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Présentation de l’humanologie

La résolution complète d’un problème de santé passe par la restauration d’un but personnel qui implique de donner à la vie systémique les moyens d’incarner une fonction sociale. C’est à ce titre que l’humanologie se concentre sur l’activité du cerveau par son geste clinique d’Induction Manuelle Crânienne à visée fonctionnelle et thérapeutique.

L’humanologie s’appuie sur le développement d’une faculté d’intelligence cognitive portée par une conscience incarnée. Cette intelligence est une intelligence socio-physique, inductrice d’états d’esprit conscients, au travers d’un fonctionnement humain, par le fait d’une conscience incarnée. En vertu de quoi, l’humanologie est un courant de pensée sur l’humain, au sein d’une philosophie anthropologique, dont la finalité est de promouvoir l’homme. Ceci, face à la montée inexorable de la technologie, à vouloir le remplacer par un transhumanisme technique.

En humanologie clinique, nous suivons la maxime de Goethe :  » traitez les gens comme ils devraient être et vous les aiderez à devenir ce qu’ils peuvent être « . En conséquence, il faut pouvoir soigner la personne en traitant l’humain, c’est-à-dire son esprit, car la pérennité de la conscience devient un enjeu personnel, primordial, lors de l’exploitation des comportements par le système sociétal. L’expression de la faculté humanologique personnelle permet de maintenir le vecteur conscient, pour toute démarche individuelle.

L’humanologie concerne le domaine de la méta-science, et par là, nous ne voulons pas dire qu’elle exclue la science, mais qu’elle l’intègre comme élément d’un processus de connaissance. Ceci restaure une vie qui a du sens, sans contraintes et fondamentalement libre.

Une socio-physique et son impact sur l’humain permet la transformation des comportements, par la perception consciente d’une meilleure intelligibilité de la réalité. Son action individuelle se concentre sur l’acceptation d’une conscience incarnée. Sa reconnaissance comme valeur de soin thérapeutique, au travers de l’induction d’un micro-mouvement du cerveau favorisant la pertinence de son activité, rend compte d’un fonctionnement physique de l’esprit, initié par une génétique humaine. La recherche d’un équilibre fonctionnel est alors enclenchée. Cet équilibre est une manifestation d’un comportement corporel sous la forme d’un rythme biophysique, régulateur de l’activité organique, reflet de l’avènement d’un Soi intégral, d’une conscience individualisée et centrée.

L’action de l’humanologie se résume dans la finalité « d’un humain à l’homme », c’est donc le territoire d’une médecine fonctionnelle autonome. Ceci s’explique dans le sens ou chacun à des facultés d’humanologue, par l’exercice de son subconscient pour des visées de connaissance de soi et de son environnement. Le bien-fondé d’une humanologie se dévoile dans la reconnaissance d’un fonctionnement humain individuel, plus que personnel. Dans un système sociétal comme le nôtre, le Soi individuel n’est pas intégral par fonction. C’est pour cela que les états d’esprit nourrissent le fonctionnement d’une intelligence cognitive, dont la finalité est de délivrer, au sens propre, la conscience incarnée de chacun.

Dans les problèmes de santé, un remède sera d’autant plus efficace, s’il est réalisé au sein de la personne, par les facultés propres de son fonctionnement. Ce blog incite à la réflexion sur les mécanismes de réalité et leurs implications dans le dévoilement d’un pouvoir d’identité personnelle. Celui-ci est la conséquence directe de l’action d’une conscience individualisée et centrée. C’est par le remplacement des idées préconçues ou les jugements hâtifs que de nouvelles idées personnelles progressent par le développement d’une intelligence cognitive. Ainsi, celle-ci dévoile la conscience humaine, en révélant le caractère universel de sa nature. L’ensemble de la constitution fonctionnelle d’un être humain, sous le mode d’un processus évolutionnaire, se conjugue consciemment à la révélation d’une réalité universelle, sous la forme d’une mémoire de Soi et de son environnement.

Cette réalité est sous-tendue, pour sa connaissance, par l’expression d’une dynamique vitale, alimentée par une source inépuisable de données de conscience. Ce qui se révèle d’un fonctionnement humain est la conséquence d’un esprit de conquête, à la découverte de l’environnement lié à l’identité personnelle, et ce, par notre humanité. Celui-ci ne peut se révèle que par le développement d’une maturité perceptive. La connaissance, par la découverte consciente d’un soi, permet de réaliser, individuellement, la souveraineté d’un esprit au service de la vie personnelle. La thèse défendue en humanologie, est que le modèle de développement et d’organisation de notre société, vient de la nature inconsciente d’être humain. Le progrès est ainsi représenté par les valeurs conscientes de nos actions, dont le sens profond doit être puisé dans la conscience incarnée de tous ses membres.

Tout revient donc, pour chacun, à réaliser sa propre identité en nom propre, à partir de l’utilisation de son intelligence cognitive. Ceci amène chacun de nous à se défaire de ce qui peut entraver ou nuire à la manifestation de son existence, et ce, par toutes les formes d’intelligence qu’il juge nécessaire, pour faire conscience de ce qu’il pense être. À l’heure d’une intelligence artificielle qui se rapproche dangereusement du statut d’une intelligence générale, et très prochainement autonome, voir peut être indépendante, il nous faut une sauvegarde. Ce que nous sommes, par conscience, est plus que jamais la seule réalité envisageable.

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