L’évolution vers l’unité psychique individuelle nécessite d’abandonner les comportements du corps physique comme médias de compréhension au profit de la nature de l’être. Cet abandon laisse place aux matières concrètes assimilées comme médium vital d’une conscience potentielle. L’unité psychique individuelle peut ainsi se constituer par une conscience de conscience, soit un fonctionnement humain généré par un esprit personnel qui se nourrit de l’énergie vitale des informations données par des interactions avec ses milieux distinctifs. Ce schéma directeur fonctionnel conscient, une fois réalisé sur le plan personnel, permet une relation équilibrée avec l’ensemble d’un environnement dont la traduction physique établit un niveau d’intégrité fonctionnelle d’un corps naturel. La santé personnelle se trouve ainsi légitimée au regard de la satisfaction individuelle engendrée par ce bien-être.
Qu’entend-on exactement par « évolution vers l’unité psychique individuelle » ? Le développement d’une conscience. Donc, à ce stade, nous comprenons qu’une conscience labile, uniquement factuelle, nourrit une conscience native. Le fonctionnement humain sous la forme d’un subconscient, n’est autre qu’une programmation de règles biologiques dans la manifestation d’un schéma directeur fonctionnel matérialisé par un organisme et produit par celui-ci. Le fonctionnement humain a donc une finalité fonctionnelle qui est la réalisation d’un corps physique humain.
Il existe bien au-delà d’une mémoire de soi, une conscience de corrélation entre des fonctions induites par l’environnement, des actions qui y répondent par des conceptions comportementales et une mémoire référentielle des acquis dans les domaines considérés factuellement. Cette conscience personnelle qui n’est que factuelle, va entrer en relation avec la conscience native de l’espèce humaine. Le schéma directeur fonctionnel induit de cette conscience de conscience, se trouve ainsi dans la possibilité d’être enrichi par des quanta de conscience factuelle, ce qui ouvre les possibilités de la transformation évolutionnaire de la conscience native.
L’oubli volontaire dans la psyché humaine, permet l’inconscience nécessaire au fonctionnement du schéma directeur fonctionnel fondamental. Il faut en effet la constitution progressive d’une vie personnelle pour que puisse se générer par des interactions individuelles, des quanta de conscience nécessaires à la vie propre de la conscience native. À ce stade, une incohérence logique apparaît, les consciences natives et factuelles étant des phénomènes de même nature, ne peuvent donner d’articulations fonctionnelles que si elles se manifestent sur deux niveaux de réalité distinctes. La solution logique se trouve dans le caractère dimensionnel de la Réalité, par l’acceptation d’une multidimensionnalité du réel. Si la conscience factuelle est du domaine de la dimensionnalité commune alors la conscience native relève d’un domaine hyperdimensionnel. Cela accrédite bien l’existence d’un domaine transcendant dont la fonction interdimensionnelle permet l’analyse cognitive de cette relation. La seule fonction qui satisfasse à cette définition est la fonction d’âme individuelle.
Si nous suivons cette logique sur le plan social, la définition du bien commun se trouve développée par l’introduction des conséquences sociales de la fonction individuelle transcendante. L’adhésion de nos actions à la finalité d’un bien commun, permet de faire connaître l’existence pour chacun, d’une âme individuelle inhérente à l’espèce humaine (sans toutefois y réserver l’exclusivité).
L’approche systémique de la vie semble se reconnaître dans une philosophie fonctionnaliste, mais est-ce bien le cas ? En réalité non, parce que tout ce schéma fonctionnel n’est qu’une émulation opérée par l’ensemble des dimensions universelles grâce aux possibilités délivrées par les contraintes universelles. Celles-ci stipules qu’il existe différents niveaux de Réalité, et que l’inconscience doit gouverner les entités fonctionnelles pour mieux les organiser et ce au profit d’entités toujours plus complexes c’est-à-dire conscientes, sans que l’on puisse savoir s’il y a un dernier niveau. Mais pour ce qui nous intéresses ici, le niveau individuel d’une conscience native est représentée par l’existence d’un code génétique qui fait mémoire et dont l’expression est à l’origine d’un schéma directeur fonctionnel individuel. Lui-même est donc bien l’organisateur d’un corps naturel au travers de l’application d’un subconscient, le fonctionnement humain, qui va lui donner un devenir.
Nous verrons qu’il est possible d’optimiser un développement évolutionnaire sur ce principe de schéma directeur fonctionnel, au travers d’un dépassement de la fonction génétique, mais en s’appuyant sur son existence, par l’utilisation physique des constituants naturels du corps humain. Cela donne lieu à la naissance d’un corps psychique éthérique, à l’oeuvre au travers du phénomène de superposition quantique des composés du corps physique humain intriqués aux composées d’une nature environnante. Nous verrons alors que ce corps psychique est une entité éthérique dont l’âme représente l’esprit conscient d’un nouveau corps. Ce nouveau corps conscient ouvre l’opportunité d’un sens nouveau à des fonctions qui font l’humain. Ainsi être humain équivaut à la découverte de nouvelles fonctions dans le domaine métaphysique et parapsychologique. C’est comme cela que l’homme entre dans le domaine universel.