Le processus évolutionnaire (Part 2)

L’entité structurelle d’un fonctionnement humain ne peut donc réaliser sa finalité consciente qu’au sein d’un espace universel qui le contient. C’est en prenant conscience des actions de chaque membre de l’espèce humaine, qu’une complexité d’analyse de l’esprit se forme. C’est cela qui permet à chacun d’imaginer les moyens d’une réalisation consciente. Bien sûr, cette imagination est induite par les possibilités d’un for intérieur, mais comment celui-ci s’acquière-t-il ? Grâce aux différents niveaux d’organisation et d’intégration des informations qui établissent une forme de fonctionnement humain autour d’une conscience. Les moyens physiologiques sont ceux d’une optimisation énergétique vers l’obtention des premières conditions d’existence jusqu’à présent inconscientes. C’est à ce niveau d’intégration que nous allons considérer l’hérédité comme la transmission progressive d’un épigénétisme strict. Nous pouvons dès lors comprendre, au niveau biologique, que c’est le système nerveux qui conçoit le contexte des cellules organiques. Il rend constructible un psychisme résiduel responsable de l’unité d’un inconscient, dans le rapport d’un fonctionnement humain vis-à-vis de son environnement. C’est de cette unité résiduelle, qu’une imagination tire l’énergie de la pérennité d’un fonctionnement humain orienté vers un passé plus confortable.

C’est donc contre cet inconscient qu’un ADN Cosmique peut se révéler au travers d’un Soi intégral, par l’activité des cellules organiques qui, elles, recherchent un confort du présent. La structure physique particulière de l’ADN cellulaire, montre explicitement que celle-ci fait office d’antenne pour un champ ondulatoire, par son architecture physique de niveau nanométrique. Cette échelle physique est propice aux arrangements atomiques, et cette antenne a la propriété d’attirer les photons électromagnétiques du fond de l’espace diffus, le mal nommé « vide quantique ». Celui-ci regorge d’énergie physique, de celle qui procure une plus grande présence à Soi, par les possibilités d’un esprit à comprendre la nature de cette dimension physique.

Puisque la structure de l’ADN est une antenne réceptrice de photons électromagnétiques, il y a de forte chance que l’unité inconsciente de leur domaine soit d’une dimension éthérique. Celle-ci est du domaine naturel d’un plasma physique, d’un vide quantique, soit le cinquième élément des éléments fondamentaux que sont l’eau, la terre, l’air, le feu et l’éther spatial. Il permet de relier l’ensemble des formes vivantes dimensionnelles par une vie systémique d’échange d’informations au niveau des quantités d’action universelles possibles. Nous rappelons que l’unité d’action est la plus petite quantité de mouvement, et que celle-ci se trouve potentiellement dans une présence d’esprit. Au sein de ce contexte, nous avons un développement de force ascendante, par des quantités d’actions naissantes, agrégées autour d’un ADN nucléaire, sous la forme d’une influence physique, celle d’un univers d’informations universelles. Cette force serait à l’origine d’un perfectionnement possible des chaines atomiques constitutives des ADN hérités, ce qui permet une expression génétique plus authentique pour un fonctionnement humain grâce aux stimulations épigénétiques. L’activité de l’épiphyse ou glande pinéale d’un organisme sur les rythmes circadiens de l’organisme, peut alors être pleinement renforcée par l’information de cycles naturels de formation cosmique, planétaire et humain. C’est là aussi où coexiste la tendance au basculement du rôle biologique du système nerveux, par sa fonction physique plus puissante qu’est la nature électrique d’un système universel porté par sa biologie.

Les conséquences d’un tel mécanisme assurent la maturité d’un développement d’une entité fonctionnelle physique vers plus d’universalités, au travers de l’émergence de fonctions cognitives complexes. Ceci entre dans une correspondance plus perfectible, vis-à-vis d’un milieu potentiellement porteur d’une conscience universelle, grâce aux informations corrélées de tout un milieu unitaire pré-conscient pour le fonctionnement psychique d’un corps à sa naissance. La connaissance dérivée de ce mécanisme de naissance et de développement, est de donner l’assise à une psycho-physique de l’esprit, qui permet de conjuguer les rapports entre tous les niveaux d’une formation biologique.

