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Opportunité d’une humanologie

L’humanologie est une nouvelle approche de thérapie manuelle qui stimule les fonctions cognitives à des fins thérapeutiques. L’importance des fonctions cognitives pour le bon fonctionnement du corps est bien établie. La technique d’Induction Manuelle Crânienne vise à optimiser les conditions biophysiques de l’organisme, facilitant ainsi une meilleure coordination entre les fonctions cérébrales et corporelles, et favorisant l’échange d’informations entre le corps et l’esprit. L’objectif est de réactiver les fonctions organiques afin de libérer le potentiel créatif de l’esprit, permettant ainsi à une personne de mobiliser toutes les ressources de sa vie.

L’idée de départ concerne l’introduction, dans une clinique humaine, d’un concept d’humanologie. Elle se manifeste concrètement par une dynamique de l’esprit. Ce que nous allons explorer ici n’est ni un mouvement politique ni religieux, mais plutôt une façon de penser ouverte. Ce n’est pas non plus un humanisme philosophique, mais une description des possibilités d’un vitalisme primaire et conscient, à la base de toute expression de l’esprit. En ce sens, cette réflexion s’inscrit dans un pragmatisme philosophique. En orientant l’éthique comportementale vers une connaissance issue de l’éveil conscient de l’esprit, nous répondons pleinement au désir d’une vie sociale épanouie. Sa réalisation complète, fondée sur un socle vital initial, respecte entièrement le pari individuel du libre arbitre personnel.

Avant de plonger dans notre réflexion, clarifions ce que nous entendons par « omniscient » et « transmédia », des termes clés dans notre discussion. « Omniscient » désigne la capacité à tout connaître, que ce soit de manière générale ou spécifique. Quant à « transmédia », nous l’utilisons non pas dans le sens habituel de technique narrative, mais comme une faculté à interagir avec divers médias physiques. Avec ces définitions en tête, nous pouvons commencer à explorer comment nos sens nous connectent aux différentes formes de notre environnement naturel.

En humanologie, nous élargissons notre perception des sens humains à treize. On retrouve les cinq sens classiques, auxquels s’ajoute le sens du temps, de l’espace, de l’univers et du multivers physique. On distingue aussi le sens de l’absolu et celui de l’éveil, qui nécessitent une exploration unique. Comment fait-on ? D’abord, en associant chaque sens à son médium, puis en analysant leurs états respectifs. Voici sept sens et leurs médiums distinctifs : 1) le goût, lié à l’eau. 2) le toucher, lié à la terre. 3) l’odorat, lié à l’air. 4) l’ouïe, liée à l’éther. 5) la vue, liée au feu. 6) le temps, lié à l’intelligence. 7) l’espace, lié à la conscience. Ces éléments sont des médiums grâce à leur manifestation sensorielle sous forme de percept d’état. Voyons maintenant les correspondances avec l’expérience subjective : 1) le goût par l’eau avec l’état liquide. 2) le toucher par la terre avec l’état solide. 3) l’odorat par l’air avec l’état gazeux. 4) l’ouïe par l’éther avec l’état fluide. 5) la vue par le feu avec l’état plasma. 6) l’intellect par le temps avec l’état du sens. 7) la conscience par l’espace avec l’état de vacuité. Objectivement, chaque sens est lié à l’expérience d’un niveau d’énergie physique, car toutes les énergies se transmettent par leurs états. À noter, la conscience, souvent perçue sans énergie, possède en vérité une nature énergétique qui permet de la quantifier en tant qu’état.

Nous devons nous demander : ressentons-nous les états d’énergie grâce à nos sens, ou est-ce que l’énergie vit des expériences à travers nos perceptions sensorielles ? Si c’est la première option, cela implique qu’il existe une réalité psychologique pour transformer ces perceptions objectives en expériences subjectives. Mais, si c’est l’énergie qui expérimente à travers nos sens, alors il faut un principe organisateur pour encadrer ces perceptions, ce qui est le rôle d’un organisme vivant. Cet organisme devient ainsi un nouvel état d’énergie, intégrant les perceptions sensorielles. En tant qu’état, l’organisme agit comme un médium, ayant une fonction médiatique. Mais, pourquoi un organisme serait-il un état sensoriel ? Pour répondre, examinons le comportement vivant. La vie s’exprime par un organisme, et l’univers, environnement indifférencié, est son principe organisateur, source des éléments vitaux. Si l’Univers organise la vie à travers les organismes, alors l’organisme, en tant que tel, devient le huitième sens à travers son médium, l’électricité physique.

Une conséquence mineure de cela, c’est que nous pouvons temporairement laisser de côté l’illusion d’un « sujet » social porteur de vie, ainsi que l’état abstrait qui le gouverne. Cet état abstrait fonctionne par l’identification personnelle de chaque individu social. On comprend alors facilement pourquoi l’État social insiste tant sur l’identification numérique. Grâce à cela, il peut exercer un contrôle total sur le sujet social et, par conséquent, sur la vie individualisée, comme une gestion politique, notamment à travers la santé des populations. Accepter le statut de « sujet » implique de reconnaître l’état qui le régit. Enfin, n’oubliez pas que le statut de « sujet » existe uniquement par le législateur, qui est lui-même soumis et projette l’état de droit sur chaque individu d’une population. En adoptant une approche pragmatique, l’État social devrait être remplacé par la vie organique, car celle-ci est exprimée par tous les êtres humains. Que devient alors le statut de « sujet » avec ce remplacement par la vie organique ? Il devient celui de « personne », parce que cela définit un nouvel état instauré par la vie organique. Puisque le corps est façonné par l’expression physique de l’esprit et l’inconscient génétique de ses comportements, il a donc une origine. Ainsi, il sera déduit d’une présence d’esprit personnelle, par la conscience d’un état corporel. La nature de cet état corporel est faite de comportements inconscients, soumis à l’éthique d’une conscience de l’esprit. Cet état corporel doit donner un sens, dont le médium caractérise un nouveau média. C’est ainsi qu’un neuvième sens se révèle à nous, par les propriétés de son médium physique ; le magnétisme, provenant d’un niveau organisationnel plus subtil que celui de l’univers, le multivers dimensionnel (déjà abordé dans d’autres articles).

