Le processus de transformation personnelle


Le processus de transformation personnelle est le processus d’individuation qui ne doit pas être confondu avec la production d’une réalité individuelle. Il ne s’agit pas ici de la fabrique des individus mais plutôt d’accéder par la liberté fonctionnelle, à l’individuation d’un être humain. Cela se fait au travers de la transformation d’une inconscience passive individuelle vers une conscience individualisée et centrée qui manifeste la fabrique d’un acteur. Cette forme de process doit être réalisée du fait de l’existence d’un potentiel de réalisation dont chaque être humain est dépositaire lors de sa naissance.

Le réel est une dualité et l’imaginaire est une unicité chez un être humain conscient de son potentiel mais inconscient de lui-même. Chez un être conscient de lui-même le réel est une unité en somme d’actes et l’imaginaire est dualité en modalités de perceptions. Faire vivre au sens physique du terme une conscience active de soi donne en conséquence l’objectivité thérapeutique, source de normalisation des processus vitaux qui sont à l’origine des connexions au réel. Au micro-mouvement physique corresponds l’animation corporelle apportée par la transformation du vivant en conscience, alors que des nouvelles capacités cognitives vont apporter la possibilité de donner sens à de futures représentations du réel.

Cette transformation sociale se fait au travers d’une détection des intentions que les auteurs, y compris soi-même, de représentations auront bien voulu y mettre. Soit l’observateur va y voir une apologie si sa pensée est déterministe, soit il y voit une dénonciation d’un biais ou d’une dérive si sa pensée est constructive. D’un côté il y a prévalence d’un instinct comportemental, de l’autre il y a un choix de privilégier l’intuition psychologique. C’est à cela que sert une conscience active, découvrir et construire l’intelligence qui est à l’œuvre dans la fabrique du réel.