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L’intelligence fluide

La réalité objective est le fait d’un fonctionnement humain, sur le fond de l’acceptation d’un réalisme vital. Cette réalité objective n’a de sens que pour la personne qui vie cette réalité, au travers de l’apparition en conscience des états humains en lieu et place des personnes. Cela induit une relativité dans les rapports physiques que perçoivent chaque humain, en regard d’un environnement commun. Pour arriver à cette conclusion, il nous faut comprendre que la vie en elle-même n’est pas biologique, mais est la conséquence de la découverte d’une intelligence fluide dans la nature universelle des sensations, ce qui ouvre la conscience en conséquence.

L’argument positif en faveur de cette situation individuelle, est de comprendre que ce n’est pas en faisant des expériences, mais en réfléchissant sur elles que l’on peut profiter de cette intelligence fluide. Prendre le temps de la réflexion, donne à la pratique intelligente, une capacité de faire coïncider les sensations avec les comportements de vie. Nous avons déjà vu cela lorsque nous parlions de réalisme vital. Le désinvestissement sensoriel libère les manifestations des comportements vitaux, ce qui en conséquence anime le corps physique dans le sens de l’expression d’une intelligence comportementale, dictée par les nécessités évolutives du fonctionnement du vivant. C’est le produit de cette animation sous la forme de micro-mouvements, qui permet à la régulation métabolique d’avoir un domaine d’action.

Maintenant voyons pourquoi la manifestation d’une intelligence fluide est représentative d’un domaine antérieur aux prises de conscience, et en quoi ce type d’intelligence dicte à la conscience ce par quoi elle instaure ses états. Il nous faut bien avoir à l’esprit que percevoir, c’est comprendre l’état d’un système parce qu’on s’en fait une conscience, et que cette conscience allouée à cette compréhension définit l’état du système que l’on observe. Nous sommes dans une boucle systémique, qui veut que la définition de ce que l’on observe soit la mesure de ce que l’on observe. C’est ainsi que pour chacun de nous, un état de réalité donné par nos sens, nous apparaît objectif car notre esprit le compare à chaque instant, à l’état vital du fonctionnement humain qui le sous-temps, grâce aux sensations que l’on en a.

Ainsi par exemple, nous avons conscience de l’activité de nos métabolismes mais nous n’en tenons pas compte sauf dans les marges d’une exagération. Les états du système métabolique se perçoivent au travers de la mesure de température du corps, ce qui nous permet de comprendre la réalité du rayonnement infrarouge qui se dégage de nos corps en vies. En effet nous savons convertir des états de mesures thermiques en longueurs d’onde, ce qui permet de les situer dans le spectre d’énergie photonique. Cet exemple est pris parmi beaucoup d’autres. C’est en réalité grâce à ces informations que notre cerveau sait qu’un corps est en vie, ce qui fait de notre conscience le socle de notre humanité.

Maintenant concentrons-nous sur la perception du spectre optique qui rassemble l’ensemble des facultés de vision sensorielle. Si le contrôle thermique d’un fonctionnement vital est déjà intégré dans ce qui permet de manifester un fonctionnement vital, alors il faut nous demander comment se régule la lumière optique, sachant que celle-ci est aussi vectrice des informations nécessaires aux comportements. Pour répondre à cette question, il nous faut remettre en question le protocole consistant à faire de la lumière le vecteur de l’information, car naturellement cela ne fonctionne pas comme cela pour nos actions de vie.

Nous rentrons dans le cœur de ce qui fait la problématique du genre humain, la confusion existante entre le concept d’information et le concept d’image. De la définition exacte d’une information découle les capacités d’exploitation de l’ensemble du spectre électromagnétique, donc de ce que l’on appelle l’énergie photonique. C’est ici que la transformation personnelle obtient son moyen de maîtrise sur cette énergie par les sensations des états internes, et s’offre ainsi la perspective d’une gouvernance complète de son réalisme vital.

L’information est une quantité définie de mouvement, qui rentre dans la conception d’un percept, c’est-à-dire une part de discrimination vitale allouée à un phénomène lié à la sensation qui en donne un état de conscience. Nous sommes des êtres vivants, et donc forcément conscients individuellement depuis le début de notre conception. Mais nous ne sommes conscients personnellement, que par les outils sociaux de notre reconnaissance, ceux-là mêmes qui forment notre âme, puis notre esprit. C’est ici que la notion de quantité physique sous la forme d’information trouve tout son sens, au travers de la correspondance que nous faisons avec un système de valeurs, mais celui-ci peut-il exister naturellement ?

Pour répondre simplement, oui et voilà pourquoi. Au début de cet article nous avons signifié une différence d’organisation entre les états internes qui mènent à la réalité objective de l’humain individuel, et l’organisation des rapports qui établissent une réalité commune dont la nature trahie le mode relatif des différentes situations où les humains vivent. L’existence d’un réalisme vital nous à fait découvrir que la vie est tributaire d’un système de valeurs qui en codifie les actes.

Ayant connaissance d’un spectre d’énergie photonique, nous ne pouvons pas concevoir que celui-ci soit sans rapport avec l’existence de l’ADN fantôme accompagnant l’ADN chimique. Il devient évident que la façon dont nous identifions et conceptualisons une information, va avoir un impact dans la manière dont notre fonctionnement vital va élaborer l’ensemble des quantités physiques qui en définissent sa réalité. Du type d’organisation de ces quantités physiques, va pouvoir découler la possibilité de comparer l’état de réalité d’un humain et l’état de réalité commune. A ce différentiel d’état, le temps manquant à la conscience individuée peut générer la constitution d’un développement organique, dont l’espace nécessaire va combler ce temps manquant sous la forme d’une absorption supplémentaire des photons du domaine physique. C’est ainsi que cette opération stimule l’expression génétique, pour satisfaire à la genèse d’espace de développements organiques nouveaux.

Cette opération d’absorption de photons supplémentaires n’implique pas que la fonction visuelle, mais aussi l’entourage de l’ADN chimique. Nous constatons depuis quelques années, que l’équivalent d’une cinquième lettre de l’alphabet génétique est en train d’apparaître. En fait il s’agirait d’une enzyme de régulation d’expression, rentrant dans le cadre d’un épigénétisme évolutif. Mais ce qu’il convient de dire ici, c’est que l’on commence à comprendre que seuls les mécanismes de conception organique sont dans l’ADN chimique, et que les informations des formes (les patterns) semblent venir d’ailleurs, d’où le fait que chacun de nous soyons unique.

Si nous reprenons la nature du fonctionnement humain, nous nous apercevons que celui-ci est l’exacte expression d’un fonctionnement vital, dont les facultés de développement sont dues à une intelligence comportementale pilotée par une conscience en manque de temps d’actualisation. Celle-ci est dépendante d’un différentiel de réalités qui lui sert de source d’informations, par l’expression d’un comportement particulier qui s’apparente à un esprit et dont le mécanisme est de créer des relations entre ces deux réalités, sous la forme de prises de conscience. Le rythme évolutif de ce développement, est dicté par la conception d’informations issues de la mesure des quantités d’onde de gravité et dont l’intelligence comportementale à permis d’en concevoir des quantités discrètes comme pour l’énergie photonique. C’est ainsi que dans notre réflexion nous arrivons à une quantification énergétique, qui permet de remodeler l’ensemble d’un développement, au travers d’une intelligence fluide des comportements qui satisfait à la perception linéaire d’un espace-temps vital.