L’esprit psychique correspond au stade évolutif d’un être humain dont l’interprétation de soi, comme entité consciente émergente d’un fonctionnement biologique de la vie, doit être dépassée. La réalité biologique d’un corps animé est le résultat d’une interprétation des facteurs causaux des maladies sociales. En soi il ne s’agit qu’un d’un objet de synthèse dont l’intégration consciente montre ses limites. C’est de cette interprétation que l’on est amené à inférer une continuité évolutive entre les espèces, qui fait de l’homme un animal supérieur à l’endroit de facultés cognitives, que l’on juge supérieures aux comportements des animaux. Il s’agit d’une erreur due à l’incapacité de penser l’évolution d’un esprit de conscience, qui nous amènes dans le cercle vicieux du biomimétisme dont le fondement théorique nous plonges dans l’appauvrissement des choix dimensionnels de l’expérience humaine.
La suprématie de l’image visuelle dans la communication et la simulation des observations naturelles, nous coupes des possibilités offertes par la dimension sonore des percepts auditifs, que nous dénigrons en les qualifiant d’états émotionnels ou d’états irrationnels lorsqu’ils s’inscrivent, soit dans une situation concrète sensible, soit dans une situation abstraite intellectuelle. Cette réalité renvoie de fait à la seule dualité possible, pour l’existence d’un être humain, celle d’être à la fois un corps et un esprit sans jamais être les deux en même temps.
Une autre réalité se fait jour aujourd’hui, celle de considérer l’interprétation de soi comme un simple niveau de compréhension de l’esprit, à se connaître lui-même au travers d’un cheminement conscient. Le corps physique n’est plus envisagé comme un organisme biologique, mais comme un corps de matières physiques, dont la communication des différents états locaux passe par la naissance d’informations cognitives, dont leurs cheminements s’opèrent dans une supraconductivité globale qui permet l’émission d’un hologramme représentatif des différents états d’esprit d’une personne humaine. Cet hologramme comporte pour sa formation, tous les résultats de l’ensemble de tous les sens qui donnent la possibilité de faire de l’information une représentation vivante. Nous parlons ici de la genèse des conditions d’émergence des fréquences matérielles en conscience, qui donnent lieu à l’utilisation des différentes informations quantiques des quantités de matières d’un corps physique. Ces informations, nous l’avons vu, sont les qualia qui font le lien avec l’émergence d’une conscience de soi.
Alors pourquoi un esprit psychique ? Parce que ce n’est plus un organisme qui porte en essence la vie chez l’homme, mais les qualia qui montrent à la conscience un intérêt supérieur de soi-même à transformer un corps physique en différents accords de fréquence de résonance, avec un milieu naturel. Ceci est un nouveau paradigme de compréhension, sur lequel nous nous appuyons pour donner à l’information le caractère d’une entité vivante, parce qu’elle est la quale qui fait conscience d’une partie d’un corps physique en instituant le soi à partir de matières différentes. Revenons sur la définition d’une quale, dont le pluriel est « qualia » ; c’est à la fois une propriété de la perception et un phénomène psychique. Elle à la propriété d’être une qualité qui détermine la spécificité d’une chose, en l’occurrence d’une donnée sensible. L’erreur est de penser qu’elle puisse appartenir à un domaine séparé de la physique naturelle. Hors son essence est profondément naturelle, mais ne peut être mise en regard d’une perception que dans la forme d’une information vivante qui est par nature une information quantique, c’est-à-dire énergétique.
L’expérience de soi existe, mais elle ne peut devenir consciente que par l’acceptation de l’existence d’un temps manquant à la conscience pour en établir sa complétude. Ce temps est un temps négatif, il n’est mesurable que si l’on accepte d’ouvrir la notion de temps d’horloge, qui sert à comptabiliser les actions dites d’interactions individuelles, aux actions qui sont l’oeuvre au sein d’un esprit. C’est ce que l’on appelle communément des actions de pensées. Le temps manquant se conquière comme peut le faire un athlète quand il court contre la montre. La différence, c’est que l’esprit n’utilise pas un corps physique pour déployer des comportements adaptés à une situation, comme ceux qui sont à l’origine de la demande de performance pour un but qui est celui des instances dirigeantes de sa mise en situation. Non, ici l’esprit se guide de qualia pour établir la fonction cognitive qui va lui faire rejoindre cette possible complétude de conscience avec lui-même. Et cette fonction cognitive est la création de mots.
