La fabrique du réel passe par l’acceptation d’une heuristique visant à donner à l’esprit les moyens de concevoir la nature du réel. D’un point de vu subjectif le réel est composé d’une hiérarchie de couches de réalités construites empiriquement et organisées en densité d’informations. Lors d’une expérience humaine donnée à vivre, les limites d’une réalité se dévoiles face au but escompté par l’esprit dans la satisfaction à réaliser une fin. Puisque la conscience est un micro-état psychologique qui est dû au rapport d’un point de vu partiel de l’esprit sur un espace de sensations extérieur au corps, il y aura singularité d’un phénomène extérieur qui ne sera pas le phénomène humain dans sa globalité intrinsèque, donc ici le phénomène conscient est une quantité de conscience ou un grain de conscience.

La conscience est granulaire tant qu’elle ne devient pas individualisée et centrée par l’expérience intégrale d’un penser d’un être humain en train de se faire humain par l’exercice de son esprit personnel. Oui un être humain peut être un esprit conscient de lui-même car sa nature tire sa manifestation des possibilités du réel à se manifester. Lorsque toutes perceptions de l’extérieur de soi se fait en conscience, le référentiel dans lequel la construction empirique d’une réalité est le référentiel d’espace de sensations issus des données sensorielles. Lorsque toutes perceptions de l’intérieur de soi se fait en conscience, le référentiel dans lequel la construction empirique d’une réalité est le référentiel de temps chronologiques issus de la mémoire des événements personnels.

La réalité globale se définit comme étant la réunion des aspects de consciences issues de réalités partielles, des grains de consciences, qui vont être pris en compte par l’esprit dans une appréhension globale de soi grâce à la fonction conceptuelle qui fera de l’association des consciences locales une conscience globale individualisée et centrée. Elles ne peuvent être mesurées physiquement mais sont perçues indirectement par le gradient d’énergie qu’elles émettent. Chacune relève d’une information par juxtaposition au temps de mémoire individuelle et fait de ce temps, un temps relatif donnant accès à des connaissances sous la forme de sciences infuses, c’est la source d’inspiration des créateurs de tous horizons.