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La Santé


Qu’en est-il de la santé médicale actuelle ?

En évaluant les fonctions des organes du corps humain, on établit une valeur et une mesure de tous les éléments observables. En réalité, ce traitement est efficace pour restaurer la santé tant que le symptôme est supposé lié à sa cause. Cependant, le symptôme reste subjectif tant qu’un agent pathogène n’est pas identifié par un test biologique. Si on ne traite pas le symptôme comme une information, alors nous cherchons un agent causal pour en faire une donnée exploitable. Ainsi, on ne soigne plus une personne malade à travers son corps, mais un corps privé de sa personnalité. Quand une personne est en bonne santé, elle s’exprime pleinement et c’est ce qui en montre toutes ses ressources.

Nos actions définissent la santé. Choisir de se concentrer sur la pathologie, c’est ignorer l’individu et ne pas encourager le développement des capacités humaines. Cela inverse les valeurs en privilégiant l’aspect social au détriment de l’évolution personnelle.La santé peut être un objectif, un résultat escompté grâce aux moyens employés pour l’atteindre. Avant cela, nous devons comprendre ce qui nuit au processus de maintien de la santé. Une fois ce processus rétabli, il a plus de chance de retrouver son intégrité s’il s’éloigne de sa norme fonctionnelle, ce qui assure sa vitalité. Cela révèle le mécanisme d’apprentissage lié au développement du discernement psychologique. Ce comportement, produit au sein du processus, permet de donner du sens en reconnaissant les flux. La régulation de ces flux est une réalité physiologique concrète grâce à l’organisation nerveuse. Une caractéristique notable des astrocytes est leur disposition à former des réseaux de communication dans les tissus, permettant de répartir et d’accumuler, entre autres, le potassium. Dans d’autres articles, nous verrons comment la qualité des messages nerveux dépend de l’organisation du tissu nerveux, elle-même définie par la motilité rythmique organique.


Dans ce contexte, on cherche à affiner la perspective du praticien dans sa relation thérapeutique. Le thérapeute reconnaît que le patient traverse un état psychique instable, souvent accompagné d’un sentiment d’impuissance face à la dégradation de certaines fonctions corporelles ou psychologiques. Chaque cellule du corps réagit à son environnement immédiat selon son information génétique. L’amplitude et la fréquence sont intrinsèquement liées dès que le temps entre en jeu, c’est-à-dire lorsque leurs conditions d’existence sont réunies.Le processus biologique fonctionnel se manifeste à travers la motilité rythmique organique. Une remarque s’impose pour enrichir notre compréhension : un tel processus ne peut exister que grâce aux échanges constants avec son environnement. La personnalité se définit toujours en fonction de l’environnement dans lequel elle évolue.Dans le chapitre sur la pathologie, nous avons vu que la détérioration de la santé résulte de la modification des flux constitutifs du processus biologique fonctionnel. Pour comprendre la restauration de la motilité rythmique organique, expliquons ses bénéfices. Nous avons montré que les flux du processus sont représentés par le système de corrélation biologique, soumis à une modulation fonctionnelle permettant la création progressive de mécanismes autorégulateurs et l’autonomie.

Physiologiquement, l’autonomie se manifeste dans le système nerveux par la création de nouveaux schémas de régulation des flux, ce qu’on appelle la plasticité cérébrale ou la création synaptique. Cela permet au système nerveux de libérer de l’espace en éliminant les connexions stabilisées. Cependant, cet espace n’est pas toujours disponible là où il est le plus nécessaire. Grâce au développement organique tridimensionnel, favorisé par la motilité rythmique, l’expansion du tissu nerveux améliore l’organisation de l’environnement neuronal. De plus, l’alternance des flux et reflux du liquide interstitiel cérébral, générée par la motilité rythmique, privilégie la croissance optimale des dendrites neuronales. Les cellules astrocytaires, grâce à leur capacité d’organisation structurale, optimisent la connexion fonctionnelle. Ce sont ces éléments qui influencent l’évolution de nos comportements pour concrétiser le processus biologique. Dans ce contexte, toute personne souffrante retrouvera la santé avec la restauration de la motilité rythmique, simplement en normalisant les dispositions du processus biologique.

Définir la santé publique, c’est d’abord établir une référence pour le fonctionnement psychologique et biologique de l’être humain face aux pathologies. Cette valeur doit être explicite, car elle est omniprésente dans l’activité humaine. Il est important de noter que l’activité naturelle précède la formation des sociétés. Une politique de santé publique consiste à diffuser la connaissance des limites de l’exercice physiologique humain. Il est entendu que ces limites évoluent avec notre compréhension du fonctionnement humain à un moment donné de l’histoire. Cependant, c’est à la santé de définir ces contours.

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