelles, exactement à l’image d’un robot parfaitement autonome mais totalement dépendant d’un milieu et ceux qui contrôlent ce milieu. Si cette règle nous impose un temps objectif, alors nous aurons des espaces objectifs dont nous ferons l’expérience par nos sens objectifs qui valideront les fonctionnements de notre corps qui eux-mêmes normalisent les métabolismes inhérents au bon fonctionnement de nos organes qui vont induire dans notre espace mental un esprit qui satisfait aux principes et valeurs d’une réalité commune. Cette façon de faire ne nous amène en aucune manière à remettre en question le bien-fondé de cette réalité puisque nous l’expérimentons chaque jour. L’être humain est une entité dont l’esprit peut relever d’un savoir qui peut lui rendre sa puissance opérationnelle.

L’esprit naît donc d’un psychisme renouvelé étant entendu que l’espace psychique est ce dans quoi la réalité individuelle se reflète.