L’hypothèse de l’humanologie clinique est que dans une vérité nous vivons par le psychisme des autres êtres (animés ou inanimés) et nous existons par un corps dématérialisé (le fonctionnement humain) ce qui fait de notre corps physique et de notre esprit …… Une personne pleine de ressources. Pourquoi un constat si optimiste ? Pour en trouver des éléments de réponse, il nous faut plonger dans la relation personnelle à l’environnement.
C’est le rapport physique à l’environnement qui nous laisse le choix de l’instinct pour mobiliser nos facultés d’intelligibilités des situations. C’est par la mise en situation au présent que s’opère la révélation des qualités du fonctionnement humain, dont va émaner les caractères réactifs de la personne. Si nous nous faisons confiance, alors l’intelligence délivrée par le fonctionnement humain crée l’adaptabilité circonstanciée de notre réalité physique. L’esprit omniscient est donc une capacité de générer des réponses comportementales efficientes rendues nécessaires par l’exigence de la situation. C’est de cela que rend compte l’état corporel et c’est de cela que nous pouvons en inférer une morbidité comme une vitalité individuelle.
Se trouver en situation induit forcément une fonction, mais laquelle ? Lorsque nous percevons une situation, nous la mettons en « volume », c’est-à-dire que notre esprit lui octroi un statut spatial dans le référentiel correspondant au type de situation vécue (physique, émotionnelle, intellectuelle, consciente). Cette opération de l’esprit est le résultat d’une déduction afférente à la position que nous avons dans ce volume de données informatives et dont le comportement d’adaptation en manifeste la traduction. En cet endroit de la situation vécue, la parole n’est pas accessible, par contre l’émotion qui est le langage naturel de l’inconscient est générée par les comportements corporels qui vont alimenter une communication non-verbale d’origine télépathique, qui sera intégrée comme des pensées personnelles de la situation. Le lieu de ces pensées est cérébrale et se réfère aux ondes cérébrales du récipiendaire, nous sommes alors au cœur de la formation des objets psychiques.
Dans les ressources personnelles un autre monde existe, celui délivré par la faculté de conscience. L’intérêt supérieur de soi-même est de révéler qui nous sommes pour permettre l’action de création. L’âme sociale n’existe que par les traces que laisse l’empreinte de l’engagement social d’une personne. Au concept d’âme personnelle correspond une connaissance de soi, à celui d’âme humaine correspond un savoir de soi, à celui d’âme naturelle correspond le concept de soi et c’est à ce niveau que s’accomplie la création d’actes de conscience. C’est ainsi que l’esprit se dote d’un instrument d’intégration des « quantités » de sens.
La relation conscience-conscience qui représente le stade pratique final d’une réalisation personnelle est le transfert par l’intelligibilité des comportements émotionnels, d’une intelligence émotionnelle induite à l’origine de la saisie consciente d’une autre conscience par connaissance. C’est ainsi que se construit la conscience globale systémique, en intégrant un Soi de l’environnement. Concrètement, un génome individuel, au travers de ses multiples ADN cellulaires, va pouvoir communiquer grâce à la stimulation corporelle d’un volume de pensées sous la forme d’onde radio et donner ainsi le vecteur de conscience globale à la reconnaissance consciente d’une conscience individuelle. Ce processus s’établit sous la forme d’un fonctionnement humain stabilisé, dans un corps matériel et un esprit immatériel, adaptés à la dimension du vécu personnel dans un présent donné.