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Une physique de l’information au service de l’homme

Bien sûr il est facile de penser que le génome soit le centre directeur de ce processus mais en fait il n’en est rien. L’ADN d’un génome n’est qu’une partie constitutive d’un fonctionnement plus complexe qui abouti à la naissance d’une personne. Pour pénétrer dans l’intimité d’une étude de ce fonctionnement, il faut accepter que chacun d’entre nous soyons sensibles à une forme de causalité variable à l’origine de tous ce qui nous constitue, physiquement et cognitivement. La sensibilité à une causalité variable fait que que l’on vit tout simplement en conscience, parce que nous sommes perpétuellement avertis des changements qui s’opèrent en nous, que nous le soyons par interrogation volontaire ou par une quelconque sensation de nous-même.

Le concept d’information ouvre au mécanisme de matérialisation physique, préambule au développement de conscience et dont le domaine théorique est en grande partie initié par la théorie de la gravitation quantique, dont nous reparlerons au travers du concept de relativité absolue. Le concept de donnée est plus subtil, car il ouvre au domaine du processus formalisé par le fonctionnement humain et dont un aperçu fonctionnel est développé par la théorie algorithmique . C’est la donnée qui introduit à la grande compréhension que révèle l’existence du phénomène conscient, car en effet pour qu’une donnée soit recueillie il faut qu’elle soit observée, mais pour qu’il y ait observation il faut qu’il y ait conscience. Il convient de bien comprendre ici, que seule le concept d’information garantit le respect des valeurs personnelles par la reconnaissance du processus qui l’a fait naître et fait de son récipiendaire l’auteur d’une conscience.

En effet celle-ci ne peut démontrer son existence que par l’expression de valeurs attribuées à des actes ou des comportements individuels, ce qui fait toute l’importance des informations dans le processus de vie, au détriment d’un transfert de responsabilité sur l’objet transitionnel que représente l’argent, grand médiateur social irresponsable par nature. Le fait comme possibilité, qu’une personne puisse avoir conscience d’une maîtrise de son ADN cellulaire, ce qui ouvre grande les portes à une autodétermination pour la destinée personnelle. Un des premiers grands bénéfice est la transition de valeurs personnelles, qui font passer la cause des actes et des comportements de l’affectivité au sentiment. Il nous faut bien comprendre que la connaissance du fonctionnement humain va nous permettre de comprendre la place qu’occupe une ostéopathie crânienne comme la cause de l’émergence de toutes les autres pathologies.

L’ostéopathie crânienne peut être la pathologie primaire d’un déclenchement de toutes les conditions fonctionnelles des autres pathologies qui deviennent alors, conséquences de cette pathologie primaire. Le fonctionnement humain pourrait ainsi consister à émuler un algorithme de vie, ce qui lui donnerait conscience individuelle. La naissance d’un vortex fonctionnel issu de la croissance des fonctions systémiques induites par l’interaction avec l’environnement, concourt à son tour à produire des organes qui assimilent les données environnementales nécessaires au développement du corps centralisateur. La séparation de fait des représentations spatiales d’un entendement cognitif, provoque un phénomène de conjugaison des propriétés physiques des structures chimiques du corps avec son environnement, suivant le mode de la causalité variable .

Une fois amorcée cette opération, la dualité corps/esprit crée la possibilité d’une dynamique créatrice de comportements, par des échanges respectifs entre propriétés physiques des structures chimiques. Ces mêmes opérations entrent dans une coopération créatrice de stabilité envers l’instabilité générée par les échanges, ce qui donne lieu à l’émergence de formes, dans l’espace et le temps, qui rendent pérenne les fonctions structurelles d’un corps physique, à l’origine d’une médiation de conscience qui de ce fait s’individualise. Ce processus semble ne pas avoir de fin, ce qui laisse penser à un algorithme morphogénétique.