Que signifie réellement un ADN Cosmique pour l’homme ? Une possibilité de pouvoir manifester la constitution universelle de la vie par le potentiel humain de nos origines cosmiques. Notre rapport au monde n’est pas simplement que planétaire, il est aussi à la mesure de ce que nos connaissances nous en donnent accès par conscience, à savoir une dimension intérieure qui se perfectionne en manifestation extérieure de Soi-même. C’est pour ce perfectionnement qu’une transmission est possible. C’est le matériel de l’ADN qui le permet, ce qui offre toute son importance à une faculté longtemps ignorée pour l’homme, celle de procurer la possibilité d’une transformation d’un ADN hérité en un ADN Cosmique. Cela se fait à la hauteur d’une transmission perfectible de l’homme dans le Cosmos. Pour cela il nous faut dépasser la notion d’état humain pour aborder la notion de fonctionnement humain.
Alors, pourrait-on instaurer un homme de dimension cosmique ? Oui, car l’activation d’un ADN, par la vie universelle, résulte d’une composition chimique cosmique. Elle définit un potentiel évolutionnaire pour l’être humain. Cela impose à l’homme une conscience de ce qu’il est, ce qui le prédispose aux rapports relatifs avec tout ce qui l’entoure. Sa contrepartie individuelle se fait par l’émergence de nouvelles fonctions de vie, qui concernent le développement structurel et fonctionnel de l’être humain. Cette transformation est permise par la forme d’interactions internes au fonctionnement d’un être humain. Une collaboration et une participation avec un ensemble universel de tout ce qui peut faire connaissance, pour l’instauration d’un Soi intégral ou souverain, dérivé d’une pratique d’un esprit de conscience. Celle-ci génère de nouvelles compréhensions, nécessaires à un fonctionnement évolutionnaire de l’esprit. La création de nouvelles interactions est induite par l’existence d’un environnement psychique inconscient, qui résulte de l’ensemble héréditaire d’une histoire personnelle.
La réalisation par la création d’un ADN Cosmique se fait donc en présence d’une vie systémique individuelle et personnelle, celle d’une culture de l’information d’un esprit à ses sujets d’étude. Cela qui nourrit un fonctionnement humain inducteur d’un nouveau type de contexte biologique, qu’un être humain est capable de générer. Ce type de contexte est, en première instance, celui qui est accordé par la pensée consciente d’une vie universelle, à partir d’un esprit pétrit de savoir et de développements physiques, pour l’être humain perfectible. Par l’étude de cette possibilité, nous nous donnons la faculté de poser un nouveau paradigme de naissance individuelle : celui de faire coïncider cette naissance, non pas à l’événement d’un accouchement, mais à faire coïncider la naissance d’un enfant au désir de ses futurs parents.
Cette étude s’établit à partir d’une hypothèse « dite » supérieure faite de cinq postulats existentiels :
– 1) L’existence d’un esprit antérieur à toute forme de vie et son unité, l’idée ;
– 2) L’existence d’un mouvement avec son unité, la quantité d’action ;
– 3) L’existence d’un fonctionnement humain et son unité physique, l’information quantifiée ;
– 4) L’existence d’une fonction de conscience et son unité, l’état ;
– 5) L’existence d’un psychisme et ses propriétés, l’inconscient ;
Les flux de données perceptuelles sont à l’origine des idées générées par l’esprit, dont les interprétations subjectives dépendent du référentiel d’un esprit, le psychisme auquel une conscience se réfère pour fonctionner. C’est donc bien un inconscient qui imprime une direction aux réflexions afférentes aux différents questionnements de l’esprit qu’il ne perçoit que par ses pensées. Cette direction se conjugue au mécanisme d’une conscience à quantifier des percepts de sens générés par le cerveau suivant l’état du corps, dont la finalité est d’organiser des stratégies comportementales autonomes. Leurs dérivées représentent l’épigénétisme biologique qui va actualiser l’offre contextuelle faite aux cellules de l’organisation du corps. Ceci a pour effet d’induire de nouvelles conditions d’expression génétique, pour les nouveaux arrangements structurels d’ADN cellulaires, ce qui fait contre-mesures aux réactions inconscientes d’un corps inconscient de lui-même. En préambule, nous postulons qu’une conscience Cosmique peut correspondre au traitement équitable d’une polyspatialité corporelle issue du développement physique d’un organisme. Ceci s’opère par des actions cognitives alimentées par l’information différentielle entre un psychisme et l’environnement des sens multidimensionnels traités par l’esprit. Le fonctionnement humain qui résulte de cette intégration se manifeste sous la forme d’une recherche d’harmonique entre un corps et l’environnement idéal prophétisé par l’esprit. Ce processus se réalise par des états conscients successifs qui pérennisent le sentiment de continuité d’une existence.
