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Le soin

Vers un soin intégrant l’humanité de la personne
C’est pour cela que l’analyse dialogique de l’être humain aboutie à reconnaître le savoir comme mise en mot d’une expérience particulière, celui acquis par conscience. Cet état de fait donne une liberté de création où la connaissance est le terreau de l’existence personnelle. Le corps physique est ici la représentation d’un projet autonome dont la réalité première est le moteur d’existence.

La guérison doit pouvoir être pensée d’une manière objective, mais aussi subjective, cela peut donc tout autant refléter une connaissance scientifique de l’être humain qu’une réalité personnelle.

Les indications

Pas seulement pour retrouver sa zone de confort quotidien d’un état antérieur, mais également guérir pour dévoiler un peu plus la matière dont nous sommes faits. Les affres de la perte de santé, sous la forme de dysfonctionnements ou de pathologies avérées, ne sont pas uniquement les symptômes d’une dégradation d’un corps, d’une psychologie ou d’une intégrité de soi-même, ils sont aussi le signe que quelque chose ne va plus dans les valeurs qui sous-tendent le fonctionnement et l’avenir individuel. Il peut y avoir aussi l’émergence d’une possibilité de restauration d’un sens plus profond de la vie, sous une forme de recomposition de valeur pour chacun, dont l’efficience, pour un esprit plus exigeant, donnera une satisfaction bien plus grande de vivre dans un monde plus opportuniste de découvertes. Ce nouvel état d’esprit assigne la personne dans une plus grande solidité et une plus grande confiance dans un principe humain constamment vivant, reconnu par sa conscience, exprimé par son intelligence.

Le but et ses résultats

Il faut absolument tenir compte du pouvoir exorbitant de la perte de santé sur le moral personnel et de l’existence d’une tendance à la pathologisation au sein de la conscience sociale. Seules les personnes qui veulent se réapproprier leur santé dans le souci d’un respect de leur nature et de leur volonté à vouloir être responsable d’un devenir choisi ont intérêt à regarder du côté de l’humanologie. Les résultats escomptés sont de deux ordres, le premier est évident, il est de guérir de ce qui entrave le bon déroulement d’une vie personnelle. Le second est plus fondamental puisqu’il ressort d’un désir et d’une volonté à explorer de nouveaux continents offerts à l’expérience humaine.

Mais, cela peut être aussi l’objet d’un choix de qualité de vie, Celui où l’on souhaite mener une vie intelligente dont la seule jouissance du présent n’est pas suffisante. Celle où le questionnement du passé frappe à la porte cependant aussi les questions sur l’avenir dont on voudrait qu’il soit paré de toutes ces qualités qu’ils restent à inventer. Enfin, au-delà de la résolution factuelle d’un problème de santé, qui bien sûr est ce qui motive généralement les consultations, c’est la méthode de soin non invasive qui peut être le premier intérêt de porter son attention vers l’humanologie. Puisque, rappelons-le, cette approche assure une optimisation de la personne dans l’utilisation de ses ressources à se guérir tout en procurant, si elle le désire, un développement de nouvelles facultés et capacités d’appréhension du réel.

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