À l’inverse d’un Soi intégral, nous avons un Moi psychologique qui se rappelle volontiers à nous, qu’en est-il de sa réalité ? Pour répondre à cette question, nous devons comprendre ce qui motive l’exercice d’un Moi psychologique. En effet, il existe un impératif vital pour l’esprit, celui de se défaire de l’organisation des informations atomiques d’un ADN hérité par épigénétisme. Mais, il peut aussi être généré par la contingence d’un environnement, pour une meilleure réponse fonctionnelle à la présence de sa conscience. Pour y parvenir, l’esprit doit recevoir des informations objectives de son milieu réel, nécessaires pour le développement d’un organisme apte à pouvoir situer un fonctionnement humain dans le contexte qui est le sien. Cela correspond au développement idéal d’un corps physique résultant d’un fonctionnement humain naturel. Dans le cas contraire, l’esprit doit concevoir des réponses comportementales épigénétiques, responsables d’un meilleur contexte organique pour les cellules d’un corps physique. Cela se réalise suivant les choix affectifs personnels rendus disponibles par son imaginaire, ce qui permet de profiler consciemment, une intégration des informations distribuées spatialement par les organes des sens.

Ainsi, les nouveaux modèles morphogénétiques issus du présent, révèlent des possibilités de forme induites par une conscience d’esprit, forgée d’une présence vers un Soi intégral. Cela correspond pour chaque membre d’une espèce, au potentiel de développement d’une conscience collective, lié au processus de développement du vivant pour un Soi intégral individuel à la recherche d’une forme physique. L’avantage de ce raisonnement est de pouvoir attribuer une fonction informative à chaque état conquis par l’esprit dans une vie systémique collective. Finalement, c’est à une nouvelle répartition de l’énergie physique pour un fonctionnement humain auquel nous assistons, reliant chaque entité fonctionnelle à une tendance universelle. Ainsi se révèle pour chacun, un rééquilibrage des forces vers un nouveau centre de gravité individuel, inducteur du retour à l’intégrité d’un fonctionnement humain, pour faire advenir un Soi intégral formant l’identité de ce fonctionnement.

Alors quelle est la réalité d’un Moi psychologique ? En vérité, celle d’être illusoire chez tous les êtres humains inconscients d’eux-mêmes, par une mauvaise perception de l’interaction décentralisatrice avec un environnement dénué d’esprit. Par conséquent, l’existence d’un Moi psychologique est inversement proportionnelle au développement d’un Soi intégral. C’est donc pour cela que chaque être humain doit être conscient de sa dimension humanologique, c’est-à-dire de l’existence d’un sens à être humain pour lui-même et dans le respect de ses possibilités fonctionnelles. Il s’agit ici de renforcer une utilité sociale par la qualité de présence d’un être humain. Dans le cas contraire, une position d’ignorance face à ce non-choix, laisse une conscience sans but, face à un hasard matérialisé en existence phénoménale, quelque chose qui mène à un ennui de soi. Ce seront alors aux informations du monde de dicter à une personne son existence sociale, d’où la nécessité d’un Moi psychologique opérant un choix permanent entre toutes les informations perçues. Ce choix incessant permet de garder un état équilibré entre la Raison et les Passions de l’existence, mais au prix d’une énergie psychologique considérable, dont seul le contrôle peut conserver ce Moi au détriment d’une harmonie environnementale.

Si l’esprit intègre naturellement la dimension humanologique, alors le choix entre les différentes informations perçues est laissé à la plus petite quantité d’action. Celle-ci peut parfaitement correspondre à la quantité élémentaire nécessaire à l’évolution du temps historique de la personne, pour un discernement objectif des origines de son esprit. Ce choix correspond à la configuration minimale permise pour une optimisation énergétique d’un inconscient psychique. Ainsi ce choix se fait sous couvert d’une méthodologie naturelle, une conception relativisée dans la mémoire des différentes options d’accès aux informations d’une histoire personnelle.

