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L’imaginaire versus mental


La vie personnelle est le résultat d’un calcul, et ce qui peut entraver voir bloquer le processus c’est le mental. Il est ce que doit être un supramental. Il faut pouvoir imaginer l’action comme une composante fondamentale de l’information. Ce qui est à remettre en question, notamment en science physique fondamentale, ce n’est pas le temps ou l’espace, mais la catégorie dans laquelle on place le temps et l’espace.

Le temps est catégorisé en passé, présent et futur, et c’est cette catégorie qu’il faut faire disparaître au profit du seul présent réifié. En effet, un temps énergétique devient un temps variable et doué de mobilité, un temps qui peut être quantifié et qui peut se déplacer d’une façon absolue, car c’est un temps qui fabrique sa manifestation d’espace, quel que soit son placement sur l’échelle infinie des phénomènes macroscopiques, d’une part, et des phénomènes microscopiques, d’autre part. Pour un observateur, une information est la conséquence de l’observation d’une action, et si l’on considère que la conscience est synonyme de réalité, alors la réalité devient ce point de vue objectif d’un présent dont la nature est variable puisque cette réalité est constituée d’une plus ou moins grande quantité d’actions au moment de l’observation. Dans cette situation, il n’est pas apte à connaitre mais plutôt à accepter une connaissance établie par d’autres.

C’est une dépossession personnelle des possibilités de connaitre par soi-même. Entre alors en jeu l’imaginaire, qui est la simple faculté à former des images de réalités potentiellement réelles. De par le degré d’instanciation de la conscience à faire réalité d’un processus dont elle est le témoin, la conscience devient l’artisan d’un processus d’acceptation de nouvelles informations. Si l’on considère l’interdépendance de tous les phénomènes naturels, alors il est possible de voir que la quantité d’informations contenues en chaque être vivant est la conditions de l’expression d’une présence.

Seul le développement de la conscience par la liberté de comportement d’une présence pourra faire évoluer la quantité d’informations utilisées par cette conscience, et c’est là que la fonction de l’imaginaire entre en scène. Ils sont amenés à lui par l’expérience que fait une personne dans son environnement.