Le but escompté de cet article est de montrer que la fusion de l’expérience individuelle du monde classique avec le monde quantique des idées est une réalité humaine déjà exprimée par la seule fonction que nous puissions reconnaître comme fondement d’un principe de réalité, un état de conscience particulier comme simple résultat de l’activité d’une fonction cardiaque et que la santé d’une vie personnelle est d’arriver à le conscientiser dans sa forme humaine. Une réflexologie cérébrale pourrait être mise en action par un déficit de possibilités cognitives du cerveau initiant une demande de potentiel fonctionnel par une fonction crânienne, seule habilitée à renormaliser les conditions d’activité de la fonction cérébrale par les réflexes cutanés de neuroception modifiant ses conditions physico-chimiques . C’est le monde de Newton, l’homme est séparé de son environnement et n’en prend connaissance que par l’expérience de ses sens. Les perceptions qu’il s’en fait nourrissent une connaissance dont il tirera des lois du comportement naturel, issu de ses observations.
Par la vision du monde de Newton, l’homme est le jouet des forces de la nature, il doit s’y conformer et s’y adapter. Nous pouvons donc en conclure que l’espace définit par les sens est un espace extérieur à l’homme et que l’ensemble de son fonctionnement, tant physique que psychologique, dépend des conditions de cet extérieur. La conscience que l’homme peut en avoir est mesurée à l’aulne des expériences dans ce monde extérieur à lui-même, et à sa capacité à se les représenter comme mode de connaissance de ce même monde. Les connaissances qui en sont déduites concourent à instruire l’homme sur sa conduite, aussi bien extérieure par ses comportements, qu’intérieure par sa réflexivité.
Par le monde quantique des idées nous pouvons aller bien au-delà des données observables de la nature , pour même caresser l’espoir d’être un égal de la nature voire de la posséder, mais seulement localement car son incapacité à saisir le tout rend le monde quantique des idées relativement stérile pour la reproduction du tout. Cette posture du monde quantique est des plus intéressantes, car elle implique nécessairement une dimension éthique de l’action pour ne pas être préjudiciable vis-à-vis du tout, sous peine de le déstabiliser, voire de le détruire par son incapacité à saisir l’ensemble des phénomènes en même temps, ce qui n’est pas le cas pour la conscience naturelle. Nulle idée ne peut accoucher d’une conscience, seule l’acte est à l’origine d’une conscience, ce que nous allons essayer de démontrer. Nous partons de l’idée qu’un état de conscience est un acte de foi, c’est-à-dire un acte constitué d’un ensemble qui fait raison dans une même unité de temps.
En premier lieu cela peut expliquer pourquoi la phénoménologie du temps est discrète, c’est-à-dire constitué de quantité discrète de temps. En deuxième, cela pose la question de savoir de quelle unité de temps nous parlons. Puisqu’il s’agit d’un état de conscience, il nous est imposé qu’il soit d’origine psychique, car il s’agit d’un vécu personnel mais dont les frontières ne sont pas données, puisque dans l’expérience de cette prise de conscience s’effacent les limitations opérées par la distinction d’un intérieur et d’un extérieur à soi-même. Donc les contours de cette unité de temps sont fait par l’espace alloué à cet état de conscience.
Dans un temps donné, une unité de temps préfigure un ensemble qui fait espace . La fonction de cet instant de vie est corroboré par l’architecture particulière du cerveau pour lui donner cette aptitude d’harmoniques .