Absence de restauration de soi-même


D’un simple constat que nous faisons d’un dysfonctionnement physique ou psychologique, il nous est permis d’affirmer une absence de mise en oeuvre autonome d’un processus de rétablissement. Un équilibre éphémère peut-être obtenu et nous en inférerons alors un savoir dont la forme cognitive en est l’instrument de communication. De quelle nature va donc être l’absence de rétablissement . Psychique et plus précisément d’une forme de blocage du processus de représentation de soi-même dont les causes peuvent être multiples.

La représentation mentale doit être naturellement la forme intelligible de l’intention d’un sujet à prendre conscience de lui-même et de son environnement. Oui, des strates du subconscient qui par absence d’informations en temps réel sur le contenu de l’identité humaine, forment une intelligibilité non pertinente à l’origine d’une action individuelle dans et sur l’environnement. En conséquence un déséquilibre est créé en retour par absence de coopération dont il faudra compenser l’énergie reçue. Voilà la condition de comportements, qui sur le plan de la vie de relation construit le déséquilibre d’apport à l’origine de perturbations homéostasiques et homéo-dynamiques de l’organisme.

Ceci se produit car au regard d’une nécessaire individuation, le caractère de pérennité de l’individualité suppose de faire conscience propre de toute interaction avec le milieu. Le rétablissement implique une nécessaire communication entre les flux d’informations du subconscient et l’entité humaine sous couvert d’inconscient physique. Le véritable moteur de la réalité individuelle synthétisée par les différentes fonctions de l’expression génétique est lié au déterminisme biologique puis physique dont les règles de composition ne sont que le résultat de la bataille de pouvoir entre l’inconscient et le conscient. Rien n’est donc fait dans la vie qui ne repose sur cette bataille primaire.

Ce processus est rendu possible par l’existence de deux forces opposées dont leur origine est une autre affaire, mais néanmoins réelles, qui prendront toutes sortes de forme physique et c’est en cela qu’elles pourront en être remarquées en tant qu’information. Il ne reste plus qu’aux flux électriques d’en faire la transposition pour permettre aux neurones, artisans de l’ordre, de les corréler par une architecture fonctionnelle faisant sens au travers d’un espace-temps individuel. Il y a un ménage à faire et cela passe par en premier augmenter le volume de l’espace de travail et en second rendre efficace la connectivité. Le volume a trait à l’expansion crânienne d’où l’introduction à la fonction de mobilité des sutures crâniennes et le gain d’un centre du mouvement du complexe osseux crânien.

Il ne reste plus qu’à établir la reconnaissance et la compréhension de l’intégration des valeurs de fonctionnement personnel par l’appropriation comportementale des productions de pensées qui vont faire réponses d’un environnement sociétal. Nous tenons ici le moyen autonome dont toute personne dispose, un pouvoir de restauration de l’intégrité de soi, dans l’expression pleine et entière de son humanité en regard d’un environnement dont il est coresponsable. A chaque personne le devoir d’en être conscient, un sens profond du but de l’expérience humaine.