Le mouvement doit pouvoir fusionner avec la conscience pour pouvoir donner à l’esprit les informations de sa compréhension d’elle-même. Cela octroie à chaque homme le pouvoir d’un droit séculier à devenir ce qu’il doit être dans une âme naissante produite par l’interaction de son corps avec son environnement. L’esprit individuel est un média dynamique d’une énergie toujours prompte à devoir s’approprier des réalités d’un corps et de son environnement, pour instaurer des prises de conscience toujours plus globales de la réalité. Par la conception de lois générales sous la forme d’archétypes dont l’esprit va en animer les décrets de réalité grâce aux prises de conscience.
Il faut approcher la nature de la conscience comme une perception d’un monde sans dimension physique, ni spatiale, ni temporelle. Pour accéder à cette conscience, cela ne relève pas d’une sensibilité mais plutôt d’une approche d’un monde inconnu, sans autre description que celle d’une réalité sans dimension et sans bord dont la texture n’est ni claire ni sombre, juste indéfinissable. L’hyperespace n’est pas une bonne définition pour lui car elle laisserait présager une extension d’espace que l’on ne retrouve pas dans sa perception. L’intelligence d’esprit est cette propriété qui consiste à délivrer des profils psychologiques de compréhensions, qui ouvrent la voie à ce que nous ne savons pas.
Son but est de donner l’espace aux émotions par une sensibilité accrue à leurs survenues. Nous verrons qu’il s’agit d’un véritable territoire de sensibilité, délivré par l’intelligence d’esprit sur des points focaux de l’existence. Cette sensibilité est séparée de l’environnement par l’activité des sens à faire corps d’un présent, alors que la sensibilité ouvre à l’utilisation d’une énergie émotionnelle. Même si les connaissances sont partielles ou parcellaires, ce qui compte est la recherche de cohérence de leurs organisations pour les faire s’approcher d’une prise de conscience.
Il va alors délivrer la perception par une sensibilité faisant office de sas d’entrée aux émotions d’une âme naissante de l’intérieur du soi connaissant. L’âme communique par des émotions à condition qu’elles deviennent formelles, ce qui en fait le véritable pourvoyeur des pensées dont le langage articulé n’en représente que la forme triviale. Enfin sa perception physique ne donne pas d’elle une forme limitée dans le temps et l’espace ce qui l’apparente à une impression de radiation sans être véritablement une radiation, mais plus prosaïquement une possible diffusion. L’absence de frontière dans la nature de la conscience et les contours diffus de l’âme individuelle laisse donc suggérer une communication entre ces deux « corps ».
Celui-ci lui fait connaitre les rapports au monde naturel des phénomènes et introduit au mécanisme d’espace-temps. Il est lui-même alloué aux données de la conscience par l’opération mentale de la relativité absolue des phénomènes dynamiques de l’univers, qui sont rendus perceptibles par les informations de leurs événements. Nous pouvons ici entrevoir le rapport que l’âme individuelle entretient avec la conscience, et ce que nous pouvons savoir est que le corps joue le rôle d’un catalyseur physique au travers du processus cognitif gouvernant l’ensemble des comportements de la vie existentielle. Ce qui se laisse penser de tout ceci, est que l’interaction d’une personne avec son environnement est le moyen de produire des informations servant la reconnaissance d’une identité de vie, en l’occurrence celle d’une nature humaine fondamentalement consciente.
Il n’est donc pas impossible que l’individualité par la forme définisse un contenu primordial en même temps que d’avoir des multiples aspects phénoménologiques. C’est ainsi que nous pourrions reconnaître les phénomènes naturels comme des médiateurs de ces réalités interdimensionnelles. Les phénomènes naturels ne seraient donc que des événements d’un espace-temps, qui permettraient de nous relier au territoire ouvert de la conscience par la forme qu’ils prennent lors de leurs apparitions.