Sur le plan évolutionnaire, les opérations de l’esprit se délocalisent dans l’espace-temps biologique, ce qui légitimisent l’observation d’une polyspatialité résultante d’un développement biologique. En bref, il s’agit de la possibilité de synthétiser une nouvelle conscience élaborée par l’esprit, nourrit par un fonctionnement humain, pour se faire une idée sur les origines existentielles de celle-ci. Cela donne le sentiment physique d’une réalité vivante, en fonction d’une contingence, d’un inconscient personnel sur la nature de cette réalité. La durée de vie d’un être humain devient ainsi tributaire de la quantité de sentiments corporels, déployés dans l’espace psychique par le temps accumulé d’une inconscience de l’esprit, ce qui en détermine une histoire personnelle. Il est en conséquence nécessaire pour l’homme, de prendre conscience de ce qui n’appartient pas à son esprit, pour qu’un Soi intégral naisse du milieu dans lequel il apparait, un monde naturel. C’est ainsi qu’un Soi intégral croît proportionnellement à la connaissance du milieu de son existence. De la part d’une personne, il y aura toujours une recherche d’équilibre entre le Soi intégral escompté et le milieu d’une vie systémique offerte par l’esprit de connaissance. C’est la condition première d’une espèce pour survivre, celle qui lui donne un cadre d’existence.

Nous pouvons donc ici approfondir la définition d’une humanologie, celle d’être une discipline de l’esprit pour proposer un sens à toute conscience humaine. Dans un monde perfectible, cela deviendrait l’idéologie centrale des actions de l’espèce humaine. En effet, la raison d’être d’une humanologie, se situe dans la mise en lumière des conditions premières de l’espèce humaine, pour survivre aux conditions de vie imposées par un environnement toujours plus grand que soi.

L’esprit, par l’intelligence qu’il concrétise, est la caractéristique fonctionnelle d’une façon dont des états antérieurs de conscience sont mis en ordre, par les différents modes de compréhension issus d’informations du monde et de soi. L’esprit est le générateur des idées directionnelles de l’action. Voici comment se fait connaître le pouvoir d’une conscience, en calibrant la mise en mouvement de l’esprit par sa faculté de quantification des états informés. L’esprit a cette capacité de relier l’apparition des formes de vie pour chaque personne qui en est consciente. C’est donc par l’esprit que s’établissent les différentes conjugaisons entre les relations phénoménales. Ce processus se fait par la disjonction et la conjonction de tous les types de mouvement qui constituent des états de conscience, ce qui représente les différents comportements de l’énergie sous l’impulsion d’une conscience créatrice de percepts. C’est en conséquence par l’apparition d’une conscience au sein de l’esprit de l’homme, qu’est conditionné le processus conscient des perceptions. Le fonctionnement humain devient ainsi l’instrument central d’une évolution, celle de la forme idéologique d’une évolution vers un Soi intégrateur, souverain de la personne. Nous avons alors affaire au fonctionnement humain pour particulariser l’émergence d’un nouveau monde de perceptions, par les différents agrégats de percepts, précurseurs des nouveaux savoirs conscients. C’est, de ce fait, bien un monde conscient qui apparait grâce à l’évolution d’une maturité perceptive.

Dans ce nouveau monde se distingue la nouvelle entité fonctionnelle de l’homme, reliant la conscience d’une réalité physique faite d’énergie et un esprit qui va lui donner la forme d’un fonctionnement humain universel. Dans ce nouveau monde conscient, de multiples entités co-existent et forme milieu de vie. De ce milieu, les règles comportementales d’une éthique, traduisent l’histoire collective d’un schéma directeur des formes vivantes. Puisque la vie est perçue comme l’articulation d’une conscience au monde, celle-ci exprime alors les différentes informations qui concourent à établir l’objectivité des différents états de ce monde, obtenus par l’esprit. Ces états de conscience objective sont autant de futurs éléments d’un fonctionnement humain, dont la maturité perceptive individuelle permet d’en faire le reflet du besoin d’un milieu. La connaissance qui en résulte est bien le résultat d’une évolution vers la caractérisation d’une conscience, dont le reflet d’un besoin du milieu lui accorde l’identité de son histoire. Dans une société humaine, ne peut advenir par naissance qu’un être humain, mais d’un être humain ne peut se révéler qu’un Soi intégral par l’identification d’un milieu universel au fonctionnement d’une évolution. La maturité perceptive est la création consciente de percepts. Elle ne vient potentiellement que d’un fonctionnement humain. Elle apporte la preuve d’une évolution possible par celui-ci, d’une autorité singulière vers le développement d’une expression génétique d’un ADN hérité vers un ADN Cosmique transmissible.