C’est donc bien dans le réseau électrochimique d’un organisme que se conçoivent les capacités physiques d’une réalisation corporelle. Ceci permet à l’esprit d’entrer en vie par le biais d’états quantifiés par la conscience, grâce au cerveau qui en réalise les différentes étapes fonctionnelles. Ce processus s’exécute sous l’impulsion des idées, qui démembrent les frontières inconscientes d’une réalité psychique résultant d’une histoire héréditaire. La conjugaison de l’interface complexe entre des facultés cognitives, un inconscient psychique et l’état d’un corps, génère la sensibilité exprimée dans l’environnement conscient, apte à recevoir une réalité personnelle par les percepts des sens. La notion de quantité d’action définit la possibilité de création de nouveaux états de conscience par le cerveau. Ces quantités d’action sont obtenues par rupture de symétrie entre un état de conscience antérieure et son corps, et un nouvel état de conscience apporté par l’utilisation des facultés cognitives de ce même corps dans un moment présent. Cette possibilité est due au fait qu’un certain niveau d’organisation des percepts sensoriels puissent s’agréger en état de conscience grâce à la sensibilité d’une conscience.
Au titre d’une analogie fonctionnelle, nous donnerons comme exemple la rupture de symétrie en physique (l’interdimensionnalité entre deux dimensions physiques différentes et juxtaposées). Elle est à l’origine de la naissance d’un paramètre d’ordre (une sensibilité), manifesté pour les interactions futures, en détermination d’une nouvelle direction fonctionnelle. Ici la quantité d’action produite par l’esprit fait la détermination d’une nouvelle conscience, par une sensibilité permettant la mise en mouvement d’un comportement conscient. Pour une structure sous-jacente comme un cerveau, un flux électrochimique va relier une situation passée (un schéma antérieur) à une situation présente (un schéma actualisé). L’origine du paramètre d’ordre (la sensibilité) vient de l’action de prise de conscience, qui est une brisure de symétrie entre deux situations ; celle du passé et celle d’un présent actualisé. Cette sensibilité est le résultat d’un échange entre ces deux situations, et provoque la mise en mouvement d’un nouveau schéma électrochimique au sein de l’organisme biologique. Ce qui se conjugue alors ici, sont les quantités d’action produites par la conscience, ce qui crée une mémoire commune de cet état, révélé par des comportements physiques actualisés, faisant état d’une nouvelle réalité. C’est comme cela qu’un principe fonctionnel, comme la quantité d’action, est une information d’état. Celui-ci manifeste une certaine quantité d’énergie servant à déclencher l’évolution comportementale dans les situations présentes.
Ce que nous avons, c’est un processus évolutionnaire, voici pourquoi. Nous devons regarder l’évolution comme le principe moteur d’un état antérieur de l’esprit, à pouvoir mettre en ordre les idées d’un nouveau monde sous la forme de pensée, forces d’action. Ces pensées vont, par conséquent, représenter des flux d’énergie, qu’une faculté consciente va pouvoir quantifier sous forme d’état, les idées. Ainsi, si l’esprit imprime une direction vers un nouvel état de conscience, en organisant un ensemble de percepts sensoriels, ceux-ci vont potentiellement entrainer une stratégie comportementale épigénétique au travers d’une idée. C’est-à-dire l’invention d’une actualisation génétique d’un état inconscient, dont une réalité présente du corps en représente l’état antérieur. L’imagination d’un univers cosmique (un idéal de relations comportementales), produit par la conscience, correspond à un traitement équitable d’une polyspatialité corporelle d’un fonctionnement humain. Grâce aux actions multidimensionnelles de l’esprit, le fonctionnement humain actualise ces nouvelles fonctions. En conséquence, les actions du corps peuvent être vues comme de simples moyens de changement d’état, avec ou sans changement d’échelle, ce qu’incarne une cause à effet strictement locale, au niveau du plus profond d’une organisation biologique humaine, sa génétique. Cette quantité d’action peut, par hypothèse, correspondre aux actions naturelles nécessaires pour élaborer les réponses d’un milieu imaginaire perçu comme universel. L’esprit, par les pensées, peut entrer dans une vie systémique par le biais d’un principe d’action. Les quantités de mouvement des pensées génèrent des ruptures de symétrie entre toutes les dimensions d’un complexe d’état (une idée). Ceci va être à l’origine des premières informations responsables d’une mise en mouvement de flux électrochimiques d’une structure d’ADN.
