A ce stade de nos investigations il nous faut interroger la vie, mais aussi continuer à évaluer la Réalité pour essayer de nous donner les moyens d’étalonner la vérité de l’ensemble du processus d’existence. Nous pensons qu’un être humain est issu d’un développement naturel d’un corps biologique, mais nous ne savons pas réellement d’où le moteur de croissance tire son énergie. Voyons comment en humanologie nous faisons la lecture de ce développement. La question la plus simple qu’il faille nous poser est celle-ci ; à quoi cela peut-il servir d’être humain ? Pour répondre à cette question revenons sur le processus d’intégration de l’expérience personnelle.
Si nous acceptons que nous évoluons au travers de l’interaction humaine permise par la lecture psychique que se font les autres, et plus généralement l’environnement, de nous alors il devient évident que le stade de développement suivant est l’intégration psychique pour nous rapprocher un peu plus d’une liberté naturelle relative de notre existence. Il nous faut une conscience d’un fonctionnement humain sur lequel l’esprit puisse s’appuyer, pour saisir l’intérêt de s’abstraire de tout environnement et donner à ce fonctionnement les moyens de reconnaître la Réalité dans laquelle une personne humaine évolue. La fabrication d’un profil psychique de soi donne la possibilité à l’esprit de métaboliser la Réalité pour donner à une vie de quoi s’alimenter en informations directement issues de la constitution du soi.
Le Soi majeur (c’est-à-dire le soi réaliser intégralement) s’intègre au domaine physique, il relève d’une évolution des processus d’états subtils de la matière qui trouvent leurs supports finaux dans le domaine des ondes physiques. Dans le domaine de la Réalité, la notion de vérité interroge. Si nous acceptons que la Vérité au sens existentiel du terme, soit le paradigme le plus ouvert de la vie alors la Réalité se consume dans la Vérité pour l’incarner, ce qui fait de la Vérité la meilleure prétendante pour assumer la fonction de vie.
Le référentiel ouvert que représente l’univers, par notre incapacité à en mesurer des limites est suffisant pour porter les dimensions de la Réalité (degré de complexité systémique), ce qui permet à chaque dimension (étape de complexité) de représenter un état virtuel fermé. L’approche systémique permet d’ouvrir les possibilités à ces états d’évoluer vers d’autre niveaux de dimension sus et sous-jacents. Donc nous aurons dans l’univers une énergie constamment disponible perfusant l’organisation dimensionnelle. Cette approche systémique de la vie apporte des possibilités théoriques de quantification de sens.
Un fonctionnement humain est émotionnellement, c’est-à-dire potentiellement ouvert à la quantification au sein des possibilités organisationnelles d’une structure spatio-temporelle dont la vie de relation peut en assurer les différents niveaux par une conscience active. Le corps humain dans sa représentation tridimensionnelle en est une parfaite manifestation. Il faut voir les postulats de développement individuel comme venant d’un désir de conscience à vouloir s’affranchir des déterminismes qui font naître chacun d’entres-nous.
Enfin, si nous prenons comme hypothèse un univers existant de toute éternité, alors des cycles d’existence d’objets cosmiques comme les naissances, les vies et les morts de planètes, d’étoiles, de galaxies mais aussi d’êtres humains, d’animaux, de végétaux et d’êtres microbiens et autres entités de vie, peuvent exister de tous les temps. Cela peut donc nous aider à établir et fonder une hiérarchie d’influence sur les corps par les mouvements et les comportements de l’environnement pouvant prendre différentes formes énergétiques. Le présent constitue ainsi le niveau au quelle une conscience active individuelle opère.