Cette image est la base sur laquelle la relativité absolue va pouvoir se développer. La possibilité d’un développement de conscience individuelle nourri par le cheminement de pensée, vers une plus grande clarté du réel si nous adoptons les bons outils méthodologiques de découverte et de reconstruction, d’une réalité bien plus vaste que l’on imagine. Comment peut-on aborder ce processus fonctionnel sinon en traitant d’une déconstruction d’un moi psychique au profit du dévoilement d’un Soi en connaissance de lui-même. Chaque information est le résultat d’un travail connexe entre l’impulsion d’une intuition, des données sensorielles, l’application d’un cadre de règles qui associe aux trois dimensions de l’espace trois dimensions de temps .
Le temps peut être représenté par la plus petite quantité de soi, l’image du corps physique comme unité de base de temps de soi. La conscience avalise cette unité pour en faire un quanta de conscience. Chaque action peut donc devenir une quantité de temps relatif ce qui donne la possibilité d’une constitution de corps subtils n’ayant plus de frontières spatiales. Chacun d’entre nous sommes créateurs de savoirs qui inondent et irriguent le futur commun d’un mouvement de progression vers une plus grande coopération des savoirs mis en commun.
Le devenir de la société des hommes est au prix de la création de chacun. La démarche de connaissance de soi-même est propre à chacun et ne peut être transférer car elle implique l’image propre du corps de la personne car c’est ainsi que le quanta de temps s’individualise, parce que la naissance d’une réalité de Soi appartient exclusivement à la personne, il n’y a pas deux réalités similaires mais un réel commun abordé par des points de vue qui font la relativité de la démarche. Le temps commun et son histoire en passé, présent, futur est une construction objective faite à partir des temps relatifs singuliers. Si nous suivons ce raisonnement nous nous apercevons qu’il y a des temps personnels relatifs qui vont renvoyer à des espaces individuels relatifs et un temps commun qui va renvoyer à un espace commun.
Les espaces relatifs et l’espace commun concernent le Soi tout autant que les temps relatifs et le temps objectif, cela laisse penser que le destin individuel est totalement lié au destin commun ce qui assure stabilité et confiance pour chacun dans la légitimité de son existence. La façon de discerner les espaces relatifs et l’espace commun tient au fait de la conscience qui, part son lieu de naissance, associe aux espaces relatifs un temps relatif et à l’espace commun un temps objectif. Le lieu de première expérience de conscience est individuel ce qui fait des espaces relatifs, la constitution d’un corps dont l’image égotique assurera la cognition d’une réalité personnelle qui alimente la fabrication de l’espace commun inducteur de temps objectif. Donc plus la personne découvre ses espaces relatifs grâce à sa production de temps relatif plus la connaissance issue de lui-même va enrichir l’espace commun et faire du temps objectif un fragment de son histoire individuelle.
Le Soi est le vrai gagnant de ce processus car il est irrigué à la fois par chaque histoires individuelles et à la fois par l’histoire collective. Ce qui se passe au niveau des parties est égal à ce qui se passe pour l’ensemble des parties, c’est le concept de représentation holographique qui peut se comprendre et s’observer au travers de figures géométriques particulières que l’on nomme fractales. S’il existe un rapport entre les espaces relatifs et le temps relatif qui combine une densité d’informations plus importante que dans un temps objectif dans le rapport avec son espace commun, nous voyons que ce rapport est inversement proportionnel et qu’il fait de la nature individuelle une source de richesse pour la construction commune. Ce qui est important pour la compréhension du rôle de l’égo est de renforcer sa prérogative d’interface entre l’histoire personnelle et l’histoire commune ce qui fait de l’égo la pierre de touche du libre-arbitre moderne.