Nous avons vu précédemment que la vie est communication, c’est-à-dire recherche de relations conscientes avec les différents milieux qui composent l’environnement. La réalisation de cette communication établie le mode de vie à l’origine de l’expression des caractères naturels de l’homme (ceux qui ne sont ni acquis, ni innés, mais conçus). Nous pouvons donc écrire que se sont les caractères génétiques d’un fonctionnement humain qui font circuler le flux universel de conscience de Soi. Cela implique donc de revisiter les conditions locales de la matière qui nous constitues et ainsi relever quelle est la nature des distorsions qui établissent les déterminismes en mémoire. N’oublions pas que le but final d’un esprit individuel est sa reconnaissance et la conquête de son unité.
L’obligation contemporaine de transférer les capacités d’organisation du quotidien aux travers de l’omniprésence des institutions sociétales gouvernées par une classe de dirigeants, cantonne les non-représentants à des fonctions d’administrer. La seule action possible dans ce cas va dépendre étroitement des possibilités économiques et sociales dont la personne va disposer, ce qui subtilement s’insinues au niveau le plus profond de l’éducation tant privée que publique, par des codes sociaux parfaitement efficients. Toutes ces conditions font de la personne humaine un individu lambda qui se voit octroyer une citoyenneté et une démocratie comme environnement (dans le meilleur des cas), pour lui donner l’illusion d’une liberté de choix et de mouvement. Ces conditions sont celles de l’origine d’un statu individuel, un anonyme par excellence même en étant dépositaire d’un nom propre.
En fin de compte, il nous faut bien établir un socle de conscience individuelle, virtualité qui relève du statut des religions, affaire parait-il privée. L’individu se caractérise par son absence d’intérêt sur les origines de sa condition existentielle d’être humain, ce peu de cas n’a qu’une seule finalité institutionnelle ; la mise en place d’une absence de volonté de devenir conscient par soi-même. Ce constat n’est pas réjouissant, mais il a le mérite de nous montrer clairement que le monde est orchestré, en grande partie à l’exclusion de toute conscience de nous-mêmes.
Tout est fait dans la communication ou les informations grand publique pour que nous ayons les pires difficultés pour savoir qui orchestre véritablement le monde et comment. Bref, que nous demeurions inconscients de notre devenir même si chaque jour, l’appel de l’engagement individuel est stigmatisé sans les véritables informations qui nous permettent des actions pertinentes. L’évolution de conscience est bien une affaire personnelle qui demande une vraie éthique, et peut largement être du ressort de n’importe quel être humain à condition de le vouloir.
Nous parlons souvent de « Dimension » dans l’humanologie et il semble qu’il est temps d’en préciser la terminologie. Comme constituant de tout objet physique, la matière est essentiellement une question de vibration (la vibration définit le niveau d’énergie contenue dans un objet). La Dimension dont on tient compte ici est un niveau d’énergie de vibration qui corresponde à une quantité arithmétique de mouvements infinitésimaux. Ces vibrations sont à l’origine d’une géométrie d’objets dotés de représentations spatiales. Donc le temps-espace (nous verrons pourquoi cela n’est pas écrit comme de l’espace-temps) d’une Dimension, correspond à un niveau quantique d’énergie vibratoire qui est situé dans le temps (possibilité d’apparition) et se voit doter d’une forme géométrique qui représente une fraction d’espace.
Alors pourquoi une définition quantique d’un niveau d’énergie dimensionnelle ? Parce que nous nous situons dans un milieu où toute variation de niveau d’énergie est bornée par un champ magnétique ondulatoire qui lui fait adopter une progression en escalier, d’ou sa quantification. Ceci est un principe général que l’on retrouve à tous les niveaux de l’organisation dimensionnelle, de l’infiniment petit à l’infiniment grand (un paramètre que nous qualifierons de fractal au sens d’une règle qui ne change pas lors d’un changement d’échelle). Nous verrons que les applications pratiques et théoriques sont nombreuses et ont l’heureuse tendance à être résolutives des problèmes les plus complexes.
Alors pourquoi l’être est connaissable par la raison humaine ? Parce que nous arrivons à un niveau de connaissance physique qui nous permette de considérer le champ de conscience personnel comme contenant tout ce qui peut être là par existence. Cela signifie que le paramètre de durée du temps peut céder la place à un paramètre cyclique, définit par les dimensions de vibrations physiques des objets de l’environnement. Cela signifie aussi qu’il s’agit ici du mécanisme qui donne lieu à des apparitions, en conscience, d’événements personnels qui ne nécessite nul besoin de déplacements dans l’espace pour les vivre, seulement d’en être conscient. Cette nouvelle lecture attentive de la Réalité, ouvre les horizons d’une maîtrise complète de la matière-énergie comme moyen de compréhensions et de réalisations les plus concrètes qui soient.