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Une entité fondamentale pour l’être humain ?

Que représente cet événement personnel et répétitif si ce n’est le résultat d’un comportement producteur de soi-même dont la finalité est de faire conscience d’un état de fonctionnement, équivalant à un sentiment de veille lucide. A chaque instant nous sommes déjà conscients, par notre corps éveillé, aux sensations internes et externes d’un état présent mais nous ne le savons pas, et toute l’énergie produite quotidiennement par notre esprit est là pour nous sortir de cette inconscience qui fait ignorance de nous-même et de notre vie. Il nous faut donc accepter qu’un être humain ressorte d’une inscription personnelle réfléchie dont la forme intelligible modèle énergétiquement une conscience en train d’évoluer vers plus d’intuition. Cette personne c’est nous, pas le « nous » familier du sujet mais le nous collectif de l’esprit, cet esprit dont la matière de soi est à faire par son rôle d’opérateur et dont la finalité est l’identification à ce qui doit être.

Voilà le véritable sens du concept de science infuse, une instance fonctionnelle de forme intelligible dont le mode de manifestation fait objet de vie pour des situations du vécu au sein d’une réalité phénoménale considérée comme un champ potentiel de réalisation. Nous sommes au cœur de la genèse du réel, pressenti individuellement l’être humain est à la fois le fruit d’une conscience d’opportunités et une science dynamique de constitution de Soi dans le fait qu’un esprit accapare l’ensemble des phénomènes intelligibles. Nous pouvons considérer que nous faisons partie de la matière de l’univers en en partageant ses consciences, de quoi donner un sentiment de générosité à chacun de nous par notre degré d’utilisation de l’intelligence pour déhiérarchiser les êtres de l’univers et restaurer une coopération dans la reconnaissance d’une liberté fondamentale, au sein de nos comportements teintés d’inconscience. Puisque l’esprit est un hologramme et que le principe holographique s’appuie sur la transformation d’un paysage en deux dimensions nourri d’informations vers la production d’un monde en trois dimensions grâce à ces mêmes informations , nous avons exactement ici le mécanisme fonctionnel de l’ADN organique .

C’est donc ici que nous allons exploiter l’instrument de la relativité absolue par l’entremise d’une causalité par liberté qui va nous amener directement à la possibilité d’une manipulation du temps par l’espace et de l’espace par le temps. Cela va nous ouvrir un nouveau champ de connaissances, celui de produire des réalités universelles et nous rendre maître de notre génétique. Par elle-même elle se donne un socle de développement personnel qui va permettre à son esprit de concevoir une conscience en mouvement. En physique un sens est une trajectoire et c’est aussi une énergie.

Sur une molécule d’ADN cela peut correspondre aux constituants des atomes, aux atomes eux-mêmes, aux fréquences d’expression, au code de formation des protéines géniques ainsi qu’aux différents niveaux d’échelle de l’organigramme fonctionnel de l’organisme. Au jour d’aujourd’hui la science estime qu’un peu plus de mille gènes sont concernés dans le processus d’intelligence, c’est un bon début mais il semble que cela soit largement sous-estimé, car rien n’arrête l’idée que tous les gènes participent à l’intelligence d’une formation individuelle et de son fonctionnement. A cela il faut considérer l’espace comme un réservoir d’énergie et le temps comme une conscience faisant matière de ces pensées. De tout ce processus la seule conséquence possible est de constater que le corps n’est matière, aux yeux de la conscience, que tant que l’esprit reste inconscient du corps d’énergie, ce qui est le cas lorsque le fonctionnement mental est prédominant.

Si la conscience traite bien de l’information alors la nécessité d’un corps d’énergie se fait voir et le mental doit céder la place à une entité plus adaptée. Surement quelque chose qui s’apparente à une âme individuelle, en lieu et place de la fonction mentale pour donner à la conscience individuelle de quoi nourrir par l’esprit une identité physique plus fondamentale.