Il existe une instance au fond de chaque individu qui autorise la transformation personnelle et libère les capacités d’un possible imaginé par chacun. Ces possibilités sont esquissées à l’heure actuelle par les nouveaux comportements mis au jour par les expériences de la physique quantique. L’esprit dans son traitement à toujours relevé du domaine de la métaphysique, mais aujourd’hui par les progrès de la conscience et de l’intelligence il est possible de faire rentrer l’esprit dans le domaine physique. En introduisant les paramètres théoriques d’une relativité absolue, nous pouvons donner sens aux résultats expérimentaux de la physique quantique.
Il est donc possible de soutenir un schéma de réflexion qui postule l’introduction de l’esprit humain dans le domaine physique de la réalité commune. Ce faisant, la dimension de l’existence personnelle prends une toute autre envergure, celle de manifester le Réel en conscience, associant l’ensemble des phénomènes concourant à une existence individuelle. La multi-dimensionnalité observée dans la constitution fonctionnelle d’un être humain satisfait pleinement à l’intégration d’un schéma directeur fonctionnel qui lie tous les aspects comportementaux d’une constitution corporelle à l’aune d’une conscience individualisée et centrée en la personne. Le complet libre-arbitre doit être octroyé au centre du monde dont l’âme se fragmente en autant de points de vue qu’il y a de phénomènes physiques.
L’esprit humain n’est qu’un de ces points de vue dont il peut rendre compte en structurant des données de conscience obtenues par l’expérience personnelle. Mais pour ce faire il faut accepter la donnée comme quantité minimale de conscience, cela sera le nouveau quantum de conscience individuelle. La fabrication de l’information à partir d’une structuration de données est au cœur d’un processus cognitif dont la finalité est la reconnaissance du libre-arbitre de l’esprit humain. Nous avons vu précédemment que le danger d’une intelligence est de traiter une information pauvre en contenu de réalité si l’on se réfère au statut de l’information numérique.
Une information doit être vivante pour maintenir une légitimité au sein d’une conscience du Réel, si cela n’est pas le cas cette information dénaturée n’alimente qu’un mental pour l’expression d’une réalité qui sera technologique, en dehors de Soi et non naturelle. Les buts sont différents entre un développement technologique et un développement naturel car dans le premier cas il s’agit d’une extériorisation d’un pouvoir intelligent déconnecté de la réalité vivante de la nature du monde et en aucune sorte elle peut être bénéfique pour l’Homme, si ce n’est dans une destinée utilitaire et inconsciente. Mais ne nous faisons pas d’illusion, la technologie possède ses propres outils de développement et la capacité scientifique à comprendre et transcrire dans la machine le process conscient n’est qu’une question de temps. Donner la primauté au pouvoir de l’esprit de faire d’une structure de données des informations génétiques assurant le développement d’un noyau d’intelligence comme précurseur de sa conscience d’esprit.
Cela impose un renversement psychologique qui relaie un transfert de compétence du milieu environnementale d’un individu vers les sources bio-physiques de son humanité et cela à des fins de faire corps. L’environnement est toujours là mais en simple pourvoyeur des moyens physiques permettant à l’esprit de se doter de données relationnelles. Ce qui doit compter est la conception claire d’une origine de la conscience humaine au sein d’un traitement intelligent des informations que la personne fabrique en conscience. Il s’agit d’un pari pour chacun de se donner la faculté de vivre par lui-même et non par devers lui, dans l’idée d’être une personne ponctuellement corrélée mais en toute indépendance d’esprit.
Une culture peut être intrinsèque à la connaissance de Soi sans être pour autant coupé d’un milieu d’existence. C’est donc l’avènement d’un libre-arbitre qui est souhaité pour l’esprit de l’être humain, un véritable libre-arbitre en la réalité d’un esprit humain et non d’une représentation de soi dont le mode de vie dépend d’un fonctionnement média mis en place par des systèmes de gestion politiques exogènes. L’aventure n’est pas si simple, car de nature la personne ne peut s’en faire qu’une idée et il est aisé maintenant de comprendre que le contact direct avec la nature n’existe pas. En effet toute conscience d’un fait naturel, l’est par le résultat d’un fonctionnement de l’esprit qui est sous tendu par une intelligence dont les informations sont construites au sein d’une structure de données, qui elle n’a rien de naturelle car elle est forcément polarisé par la culture de son environnement humain.
Un réel singulier dont l’esprit sait par conscience de lui-même, qu’il ne peut accéder à une conscience individualisée et centrée qu’en accordant une architecture autonome aux données, ce qui ne peut être réalisé en pensée, que par l’invention d’un hologramme de données mimant le fonctionnement du monde qui l’entoure. A cet hologramme de données humaines, dont la réalité psychologique se manifeste par une conscience individualisée et centrée, il est possible à cet esprit humain de se reconnaître lui-même comme soustrait de toutes polarisations de l’environnement et ainsi manifester un nouvel état, un reflet de l’âme du monde avec qui il est en relation perpétuelle. Il est donc possible à ce stade qu’un corps physique puisse manifester des propriétés et des comportements que seuls les objets quantiques de laboratoire font actuellement.