Le référentiel d’un objet est soit la forme qui l’individualise soit un objet différent, l’action d’observation induit toujours un mouvement dans un environnement observé, qui est référencé comme tel par l’acteur . Des comportements collectifs ou du moins la possibilité de percevoir des comportements collectifs d’objets en nombre suffisant pour manifester un comportement collectif. L’esprit n’a d’autre moyen que de postuler leurs existences et c’est ici que nous pouvons comprendre la démarche intellectuelle de la physique quantique lorsqu’elle postule, pour l’infiniment petit, la probabilité d’ondes de présences qui font objets sensibles. Une simple opération de translation de l’esprit individuel d’observateur de son milieu dit « extérieur » vers son milieu dit « intérieur » lui propose une réponse.
Dans le milieu dit « intérieur » les objets ou corps en mouvements se fondent dans la même trame d’espace-temps mais ici c’est le temps qui est prédominant, car le déplacement est minimal et c’est l’état de l’objet qui sera mesuré en densité de présence de ses constituants sous la manifestation d’ondes de probabilités, dont le comportement mesuré permet d’établir des cycles de vibrations. Dans le milieu intérieur de la personne, les lois du plus grand nombre cèdent la place au comportement singulier pour se concentrer sur leurs états, des lois s’y appliquent mais pour définir la constitution même des entités. Cet état de fait subodore que l’on ne peut appliquer les lois des comportements collectifs formels aux entités informelles dont la constitution est définie par des ondes de probabilité de présence qui forment états. Je vais tenter d’expliciter que pour le fonctionnement personnel, la grande problématique est bien une incompatibilité de la physique du temps et de la physique des espaces, à savoir la mécanique quantique et la relativité générale.
Il ne faut pas oublier qu’au regard de l’esprit, percevoir c’est identifier. La recherche d’un point d’équilibre est primordiale pour définir un centre de gravité qui fera condition d’identification d’une interface individuelle, siège d’une action de conscience. La seule possibilité psychologique qui est offerte, est de délivrer une attention qui focalise sur une interface et permet son identification. Le soi psychologique est l’identification d’un esprit personnel comme quantum d’action personnelle par le fait de produire des pensées délivrant l’information par le mécanisme de conjugaison d’une énergie émotionnelle avec des données sensorielles du moment .
Quand nous corrélons des quanta d’espace sous la forme d’une perception d’objets extérieurs avec des quanta de temps sous la forme de perception d’objets intérieurs, nous obtenons une cause commune dont va être issue une densité d’information générant la conscience d’un centre de gravité d’une interface identifiée. La conscience va ainsi être un curseur qui peut se déplacer d’une interface microscopique à une interface macroscopique et cela en fonction d’une densité d’information pouvant être traitée par l’esprit. La cause révélée est de nature libre car issue initialement par un choix libre d’une personne en situation de vie. La seule façon de relier un milieu extérieur à un milieu intérieur est de saisir par l’esprit un espace-temps ou la quantité d’informations est déduite d’une intelligence propre d’une situation, qui va justifier d’utiliser un temps relatif en fonction d’un champ de données personnelles.
L’espace représente des cycles d’ondes qui font dimensions au travers de l’application des lois collectives d’un ensemble de données personnelles, le temps relatif va pouvoir représenter des densités d’information par l’application des lois qui sont issues des ondes de probabilité de présence de quanta d’énergie issues de l’affectif personnel. Elles ne peuvent exister que parce qu’existe le domaine d’espace-temps relatif dans lequel elles puissent trouver un territoire d’expression.