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Pour une raison ouverte connectée à l’humain

La reconnaissance de l’état de matière dans le domaine physique permet d’affronter la découverte des sens d’un inconscient de la Réalité. En effet seule la matière permet de manifester des réalités ondulatoires par leurs manifestations quantifiées en objet de perception, sous la forme de fréquences vibratoires. Faire rejoindre par l’esprit le fonctionnement humain dans un fonctionnement de conscience permet à l’esprit de s’externaliser, et fait de la conscience individuelle une coprésidente d’un esprit universel. Ce qui est à l’oeuvre par ce processus est l’émergence d’une raison ouverte au sein de l’être humain, qui trouve ainsi son lieu d’expression.

Il y a de forte chance que la quantification soit le propre de l’action de conscience, ce qui fait de l’environnement naturel un théâtre où se confronte différents niveaux de conscience et ce au travers des différents niveaux de perception des objets sensoriels. C’est cela que nous allons mettre au clair dans cet article.

Dans le champ d’un esprit universel il y a toute sorte de logique possible, donc toute sorte de raisonnement possible. De cela nous pouvons en inférer qu’il n’y a qu’un seul mécanisme de la raison, mais lequel ?
La raison peut s’appliquer à toute sorte de domaine suivant le principe que l’on choisit d’appliquer. Mais pour choisir un de ces principes il faut être conscient du choix entre deux termes qui font la réalité d’une situation. Le principe est donc appliqué à la situation quand le choix est articulé à la conscience. La conscience doit donc être réintégrée à l’esprit universel qui rend possible la connaissance d’une situation. Ceci conforte l’idée que la conscience est hors de Soi puisqu’elle s’intègre à l’esprit qui est devenu universel.

Qu’en est-il de l’être humain ? Puisque celui-ci est fait de matière et que celle-ci relève d’un phénomène universel, alors l’être humain intègre dans sa constitution matérielle à la fois l’esprit, la conscience, la connaissance, les choix, les principes. Donc il incorpore aussi le mécanisme de raison puisque celui-ci dépend de l’ensemble de ces facteurs. Mais où peut-on trouver dans l’être humain un mécanisme qui actionne une relation de cause à effet sous la forme d’une raison pure, puisqu’elle sera directe ? Dans les facultés sensorielles.

Hors nous voyons que les facultés sensorielles sont sous-tendues par une autre faculté, celle de percevoir qui elle-même dépend de la connaissance que l’on a de sois-même pour établir un fait qui soit objectif, en soustrayant de ce fait le plus de subjectivité possible venant de l’ignorance de nous-mêmes. Nous pouvons donc en conclure que la seule possibilité de faire sens par l’un de nos sens, est le mécanisme de raison, car la raison la plus valable à l’évidence d’un fait est l’existence d’une causalité directe.

Maintenant il faut éclaircir un point précédemment vu, le nombre de catégories de sens que l’être humain possède. En effet nous avons vu que nous possédions sept sens et non cinq usuellement acceptés. En plus de nos cinq sens nous avons compris que l’intelligence et la proprioception (faculté de ressentir son propre corps) sont aussi des facultés sensorielles. Donc il nous faut accepter que l’ensemble des perceptions ne sont que la venue en conscience de notre propre savoir, ce qui fait de l’être humain le véhicule d’une connaissance qui n’est autre que celle que nous appliquons lorsque nous sommes en veille, et non celle appliquée par le sujet de notre personne. Ce que nous a fait comprendre Kant n’est applicable qu’au seul degré d’un sujet personnel, mais ses arguments deviennent erronés quand nous traitons de la réalité naturelle d’un être humain.

Une raison ouverte n’est donc qu’une raison en devenir, par les faits de l’existence humaine à faire vie de l’ensemble des événements naturels. Nous verrons ultérieurement en quoi une constitution raisonnable est bien le résultat d’une somme d’action de conscience qui correspondent à la quantification variable d’une énergie universelle. Celle-ci se donne alors conscience d’elle-même grâce à la manifestation relative des lois universelles, ce que peut parfaitement incarner un fonctionnement humain.