C’est par les informations d’un intellect libre d’association de pensées qu’un fonctionnement humain peut s’affiner, dans le contexte d’une source intelligente de conscience universelle. Ce que nous percevons dans l’instant du temps, c’est un champ sensoriel conditionné par nos pensées, qui représente un état de conscience formel de l’espace de vie. Cet espace est sculpté d’informations issues de nos pensées qui rendent intelligible notre rapport à un espace-temps d’interaction entre notre esprit et son environnement. Ce point de vue est relatif, comme n’importe quel point de vue dont le centre est conforme à tout être conscient.
Nous ne pouvons à ce stade discerner si la réalité que nous vivons est empreinte d’un système de valeurs communes à tous les êtres qui partagent cette réalité, ou si la réalité que nous vivons/expérimentons est du ressort d’une composition personnelle. Pour le savoir il nous faut nous détacher des comportements d’interaction réalisés dans notre présent. Nous avons déjà compris que notre point de vue est celui de notre conscience projetée sur l’environnement. Mais ce que nous ne savons pas, c’est ce qui détermine le choix de tel ou tel type de rapport avec cette réalité (personnelle ou commune). C’est l’intuition, plus particulièrement la pratique du sens de l’intuition qui va diriger rétroactivement, par ses informations, notre esprit vers un choix précis de point de vue.
Sachant que l’intuition ne peut s’exprimer que dans les instants précédents l’interaction, l’esprit ne peut qu’au mieux préparer celle-ci (l’interaction bien sur). C’est à ce niveau de fonctionnement humain, que la tournure de l’esprit prend l’angle le plus pertinent pour la conscience, par une conception de l’espace-temps qui soit la plus réelle possible pour elle. Sur ce plan, l’esprit n’a d’autre choix que d’utiliser tout ce qui peut faire information d’une réalité en train de se vivre. Vous l’avez compris, l’espace et le temps sont les protagonistes d’une information qui fait point de vue singulier. Le paradoxe est double, en premier, l’information est par définition toujours subjective par son mode d’apparition, en deuxième, c’est par le point de vue que procure une information qu’une subjectivité se transforme en objectivité personnelle, si elle sert le système de valeurs et de croyance qui forme l’état de conscience individuel d’un présent. En d’autre terme, une information n’est objective que si elle incarne une part de la conscience personnelle dont elle manifeste la subjectivité humaine.
D’où vient l’intuition ? De la succession d’espace temps du corps comparé à l’espace-temps de l’environnement précédent l’interaction, vue comme la confrontation de deux types d’espace et de deux types de temps de sens contraire. Les informations successives de ces interactions forment le sens de cette intuition et contribue à constituer la nouvelle interaction de l’espace-temps du corps et de son nouvel environnement, pour un nouvel état de conscience à venir. Nous avons vu que l’espace-temps est le lieu d’un rapport d’où émerge un point de vue sous la forme d’une information, donc nous avons à faire à deux informations venant de deux points de vue opposés. Il n’est pas interdit de penser que lorsque ces deux informations forment deux points de vue strictement opposés et inversés, nous ayons affaire à une information quantique exprimant une intrication de deux espace-temps. Une façon de relier deux facettes du monde (personnel et pluriel) pour établir un état de conscience de soi.
C’est cela l’intuition, une intelligence fluide constituée d’informations qui n’ont de réalité que par des espace-temps opposés et consécutifs qui les font émerger, et que la conscience tente de réunir. A ce stade que croyez-vous que l’esprit soit ? L’établissement d’une organisation entre la succession d’espace-temps d’origine endogène (individuelle) et la succession d’espace-temps d’origine exogène (l’environnement) dans le cadre d’interactions successives, l’esprit c’est tout cela ensemble. C’est de cette façon qu’une intelligence s’organise en devenant fluide pour assimiler la conscience des deux points de vue et ainsi créée la matière de soi par augmentation de conscience.
L’intelligence fluide est donc une capacité naturelle à produire des solutions physiques, qui permettent de gérer les espaces en fonction du temps manquant de la conscience, par la constitution d’un fonctionnement physique adapté aux dimensions de l’expérience de vie conférer par le niveau de conscience qui fait advenir une conscience d’âme individuelle. L’intuition permet la connexion fonctionnelle de la constitution individuelle consciente à une réalité de conscience universelle. Celle-ci lui sert de source de réalité par l’effectivité d’un sens de l’intuition dont se part le fonctionnement humain.
Mais seule l’identité centre ce nouvel état de conscience par l’encodage des informations sur la sommes des points de vue du passé, du présent et du futur assimilés. Nous sommes dans ce que l’on appelle en physique de l’infra-quantique, représenté par des règles contextualisées issues du traitement des informations des espace-temps. Ce sont des données de la conscience qui exercent des contraintes quantifiées sur une énergie universelle, sous la forme de pensées cognitives (formelles ou/et émotionnelles). Nous sommes donc des êtres humains plein d’essence psychologique et vide de substance physique établie, d’où cette caractéristique primordiale de notre vie, d’être l’instrument d’une psychologie évolutionnaire dont la partie physique est encodée sous la forme d’une identité relative en constant devenir.