Une conséquence majeure de tout cela, c’est que notre corps joue un rôle central dans l’optimisation de l’énergie vitale. Cette énergie se manifeste à travers les neuf sens : 1) l’eau, 2) la terre, 3) l’air, 4) le feu, 5) l’éther, 6) le temps, 7) l’espace, 8) l’univers, et 9) le multivers. Cela entraîne un passage de notre conscience individuelle vers une conscience collective, grâce à la transformation de notre corps guidée par l’esprit. Cette évolution est rendue possible par un esprit capable de transcender les médias, sous l’influence d’une énergie omnisciente. On passe ainsi d’un statut personnel indifférencié à une conscience humaine plus élevée et qualitative, grâce à l’esprit. En appliquant cette logique aux sens, on peut imaginer que le statut d’être humain représente un état particulier. Ce statut fait référence simultanément à l’être humain comme média et à un médium absolu dont il exploite la nature. Cela permet à la vie organique de manifester des propriétés d’omniscience, donnant à l’esprit le pouvoir de naviguer à travers les états naturels d’un être humain, y compris lui-même. L’être humain devient alors un lien entre les réalités absolues, connectant les différents états d’esprit issus de l’omniscience de la vie organique. Ainsi, un absolu se manifeste à travers l’existence consciente d’un être humain, qui devient ainsi le dixième sens grâce à son état d’être. C’est pourquoi l’être humain est au cœur d’une évolution unique : l’expansion de la conscience. Cette expansion ne peut se produire que si le principe d’identité est respecté, s’intégrant dans le fonctionnement humain.



Bien sûr, quand on parle d’omniscience, on pense vite à l’omnipotence. Comment lier ces concepts d’omniscient, transmédiatique et omnipotent ? Pour comprendre le sens de la Vie organique par rapport au fonctionnement humain, il faut d’abord explorer la notion de changement d’état. La vie organique, en évoluant, prend un nouveau sens : celui d’une vie sociale, ce qui la rend systémique. Grâce à la dimension sociale, l’individu trouve un espace dans lequel l’esprit peut développer une socio-physique. L’esprit s’épanouit en s’ouvrant aux expériences vécues, enrichissant ainsi sa compréhension de l’existence. Même si la vie sociale n’a pas besoin de conscience pour exister, l’esprit peut exploiter ces informations pour développer une conscience humaine. Cela relie l’esprit à l’omniscience. Le fonctionnement humain permet à l’esprit d’atteindre de nouveaux sommets dans son existence. Alors, comme transmédia omniscient, la conscience humaine découvre dans sa condition la voie vers l’omnipotence de la nature. Cette nature, avec ses propres lois, agit d’elle-même et confère à l’homme une existence consciente. Le onzième sens existe, mais il appartient à la nature et se manifeste à travers ses actions.

L’homme agit comme un média grâce à sa conscience et son esprit. Les actions de la Nature deviennent un médium métaphysique, intégrant l’esprit humain à travers leurs informations. L’esprit est le douzième sens d’une conscience globale, reliant l’homme à son environnement naturel. Cette conscience dépasse tous les aspects socio-physiques de la vie sociale. L’esprit ne peut se manifester que par la dualité entre savoir et formes respectives. Ainsi, le non-pensé échappe à l’esprit, incapable de franchir les frontières de la conscience. En général, l’existence est consciente, limitée par les capacités psycho-physiques d’accéder au savoir. Cette limite frustre l’esprit, et le désir de la surmonter devient moteur d’une existence libre. L’éveil de la conscience reste alors essentiel pour comprendre le sens de cette existence. Cela représente le treizième et ultime sens, offert par l’existence, que chacun doit découvrir.

En humanologie, on explore la conscience à travers treize sens physiques possibles et leurs dérivés, chacun correspondant à un état subjectif de conscience. Voici ces sens : 1) l’eau par le goût, 2) la terre par le toucher, 3) l’air par l’odorat, 4) le feu par la vision, 5) l’éther par l’ouïe, 6) le temps par l’intelligence, 7) l’espace par la conscience, 8) l’Univers par l’électricité, 9) le Multivers par le magnétisme, 10) l’être humain par le social, 11) la Nature par l’action, 12) l’homme par l’absolu, 13) l’éveil de la conscience par l’existence.

L’objectif est de donner vie, par une approche théorique, à un pragmatisme philosophique que l’esprit utilise avec discernement pour dévoiler l’existence. Ce processus est illustré par le fonctionnement humain, dont la compréhension définit une conscience d’esprit, servant d’indicateur pour une réalisation personnelle. L’humanologie représente ainsi une compréhension profonde, distincte d’une simple contemplation, grâce à ces treize sens comme outils de réalisation.


Puisque la finalité consciente d’un esprit se trouve dans le savoir conscient d’un esprit inconscient de lui-même, il nous faut préciser ici qu’une éthique devient l’attribut premier d’une stratégie comportementale de réalisation. En donnant à cette éthique comportementale, la direction d’une connaissance apportée par l’éveil conscient d’un esprit, nous satisfaisons pleinement au désir d’une vie sociale réussie. Son entière réalisation, issue d’un socle vital premier, respecte en tous points le pari individuel d’un libre-arbitre personnel.

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