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L’information quantique, source de la perception consciente (part 2)

Voyons comment il existe aujourd’hui un autre niveau de lecture. Admettons qu’a un instant « t » dans un espace donné, nous faisions intervenir les cinq aspects de la réalité existentielle, individuel, personnel, humain, naturel et universel, comment en conjuguant ces aspects nous arriverions à une lecture totalement différente ? En acceptant l’idée que la vitesse de la lumière, porteuse d’informations, soit une illusion des sens. Rappelons qu’une illusion des sens est une perception sensorielle qui s’oppose à l’expérience de la réalité qu’on peut avoir par ailleurs. Si nous sommes convaincus de l’existence de la vitesse de la lumière, alors toute la connaissance que nous pouvons avoir de notre environnement et de nous-mêmes, dépend de la vitesse à laquelle les informations portées par la lumière nous arrives. Sachant que l’on mesure une vitesse limite de cette lumière dans le vide, toute information délivrant une perception sera une fraction de cette vitesse. Cela permet ainsi de nous représenter des objets, des distances, des dimensions et du mouvement, donc au final de concevoir n’importe quel type d’espace dans n’importe quel type de temps, par la relation qui relie l’espace au temps au travers du calcul de la distance. Rappelons également qu’une quantité de lumière (ou quantum d’énergie) est une unité élémentaire déduite d’un quantum d’énergie (quantum d’énergie de Planck, lui-même établissant un quantum de temps et d’action). Ainsi en théorie, nous pouvons modéliser tous les aspects du réel. Mais comment faire intervenir les aspects ; individuel, personnel, humain, naturel et universel dans cette réalité ?

Si la vitesse de la lumière est nulle, alors ne reste qu’une myriade de quantités élémentaires de lumière comme peut exister une myriade d’objets naturels, donc des quantités d’énergie sur lesquelles des opérations peuvent se faire. A partir de ces opérations, tous les phénomènes naturels peuvent exister, à condition que leurs représentations ne soient plus les différentes choses elles-mêmes, mais seulement les informations de ces choses, c’est-à-dire la différence qui établit leurs différences, soit leurs relations entre-elle et leurs contextes. Donc dans notre réalité commune, pour que les choses soient réelles il faut qu’elles soient conscientes, c’est-à-dire initiées par leurs découvreurs au travers d’une information de contact. Mais comment découvrir quelque chose qui n’existe pas mais dont on a l’information ? Par conscience, qui fait d’une information une matière révélée. Mais comment passe-t-on d’une information à une conscience ? Par son énergie quantifiée rapportée à ce que l’on sait déjà. Energie quantifiée, quale, matière, en fait ces trois terminologies disent la même chose et voici pourquoi.

L’information quantique (Qubit) est la brique élémentaire de la perception, enfin c’est comme cela que nous le voyons. Pourquoi ? Parce que nous ne pouvons à ce stade dissocier la création du créateur de cette création d’information. Aujourd’hui l’information quantique n’est vue qu’en relation avec son traitement, car la visée est techno-scientifique, il s’agit de la réalisation d’un ordinateur quantique. Mais ici nous parlons d’une information pure, c’est-à-dire d’une information dont les concepts de réalité émergent par auto-organisation. La vie n’est pas issue d’un processus fonctionnel mais d’un mécanisme existentiel qui fait perception de tout ce qu’elle peut constituer, ce qui fait toute la différence et le choix des mots est ici crucial, pour la compréhension.

Rappelons-nous, par définition une information c’est une différence d’une différence, c’est-à-dire une relation. Rappelons aussi que lorsque nous parlons d’une réalité, nous entendons une réalité universelle. Maintenant établissons une conversion sémantique ; individuel est égal à action, personnel est égal à énergie, humain est égal à espace, naturel est égal au temps et universel est égal à unité. Ainsi dans l’unité universelle se conjugue une quantité d’action, en rapport à une quantité d’énergie, en rapport à une quantité d’espace, en rapport à une quantité de temps et il en est de même pour chacun. Il parait évident que cela donne des produits intégrés qui forme l’unité et dont la somme est non nulle, puisque qu’à chaque membre correspond une relation aux autres des quatre membres intégrés comme unité. Le fait même de l’existence de ces relations, montre qu’il existe une possibilité d’organisation suivant la variation des quantités de chaque terme et que cela est directement liée à une relativité qui se manifeste par la signification d’une absence de quantité, soit zéro, puisque celui-ci permet la manifestation d’un positif et d’un négatif dans une opération sur des relations.

En effet, puisqu’il n’y a pas de limite à l’infini que représente le zéro, si l’on en juge sa signification première établie par un mathématicien indien dans l’existence d’une relation entre le vide et l’infini symbolisé par le zéro. Sachant aujourd’hui que le vide est plein, au minimum d’énergie, la restitution d’un infini négatif représenté par l’existence du zéro équivaut à la restitution d’un infini positif, par la possibilité de faire réalité par l’existence de l’unité universelle. Deux infinis, positif et négatif, vont donc être les conditions d’émergence d’informations de contact issues de la pluralité des relations possibles pour percevoir une conscience à partir d’un zéro qui en devient son point de contact, entre un infini positif et un infini négatif. Puisque nous connaissons par l’expérience sensible ce qui peut relever, d’un individuel, d’un personnel, d’un humain, d’une nature et d’un universel, alors il est possible d’attribuer des propriétés d’action, d’énergie, d’espace et de temps dans ce qui fait les relations au sein d’une unité universelle. Il existe donc bien une possibilité de constituer des informations à partir d’un point de contact, le zéro, qui donne l’origine d’une équivalence entre un vide plein de relations potentielles de ce qui permet l’existence du zéro comme point de contact, et la numération des quantités de relations positives de l’expérience sensible. Nous aurons ainsi des informations individuelles, personnelles, humaines, naturelles et universelles dont l’auto-organisation délivre une perception évolutive.

Ainsi le zéro, en tant que point de contact des relations potentielles entre les choses, équivaut à l’instant de prise de conscience. Ce qui se passe dans les opérations entre les cinq+cinq sortes de relations du pôle négatif et du pôle positif, passe par la faisabilité des informations qui tiennent compte à la fois du pôle positif et du pôle négatif des infinis de l’unité universelle. Parce que chacun des pôles représente un système de valeurs, l’état de l’un va correspondre à un état de l’autre, ce qui fait la naissance d’une superposition d’états au point de contact d’une perception. Le seul type d’information qui puisse satisfaire, par sa nature, à l’existence d’une superposition d’états est le modèle d’information quantique (Qubit). Ainsi la perception naît d’un rapprochement entre un inconscient individuel et un inconscient universel, ce qui permet à la perception de manifester la connaissance des deux. Petite remarque, la seule particule dont le spin est égale à zéro (absence de mouvement rotationnel) est ce que l’on appelle le boson de Higgs, entité dont on sait qu’elle attribue la masse aux autres particules. La masse est-elle la mesure d’une quantité de conscience ?