Hors il se trouve qu’en faisant de la sorte, l’attention que porte la personne à réaliser ses perceptions donne à l’esprit les moyens physiques de constituer les informations nécessaires à la restitution de qualia dont il a besoin. Cela ne peut être réalisé que par la fabrication d’informations quantiques, issues de la modification des matières constitutives du corps physique qui sont soumises aux différents champs de torsion, emplissant l’espace de son corps et de son environnement. C’est ici que le jeu de la relativité universelle et de la gravité variable, entre dans la composition de l’information quantique. Le niveau de conscience atteint par l’esprit grâce à l’utilisation des qualia, va faire progresser une maturité perceptive qui se trouve ainsi déterminée par la compréhension de la nature réelle de l’espace-temps. Cela fait entendre la possibilité physique d’une transmission d’informations quantiques de nature supraconductrice au sein même du corps. En effet la compréhension de la nature du temps, permet à l’esprit de reconnaître des espaces de sensations à l’origine des états perceptifs. Ces sensations ne sont que les reflets extérieurs d’une interprétation de soi, qui ne dépend que du niveau de conscience d’analyse des processus d’existence par la perception des phénomènes naturels.
Hors nous avons vu dans des articles précédents, que la stabilisation des différents éléments constitutifs des objets naturels est de nature électrostatique, ce qui permet à ces mêmes éléments d’être intégrés dans des processus biochimiques, à l’origines des fonctions physiologiques d’un organisme vital. Si nous incluons ce fait procédural dans l’exercice actif d’un esprit, nous comprenons qu’à l’origine de la gouvernance de ces processus fonctionnels, un esprit guidé par des qualia se trouve en amont d’un méga-processus fonctionnel auquel nous pouvons attribuer le statut de schéma directeur fonctionnel, déjà utilisé dans d’autres réflexions précédentes. Il devient donc cohérent d’utiliser les processus biologiques fonctionnels comme étant de nature à produire tout un ensemble de sensations, à l’origine des situations générant des informations dont le support en serait des quantités d’énergie, délivrées par des dysharmonies dans les chaines de production des processus fonctionnels vitaux. Nous tenons là notre grille énergétique constituée de courants électriques et de champs magnétiques, que nous pouvons parfaitement identifiées sûr et dans l’ensemble d’un corps physique.
Le système nerveux a pour fonction la gestion des courants électriques via la constitution même de sa nature physique. Il permet de largement saisir par son fonctionnement, l’émergence d’un système quantique de gestion énergétique par la globalisation des niveaux d’implication du champ électromagnétique dans la constitution et le fonctionnement de tout un corps humain. Mais il peut aussi gérer tout un environnement, dont les relations vitales entretiennent l’interaction existentielle. Nous nous retrouvons dans une sur-détermination psychique où les frontières entre les corps physiques disparaissent au profit d’états de mesures, dont la sphère psychique de chacun est le représentant. Donc toute édiction de valeurs de conscience, passe par le regroupement de qualia personnelles, établissant ainsi le domaine individuel d’une conscience.
La confrontation dialectique au sein d’une même personne, entre deux schémas de valeurs responsables l’un de la connaissance empirique, l’autre des savoirs communs empruntés à la collectivité lors de l’apprentissage des débuts d’une vie, devient l’enjeu d’un esprit à vouloir assujettir une fonction conceptuelle à la nature de ce qu’il ressent. C’est de cet enjeu que naît l’intérêt supérieur de soi-même à devenir conscient de ce par quoi il le devient, lui-même. Et c’est ainsi qu’un corps physique devient l’organigramme fonctionnel d’un espace-temps au travers de la création de mots qui sont des comportements à part entière, mais propre à une conscience ayant acquis le pouvoir de se reconnaître par un Moi conscient.
Nous revenons ainsi au début d’un cycle de réflexion, où l’existence d’un esprit psychique détermine ce par quoi il doit son existence, un corps physique, un environnement, une fonction cognitive. Cet esprit psychique transcende l’interprétation traditionnelle d’un organisme vital à l’origine de l’existence, pour attribuer au corps physique le statut de représentation d’un esprit psychique, dont la capacité fonctionnelle est à même de percer le voile d’une réalité strictement tridimensionnelle. Le fait que le corps physique soit constitué de différentes matières, permet à l’esprit psychique de gouverner celui-ci au travers de représentations de la réalité, lui donnant la faculté de transformation grâce à la nature ondulatoire de la matière émise par sa faculté conceptuelle, tout en en réservant la structuration de celle-ci à un esprit conscient.
Beaucoup de niveaux de compréhension semblent nécessaires à la personne, pour réellement arriver à la maîtrise de ses nouvelles capacités de conscience générées par l’esprit psychique. Mais c’est tout un monde multidimensionnel qui s’ouvre et devient un terrain de connaissance pour le Moi conscient. Et c’est de ce niveau que la société peut s’inspirer pour son nouveau paradigme conscient. En dernière analyse, il s’agit pour chacun de maîtriser l’instrument psychique des mots pour faire évoluer les représentations de la réalité de soi, comme de l’environnement. La finalité physique de ce processus est de pouvoir se libérer des contraintes électromagnétiques faites par les représentations (40 fois supérieures aux forces induites par les ondes de torsion et la gravité variable), et ainsi pouvoir modifier les structures matérielles inconscientes du corps physique, car ne l’oublions pas, c’est à ce seul niveau que le temps réel existe ce qui fait de l’espace concret, le seul lieu de transformation.