Ce que nous présentons dans cet article est un essai de cohérence fonctionnelle qui amène à penser un être humain à être ce qu’il est, un corps de conscience. La seule certitude que nous ayons, c’est la conscience que nous pouvons avoir de la description théorique d’un processus fondamental, dont la réalisation infère une conscience immobile en la forme existentielle d’un corps humain, ce qui donne à penser une vie extérieure à soi. Cette expérience de pensée peut être tentée, en l’état actuel des connaissances qui sont à notre disposition. Cela implique d’aller au-delà d’une physique quantique, pour investir pleinement la réalité d’une relativité universelle, maître d’oeuvre de l’avènement d’un Moi conscient.
La possibilité de dissociation complète des perceptions faites par un esprit individuel, garantie les capacités fonctionnelles d’une intelligence consciente. Cette dissociation complète est effectuée en regard du seul système de valeurs, dont les mesures sont uniquement celles reliant une connaissance de soi à la possibilité de conscience que l’on peut en avoir. Le Moi profond non psychologique ou Moi de conscience, résulte d’une intelligence à reconstituer les éléments d’un esprit individuel, qui n’est autre que la somme de ses prises de conscience. L’être humain se manifeste ainsi différemment des autres corps de conscience, tout en véhiculant le même processus de prises de conscience, ce qui en assure la connaissance de sa réalité existentielle. Au-delà des états de veille et de sommeil, dont le partitionnement dépend de l’implication d’une fonction psychologique de conscience, nous avons un processus fait de comportements physiques inconscients, dont eux-mêmes sont fait d’actions dont le regroupement ouvre aux conditions de la conscience, s’ils sont gouvernés par une intelligence computationnelle. Cela démontre que dans un fonctionnement humain, il n’existe pas d’états de conscience fixes, mais une conscience progressivement clairvoyante des produits d’un mécanismes de l’esprit à comprendre ce qui lui donne son existence et l’anime.
Être humain relève ainsi des possibilités d’un Moi conscient, qui prend sa réalité d’une continuité historique de connaissances, véhiculées par l’expression de son intelligence. Une conscience individualisée et centrée, est le reflet d’un fonctionnement de l’esprit à vouloir reconnaître une identité universelle composée d’éléments du savoir qui la nourrisse. En effet c’est l’expérience consciente de nos qualia, qui sont les représentants de notre réel par lequel nous existons et vivons. Cela apporte les raisons d’une continuité existentielle, que nous constatons dans la succession de conscience et d’inconscience, et dont le modèle cognitif est issu de la succession des états de veille et de sommeil. Cela assure un continuum dans la perception d’une vie personnelle, introduite par l’existence d’une vie individuelle. Cette ré-introduction d’une dynamique par la reconnaissance d’une intégrité fonctionnelle, donne à penser l’être humain que nous sommes. Cet état de fait est en faveur de la ré-appropriation d’un fonctionnement, dont l’esprit tire avantage, pour en exprimer une intelligence sous-jacente. Attachons-nous à expliciter au mieux ce processus.
La continuité d’une succession de perceptions instaure en regard de la conscience, une direction dont la gouvernance tombe sous les choix des moyens nécessaires, à la constitution par l’esprit d’une réalité fonctionnelle. Comment l’apparition des qualia s’impliquent-ils dans ce processus ? Grâce à l’évaluation des sentiments de soi et de l’environnement en regard d’une interprétation consciente. Ces mesures sont forcément tributaires d’un système de valeurs, qui se veut le plus universel possible, et c’est ce qui donne à la fonction de conscience son intérêt personnel. C’est ainsi que sont impliqués des produits d’un inconscient universel, que l’on doit à l’existence des êtres formels. Il nous faut maintenant nous rapprocher de la connaissance physique pour mieux comprendre ce dont il est question ici.
Le domaine d’une réalité tridimensionnelle, auquel nous faisons référence pour situer notre existence corporelle, est le produit d’un cadre sensoriel relativement précis. Notre constitution physique, s’exprime au travers des catégorisations d’un champ physique qui relève d’un antagonisme fondamental entre deux aspects de la réalité naturelle. Un aspect immatériel, représenté par les domaines d’un spectre électromagnétique (EM), et un aspect matériel, représenté par le domaine des implications des ondes de torsion. Pour l’aspect immatériel, les longueurs d’onde vont de l’infiniment grand, les ondes radioélectriques (oscillations d’électrons) à l’infiniment petit, les rayons gamma (désintégration naturelle d’un noyau atomique). Ce spectre EM s’étend de zéro à l’infini sans rupture, il représente une énergie photonique couvrant l’ensemble des comportements d’un photon, de l’immobilité à la vitesse de la lumière dans le vide (300 000 km/s). Petite remarque, rien n’indique actuellement que les marges de ce spectre soient de réelles frontières, simplement nous ne pouvons technologiquement pas le mesurer. Le photon représente le quantum minimal d’énergie (son mouvement intrinsèque). Si un photon émis est bien perçu (mesuré), c’est parce qu’il fait suite à une action d’excitation d’un électron qui le restitue, ce qui pose la question de savoir ce qu’est cette excitation. Laissons pour l’instant la question en suspend.
Pour l’aspect matériel, les ondes de torsion sont le résultat de la rotation (le moment angulaire) de toute entité matérielle (c’est-à-dire ayant une masse minimale). Ces ondes de torsion sont à l’origine de vortex mécaniques dans l’espace physique, dont l’incidence sur la matière induit une ionisation de celle-ci, et une perte ou une augmentation de masse en fonction du sens de la rotation du milieu de l’objet. Leurs incidences sur la gravitation est à l’origine de nouveaux vortex mécaniques, en produisant une augmentation de gravité ou une dé-gravitation des objets matériels considérés. Cette dynamique est à l’origine de nombreux phénomènes physiques, dont les différents domaines du spectre électromagnétique à l’origine des possibilités de structure et de matière, par la création d’un courant électrique et d’un champ magnétique. Cela fait des aspects matériel et immatériel, les deux protagonistes d’un moteur de réalité existentielle.