Le germe de l’esprit est constitué d’un format d’espace-temps conscient, qui est l’exacte réplique de la figure abstraite d’une existence matérielle dont la forme peut être un corps humain. Il n’y a rien qui puisse contredire le fait que des organes des sens, puissent en donner une représentation comme un espace matériel en forme de corps. Puisque nous en sommes au début d’un développement de prise de conscience par un processus d’esprit, l’interaction avec son corps physique, permise par la conscience sans forme, ne peut-être qu’à l’origine des premiers qualia donnant les indices d’une reconnaissance de soi-même. Du mécanisme embryonnaire d’un développement d’une cellule fécondée, jusqu’au développement d’un corps vivant mature, l’esprit inconscient de soi en est le centre directeur, mais aussi l’embryon de son intelligence. Ce nouveau format d’espace-temps psychique, va devenir l’instrument d’un fonctionnement humain que l’on retrouve dans les régulations des fonctions vitales d’un organisme. Le fonctionnement humain débute dans un confinement inconscient de sa propre réalité, et permet à l’esprit de prêter aux éléments naturels une constitution génétique, à des fins de représentation universelle d’un corps polarisé par sa filiation héréditaire.
Voyons maintenant, comment expliquer un développement corporel, à l’aune de l’introduction d’une énergie photonique. Nous avons fait allusion dans un article précédent, de l’existence d’un ADN fantôme, constitué d’un regroupement continu de photons apportés par les vortex mécaniques des ondes de torsions. Cet ADN photonique permet d’ioniser l’ADN physique pour des processus chimiques. Tout ce qui peut exciter un composant atomique, vient d’un apport d’énergie photonique précédée par une réaction aux vortex mécaniques des ondes de torsion. Nous avons vu aussi qu’une désintégration naturelle d’un noyau atomique provoquait l’émission de photons. Des molécules comme l’ADN, sont donc sujettes à des excitations, comme peuvent l’être n’importe lequel des atomes de n’importe quelle molécule. Hors la capacité chimique des atomes est liée à la forme ionique de ceux-ci, ce qui en assure des possibilités de constructions matérielles.
Donc, le flux de constitution qui va des propriétés physiques aux propriétés chimiques, est lié à la possibilité du comportement ionique des atomes eux-mêmes. Ce flux est entretenu par les apports continus d’excitation photonique des noyaux atomiques et du comportement de l’ADN fantôme, ce qui à ce stade est aussi valable pour les autres molécules. Cette instabilité permanente ne peut être concevable que par un mécanisme de stabilité structurelle, dirigée par les propriétés électriques des molécules, sous peine de désintégration de l’ensemble. Nous avons ainsi dans le temps, une constitution physique évolutive, dans un développement auto-centré par une intelligence comportementale, que l’on doit initialement à l’action des ondes de torsion et à ses conséquences gravitaires. Cette constitution s’individualise à tous les niveaux, par l’implication des propriétés physiques des différents matériaux à l’origine des fonctions exponentielles d’un organisme vivant.
La question que l’on peut se poser, c’est d’où vient cet ADN fantôme ? Du même mécanisme universel de génération des photons, les vortex mécaniques que nous avons déjà vus et c’est à eux, que nous devons la forme hélicoïdale de la molécule d’ADN. Les vortex mécaniques du milieu spatial sont responsables des ondes de torsion mécanique, qui se manifeste en vrai temps réel par interaction entre des objets physiques, et en provoquant leurs mouvements angulaires (le spin des particules). Rappelons que le vrai temps réel n’est instantané que si nous ne tenons pas compte du temps négatif, celui au-delà du zéro de l’horloge, soit le temps manquant à la conscience qui est aujourd’hui qualifié de temps imaginaire. Ce mécanisme physique est responsable du changement de configuration atomique (ce que l’on appelle les orbitales électroniques), en provoquant l’apparition des photons dont les conséquences sur les atomes concrétisent le changement de configuration, pour leurs ionisations. Ceci crée une chimie offrant des capacités physiques de structure des molécules, qui sont le reflet de l’énergie des photons absorbés. Nous ne sommes pas à l’origine constitués de processus biochimiques, mais physiquement constitués des produits d’une énergie photonique, sur des matières qui font processus biochimiques par des propriétés physiques, et dont l’impact fonctionnel va dépendre d’un fonctionnement individuel d’une conscience génétique à dévoiler la véritable nature constitutive.
Ce processus ne peut s’enclencher qu’au travers d’une dématérialisation consciente des comportements physiques du corps, sous la forme d’une intelligence computationnelle de celui-ci. Cela dépend alors du milieu dans lequel évolue ce corps, et pour nous humain ce milieu est naturel. Les effets dialogiques dus à la reconnaissance par la conscience de deux domaines différents, en la personne d’un corps physique et de ses comportements, est à l’origine d’une intelligence comportementale de prise de conscience de l’articulation de l’un par rapport à l’autre et vis-et-versa. De cette communication est générée des savoirs dont l’un s’adresse au modèle cognitif d’une gravitation à effet variable. C’est ici que le format d’espace-temps psychique issu de la reconnaissance consciente des qualia, permet de concevoir un mécanisme de relativité entres eux, comme nature d’un esprit en fonctionnement. Cette compréhension dévoile les propriétés d’une conscience non relative et non quantique, par sa nature de milieu commun aux deux domaines. Il est donc possible de prétendre à la reconnaissance d’un Moi conscient, au travers de l’existence fondatrice d’un corps humain animé.
Voici comment nous voyons le fonctionnement humain, qui est en fait un fonctionnement d’esprit conscient. Il s’agit de considérer celui-ci comme l’optimalité d’une intégration fonctionnelle d’un processus fondateur d’une réalité humaine, vivant au sein d’un environnement dont il dissocie la totalité de ses relations. Un fonctionnement humain est donc le seul maître à bord d’une existence individuelle, au travers du fonctionnement d’un esprit qui est amené à gouverner la totalité des qualia responsables de la reconnaissance de sa propre existence. Ce qu’un être humain manifeste, se situe dans des flux dont sa conscience est le récipiendaire, et ce uniquement par la reconnaissance par celle-ci d’une réalité qui l’anime. En aucun cas l’être humain est l’auteur de cette conscience, seul il a la certitude d’en bénéficier et ce que son esprit puisse en subodorer, c’est qu’à un moment il puisse l’incarner par son existence. C’est l’enjeu direct d’une mise à jour d’un Moi conscient non psychologique, mais soutenu dans sa réalité par sa position au sein d’un univers de phénomènes, fait de mondes dimensionnels.