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L’inconscient ou la formation de l’être


L’inconscient humain porte la question du pourquoi une personne doit devenir consciente. Une entité morale dont on se fait l’identité. Il s’agit ici de percevoir qu’une conscience en mouvement est la stricte image d’une intelligence agile. Pour la réaliser, l’esprit doit traiter l’information sous le mode quantique, à savoir le travail sur les conditions premières de l’observation qui permet d’identifier l’expérience de l’instant au seul profit de la personne qui en fait la conscience.

L’inconscient naturel doit se traiter comme un inconscient de nature, un savoir ignoré qui se laisse apercevoir lors de la manifestation du hasard. Ce que permet d’envisager l’inconscient, est qu’il apporte un espace-temps de travail dont la nature est de caractériser des propriétés physiques et morales. Il faut pouvoir débloquer une vision physique de l’être humain qui intègre l’édifice biologique de la vie en introduisant une réalité métaphysique de l’Homme en création de lui-même. Nous sommes au niveau de l’esprit dans une approche immatérielle qui nous amènes à comprendre que la conscience est un phénomène physique.

De là il est possible d’inférer que les fonctions physiologiques qui animent tout être vivant sont issues des qualités de conscience. Que les fonctions précèdent les organes et que le cerveau, représentatif d’un quasi-organe est bien l’opérateur de l’esprit par l’activité qu’il engage en regard des informations dont il est maintenant important de localiser les sources. Ce sont les manques de connaissances sur les conditions locales qui donne l’illusion de l’absence de transmission dans l’information dite « quantique ». Comment comprendre l’intrication quantique ? .

Il est commun de dire que dans cette situation, la communication de l’information de l’une à l’autre particule s’est faite sans transmission d’où le recourt au hasard quantique pour en expliquer les raisons. Certes il semble qu’il manque quelque chose, et le hasard pourrait bien plus servir d’heuristique en science plutôt que de servir à masquer une incomplétude cognitive. Voilà la pierre de touche qui fait passer notre pensée de la technologie au vivant. Une information peut se trouver dans plusieurs endroits en même temps parce que leurs conditions initiales sont équivalentes mais que leurs modes d’apparitions fait appel à des niveaux qui ne sont pas mesurables par l’absence de lien entre le phénomène conscient et la réalité de l’information.

D’autre part la conscience n’étant pas traitée comme un phénomène physique, il n’y a donc aucune connexion possible entre deux états physiques semblables ce qui fait de l’information une orpheline vouée au caprice d’un hasard commun. La création est un mode de production, il vise dans l’absolu à produire quelque chose à partir de rien. Il peut être utile de rapprocher le mode de production créatif et le concept d’information. En premier lieu il faut abandonner la nature physique de l’Homme au profit d’une conception d’un réel relativisé relevant d’un carrefour instantané de flux spatio-temporels qui mêlent éléments qui font espaces et éléments qui font temps, pour assimiler la création personnelle à un mouvement dynamique de développement d’une présence, qui anime à la fois ces flux d’espaces et ces flux de temps, dans un continuum inconscient de production de propriétés phénoménales.

Le hasard n’existe tout simplement pas, même si nous pouvons le produire artificiellement par genèse de suites aléatoires. Il n’existe pas de point de vue hors sujet qui questionne, une réalité hors de soi n’existe que s’il existe une réalité en dedans de soi. Le hasard quantique dans la prise en compte des conditions d’apparition de phénomènes ne fait que dire ce qu’est la création d’une information et elle n’a rien d’hasardeuse, car elle dépend de conditions strictement initiales à condition d’intégrer un temps relatif. Nous revenons à la condition première de toute réalité qui est émergence du réel et nécessite une relativité absolue de la dynamique des phénomènes ou un temps linéaire se transforme en temps en trois dimensions du fait d’une énergie traitée comme vecteur, ce qui génère un espace et inversement proportionnellement.

Le processus itératif de cette conception génère un inconscient source qui définit le terreau sur lequel les prises de consciences de l’évolution personnelle donnent un développement cognitif apte à saisir la multidimensionnalité du fonctionnement cérébral.