Adapté au fonctionnement humain, ce sont ces informations qui deviennent responsables de la mise en mouvement d’interaction électronique à la source des structures atomiques d’un corps. Cela permet de relier les états passés d’une mémoire psychique inscrite dans le corps, à des états imaginés pour la conscience d’un nouveau présent, faisant ainsi creuset naturel à toute forme d’états futurs. La production d’informations successives rend leurs intrications probables sous la forme d’une conscience de ce nouvel état, celui d’une conscience naturelle continuatrice de toute forme de vie future, et donc reliant tous les états antérieurs. De même, toute forme de vie prend naissance dans les conditions inconscientes d’une naissance, mais au sein d’une présence consciente (un for intérieur), celle véhiculée par les comportements inconscients d’un psychisme. Voici comment la présence est à l’intérieur de Soi et non derrière ou devant Soi. Nous nous trouvons ici à la source de l’énergie de tous les mouvements possibles. Ce que l’on sait maintenant pour l’être humain, c’est que l’idée est à l’origine de toute création, car la présence étant bien en Soi, elle devient la source de toute genèse.
Puisque toute forme de vie suit ce processus de mise à l’existence, le principe de conscience psychique représente ce qui est corrélé génétiquement pour un même mécanisme de naissance. Cela implique des potentiels futurs à des passés antérieurs, dont la présence représente un moteur pour toute forme de nouveaux états. Cette conscience psychique est activée par les besoins imaginés par l’esprit, face à des situations vécues au travers de percepts sensoriels induits par des informations subjectives du monde. Ayant besoin d’une nouvelle présence, l’esprit convoque la mémoire psychique d’un imaginaire, sous la forme d’états possibles, source de nouvelles idées d’un présent. Ce processus s’établit au travers de la génération de comportements épigénétiques, dont la sensibilité aux percepts intérieurs (les informations subjectives), autorise une synchronicité avec les organes sensoriels d’une situation en cours de vie. Tout être vivant peut ainsi partager une conscience antérieure, psychique, avec des formes de vie existante au présent, seule l’inconscience de leurs esprits les différencient d’une communication commune. C’est donc bien une présence d’esprit qui caractérise un potentiel pour chaque être vivant. Elle est à l’origine d’une brisure de symétrie, opérée par la conscience, entre un niveau psychique et un état esprit délivré par les informations subjectives d’une situation vécue individuellement.
Nous constatons alors que l’esprit ne peut être que cognitif (réflexif par ses pensées), et qu’au niveau individuel, nous avons l’implication d’un système nerveux. Son niveau de fonctionnement dépend de son actualité consciente opérée par le cerveau. Cet état de fait, place le mécanisme d’évolution au niveau de l’espèce en général, en conséquence de l’espèce humaine en particulier ici. Voici comment l’être vivant dispose, par nécessité, d’un fonctionnement à l’intérieur de son espèce. Ici un fonctionnement humain, puisqu’il s’agit pour nous de comprendre le fonctionnement naturel d’un être humain. Une présence, par son actualisation physique potentielle, crée la source d’un temps de fonctionnement, dont le psychisme incarne l’inconscience particulière d’un esprit et la conscience cognitive des pensées, une participation aux réalités existentielles partagées. Si le fonctionnement humain d’un être se déplace vers le passé, alors ce fonctionnement se détériore par une contraction de son temps historique (son histoire personnelle) et devient asynchrone au futur présent escompté. Cela inhibe la genèse de nouveaux comportements épigénétiques pour un état de présence consciente délivré par le fonctionnement de l’esprit. En conséquence, l’être humain reste dans un passé cyclique revenant sans arrêt. Au contraire, si le fonctionnement humain d’un être se déplace vers l’avenir par la prise en compte du fonctionnement de son esprit, il se transforme. L’expansion du temps qui en résulte devient synchrone à l’état imaginé pour une présence d’esprit d’un nouveau temps présent. C’est ainsi qu’un être humain s’actualise par rapport au fonctionnement d’un passé, et donne une conscience par la présence d’esprit aux situations actuelles.
