L’éveil et la conscience relative

Nous partons ici d’un constat scientifique, à savoir que les propriétés physiques de n’importe quels phénomènes se calculent, puisque nous pouvons les reproduire. Il est donc possible que la première appréhension de la mesure, soit le fait d’une perception par l’esprit d’un volume, le volume corporel. Cette perception suit le principe d’éveil personnel, car l’éveil semble relever d’une conscience relative. Si le principe matériel prends naissance par la perception d’un volume corporel, alors cela veut dire qu’il prend son essence dans l’existence des codons de l’expression génétique individuelle .

Dans cette même direction, nous pouvons postuler que l’expérience directe, qui suit l’expérience psychologique, sois l’oeuvre d’une connaissance directe. Nous aurions alors ici le véritable inconscient individuel dont la nature profondément chaotique, serait un appel à la structuration rythmique, première organisation à concéder de l’information. Une analyse retro-inversée peut nous amener à comprendre que les processus par lesquels cette énergie est canalisée, peuvent-être entachés de dysfonctionnements ce qui peut occasionner des pathologies psychiques diverses. Elle se constitue au gré des agrégats d’informations pertinentes, en regard de la conscience primordiale et c’est à l’architecture cérébrale de montrer cette organisation fluctuante.

L’esprit doit pouvoir trouver une logique en accord avec la perception de la conscience primordiale, elle-même en regard de la conscience universelle . La disponibilité des fonctions biologiques, en accord avec l’holographie fonctionnelle , donne à l’esprit une constitution organique pour concevoir le schéma logique d’utilisation de cette énergie . La sollicitation de ces réponses est donnée par l’induction de comportements individuels, suite à la confrontation entre une conscience primordiale et une conscience commune . Pour porter ces connexions émergentes, il faut produire une quantité de cellules neuronales pouvant les réaliser, et c’est au jeu fonctionnel des données physiques de la réalité individuelle, qu’impose la responsabilité d’induire un codage génétique à l’origine des possibilités biologiques, qui soient nécessaires à l’organisation métabolique des cellules organiques d’un corps physique.

Mais pour cela il faut l’équivalent d’un compilateur permettant la traduction d’un schème cohérent, sur le plan logique, à un schème compréhensible, par les molécules d’ADN. C’est par l’entremise du système chimique acido-basique, que le couplage électrodynamique cellulaire va entraîner les réponses réactives des ADN cellulaires . Et c’est ainsi que la nécessité en entités biologiques, de type cellulaire et organique, va trouver son schéma directeur de développement d’un organisme vers un corps humain individuel. Nous parlons ici d’une intelligence en mouvement, ayant appris le chemin de l’indépendance au travers de l’expérience biologique.

Il est donc celui par qui le développement d’une conscience relative organique trouve son périhélie cardiaque en se transformant en conscience indépendante par le jeu d’un esprit autopoïétique. En effet, nous ne pouvons avoir une cohérence fonctionnelle et donc une constitution viable, que si l’ensemble des cellules d’un organisme se coordonnent en un seul corps reliant l’ensemble de leurs activités biologiques aux réalités physiques du comportement de ce corps. S’il se trouve que l’esprit utilise le cerveau, il n’en est en aucun cas le produit car il est avant tout issu d’une coréalisation d’une réalité universelle se constituant, dans laquelle s’exprime sa conscience.