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Une physique de l’information ?

Chaque personne peut donc envisager sa vie en fonction des intérêts propres à le satisfaire, dans le respect d’une conscience d’appartenance à un Soi supérieur représentant d’une humanité aboutie en archétype de l’Homme. Tout n’est pas souhaitable pour la personne, surtout ce qui peut induire des conflits et des dysfonctionnements dans le rapport avec l’environnement extérieur. Un environnement intérieur est de tout autre nature, il s’agit de la prévalence d’une logique ternaire qui associe la production imaginaire à la réalisation d’un esprit, dont le produit final délivre une intelligibilité du monde, servant de source d’information à la conscience individuelle. C’est donc ici tout l’aspect fondamental du fonctionnement personnel, que de se doter des justes moyens de fabrication des informations à l’origine des prises de décisions comportementales conscientes ou inconscientes.

En premier lieu il faut circonscrire le concept d’information, celui-ci définit un fait réalisé. Il faut bien différencier l’information, de son traitement et de sa communication . Une information est en fait une mesure d’un état de fait, dont l’intégrité va dépendre du système qui la mesure. Pour mesurer il faut une énergie correspondant à un comportement de mesure, établissant un rapport entre l’énergie dépensée pour mesurer et le fait mesuré correspondant à une quantité d’énergie .

Si le corps humain est l’équivalent d’un état de droits individuels, c’est que la façon de produire l’information est primordiale pour faire d’une expérience subjective une expérience objective. L’esprit individuel, grand maître-d’oeuvre de cette conquête, utilise le rapport de conscience/inconscience pour se donner la possibilité de fabriquer les informations à l’origine des décisions comportementales. Dans le rapport de conscience/inconscience, le rôle de l’information est crucial, car il permet d’individualiser et de centrer l’opérateur de l’esprit en la personne récipiendaire des comportements de vie. Nous sommes maintenant au cœur d’une discrimination positive, opérée par l’être humain, au cours d’un process qui lui permet de transformer son sujet pensant, le « je », en humanité commune qui s’apparente au « nous », remplissant ainsi une destinée fonctionnelle commune à chaque être humain dans un même univers.

Cette thèse ainsi développée démontre avec force, que l’Homme, archétype de l’être humain et Soi supérieur de chaque individualité, est l’âme individuelle dénuée de toute subjectivité et faisant office d’une objectivité individuelle relative à une émergence de toutes les choses du monde, à l’issue de leurs manifestations temporelles dans le vécu individuel. Ces choses sont bien des réalités spatiales dont l’émergence dépend d’un temps relatif du sujet conscient, associé à la bonne marche du process incarné par le fonctionnement personnel et qui fonde le mécanisme d’espace-temps. La fabrique de l’information relève bien de la faculté d’un esprit à pouvoir délivrer l’énergie nécessaire , pour alimenter psychiquement un imaginaire individuel. Relever une cause, parmi les causes de son être, permet à un humain de se défaire d’une conscience qui ne lui appartient pas mais appartient au monde.

Ce transfert de conscience donne au monde des actions inconscientes de l’environnement, une responsabilité par la conscientisation des actes, ce qui qui permet aux choses du monde de pouvoir être identifiés comme réalités individuelles ayant une destinée propre. La discrimination positive de l’esprit , fait bien émergé du temps une causalité par liberté qui assure la possibilité au monde de l’esprit de reconnaître une âme individuelle, semblable à toutes les âmes individuelles dans leurs réalités non phénoménologiques, donc hors de tout espace-temps.