Dans le schéma général d’une approche fonctionnelle de l’homme, un élément reste manquant, c’est l’ego. Celui-ci doit être entendu comme le seul élément à devoir dévoluer. En effet, l’ego est l’élément projectif discriminant, il ne sert que les objectifs d’un Moi fictif, transitionnel, qui ne déclenche que l’affrontement pour la satisfaction des objectifs personnels. En conséquence, si l’égo est en évolution, ce n’est que par contraste avec la perte de vitalité d’une conscience, qu’il va falloir compenser par une modification sur l’environnement de soi. Ce schéma évolutif devient donc contreproductif à l’existence individuelle, par désharmonisation de soi vis-à-vis de l’environnement, d’une conscience d’esprit qui se veut être au présent. Cette désharmonisation devient destructive de l’esprit d’une espèce humaine, par l’oubli de sa fonction universelle, et génère les pathologies individuelles par ingérence environnementale. Le concept d’évolution, dans ce cas, n’est en conséquence pas adapté aux propriétés intrinsèques d’une espèce humaine. C’est alors, que dans ce sens, vient la transformation en autre chose qu’une humanité. C’est pourquoi, la notion de dévolution de l’ego se trouve plus appropriée à l’évolution d’une espèce, car elle traduit le développement fonctionnel de cette espèce, à recouvrir le statut qui est le sien, grâce aux connaissances de ses origines.
Ainsi le mouvement de dévolution de l’égo est le propre d’une ré-information de Soi, à générer une réalité individuelle sur le fond d’une exploitation des compétences de l’esprit pour l’humain. Celles-ci sont dérivées des possibilités offertes par une conscience historique, antérieure à l’existence des futurs états d’esprit et menant à la conscience d’une présence qu’elle incarne par la mise à l’existence du présent. Nous pouvons finalement constater, que l’approche fonctionnelle, dans son principe explicatif, comprend le vivant par une intuition analytique de son fonctionnement, ce qui mène la vie à la source de son origine. C’est ce qui nous fait dire que l’humanologie est un fonctionnement humain.
Maintenant, abordons comment opère le libre-arbitre individuel dans ce cadre. Son contexte d’application est une affaire de choix de société et non de choix individuel. Pour le comprendre, il faut se demander comment intervient le Soi intégral dans un fonctionnement humain. Nous avons vu qu’il existe une conscience antérieure à toute forme d’existence, d’où naissent toutes les possibilités humaines. Cette conscience est celle d’un esprit commun à l’espèce humaine et délivre les facultés aptes à faire de l’être, un fonctionnement humain propre pour chacun. L’instauration de l’homme cosmique est une résolution à la problématique existentielle, en d’autres circonstances, il n’a pas le choix s’il veut réaliser son idéal humain. Il nous faut accepter que cette pensée dérive d’une idée de l’absolu, fragmentée par une conscience relative, porteuse de valeur d’esprit. La conscience est le moyen par lequel cette idée de l’absolu se défait d’une inconscience systémique de l’esprit, pour reconnaître l’existence d’une architecture vitale dans ses origines.
C’est donc par le choix d’un désir de conception d’un enfant, et non d’une date de naissance à l’air libre, que l’on peut analyser l’espace d’abstraction d’où naît ce corps vivant. Cette analyse débute à l’origine du désir parental jusqu’à la maturité d’un développement humain. Le concept, en général d’une génétique, est le produit d’une idée de l’esprit, celle que le corps physique d’une personne soit l’expression synthétique d’un système d’information. Cette dernière est partielle, car le corps humain est lui-même un concept de l’esprit. Il faut plutôt comprendre que nous avons affaire à un être vivant au sens fonctionnel du terme, dont la complexité organisationnelle lui permet d’être, en temps réel, les informations objectives de son milieu. C’est en conséquence une organisation d’informations qui établit une génétique d’un fonctionnement, actualisée en temps réel comme fonctionnement humain. Celui-ci est la copie de son milieu d’information jusqu’au principe de son existence, dont l’établissement se fait au travers d’une société de l’information, et non un simple corps physique doublé d’un esprit. Son apparence humaine est le produit d’une vie systémique de l’esprit par la conscience de sa formation. Cela rend l’esprit d’une espèce comptable vis-à-vis d’une conscience individuelle d’une présence qui lui fait commencer sa vie.