Dans l’expérience sensible le sentiment de matière relève exclusivement de l’usage de la forme des objets que l’on manipule. La matière existe indépendamment de nous car elle a son propre mécanisme d’apparition (nous tenterons d’expliciter cela dans un autre article), mais l’expérience de la matière est personnelle et renvoie donc au seul usage de ses différentes formes. L’effet de matière est ce sentiment que l’on a quand on utilise ses sens pour appréhender toute forme de matière. Il n’est pas réel (l’effet de matière) seul le sentiment de cette expérience est réel ce qui donne une subjectivité à toute expérience sensible.
Il nous est donc nécessaire d’occulter la vraie nature de la matière si nous voulons que la manipulation de sa forme produise, par son effet, la connaissance et l’identification des constituants de notre inconscient. Dans chaque expérience, l’effet de matière se constate par l’ignorance de ce par quoi l’on est, ce qui nous cantonne à l’usage des seules formes dans le processus des comportements. Il faut donc « remercier » la matière en quelque sorte, car sans elle nous ne pourrions reconnaître notre propre nature dans nos interactions quotidiennes.
Nous reconnaissons notre nature propre parce que nous prenons conscience grâce à la synchronicité des événements, de ce qui constitue à la fois nous-mêmes et notre environnement. C’est l’abandon temporaire d’une rationalité a priori, qui permet l’introduction des synchronicités dans l’origines des informations, ce qui n’empêche pas la rationalité d’organiser le processus de connaissance de l’effet de matière. C’est comme cela que nous reconnaissons à la nature du temps (l’apparitions des synchronicités), une fonction organisatrice de l’inconscient. Le « fait » du temps renvoie la fonction de l’espace aux seules fins de manifester les structures formelles.
La matière existe bel et bien en dehors de nous mais se décompose lorsque nous en faisons l’expérience, ce qui l’amène à être catalyseur d’une révélation de notre identité par interaction avec ce qui nous est semblable. Donc, il s’avère bien qu’il soit nécessaire qu’il y est un comportement propre à la connaissance de Soi. Celui-ci s’active en faisant « sauter » le verrou cognitif pour accepter les émotions comme seuils d’un chemin de découverte de soi grâce aux réactions sensibles du corps physique. La conscience est alors récipiendaire d’un fait dual de restauration d’un état émotionnel stable et d’une délivrance d’informations à l’origine des décisions rationnelles. Nous aidons à la fabrication de notre corps en même temps que nous réalisons la conscience de ce que nous sommes dans l’espace de notre propre corps.
La structure du langage a pour but la communication et la constitution d’un noyau de production d’ondes physiques par résonance (les pensées, qui ne sont pas d’origine cérébrale, mais qui sont les connexions cérébrales). Celles-ci vont tendre vers une transformation en ondes scalaires (les vortex) comme nature physique de la gravité. Le langage est ainsi à l’origine d’une communication d’informations qui est sur deux modes physiques différents en fonction du degré de conscience du locuteur. Ces deux modes sont ; soit les ondes sonores dites de propagation linéaires, soit des ondes scalaires dites de propagation non-linéaires. La première autorise la communication par transmission orale ou technique, la seconde autorise la communication sans transmission par la cohérence physique obtenue au sein de la conscience, c’est la télépathie entre deux corps matériels formés par la gravité.
Nous rappelons que les phénomènes de cohérence quantique existent (entre autre le LASER) et que l’énergie du vide (ce qui à l’origine était nommé l’éther cosmique, n’est autre que le médiateur des vortex physiques) redevient hautement considérée dans le domaine de la physique fondamentale. Il n’est donc pas étonnant que le concept d’univers connecté par une communication universelle due à la généralisation de la fonction télépathique, soit une hypothèse de plus en plus avancée pour expliquer l’organisation de celui-ci au travers des lois universelles de nature physique.