La seule manière de ne pas considérer la matière comme un obstacle physique mais comme une « pâte à modeler » des réalités, est de supposer le sentiment comme moteur de constitution de l’esprit individuel. Cela se fait au travers d’une évolution constante de celui-ci dans le champ de l’inconscience matérielle et ceci, grâce à l’utilisation d’informations qui vont lui forger une conscience. C’est ainsi que pour amener une précision dans l’entendement de l’esprit, la conscience va utiliser les sentiments issus des vécus individuels pour en faire une réalité par le biais d’une reconnaissance objective des informations du vécu. Cette précision obtenue au sein de l’entendement de l’esprit, est l’émanation d’une conscience individualisée par le dévoilement d’un schéma directeur fonctionnel incarné sous la forme d’une organisation de différentes matières sensibles dont l’information va structurer l’énergie.
Ce processus se fait au travers de l’émergence d’une homéostasie individuelle dont la capacité d’homéodynamie en régule les rapports énergétiques les plus fins. Il faut accepter que ce nouveau réel soit subordonné à l’action individuelle seule , car cette action est l’unité inconsciente du monde. La représentation mentale n’a aucun fondement si ce n’est d’être la frontière entre la physique classique et la physique quantique . La représentation mentale est donc une simple construction d’actions unitaires du monde, elle peut donc être modelée suivant le bon vouloir de la conscience en devenir.
Ce sont les représentations mentales qui vont servir d’appui pour former les règles de naissance des réalités individuelles. En effet seule l’inspiration venant d’un imaginaire peut avoir l’énergie nécessaire pour infléchir les représentations mentales et faire de ses nouvelles représentations, les principes d’actions de nouveaux comportements. Car dans le réel nous sommes dépositaires d’une réalité qui ne peut être nôtre que par une conscience qui se l’approprie. Il faut bien comprendre que l’esprit est l’officine du réel, et que les représentations mentales ne sont que les instruments de visualisation qui rendent possible des réalisations dans la réalité commune.
Au sens plein, nous sommes dans l’inconscient du monde, au niveau où la conscience de notre esprit peut en placer ses actions de compréhension. C’est comme cela que notre individualité fait partie du monde, dans un degré du réel qui nous fait appartenir à la réalité commune . Ce qui va donc fonder l’espace de l’Homme est la réalisation par un humain, de son passage à l’acte qui va rendre plus ou moins réel son être au monde. Dans cette réalisation, ce qui va faire la différence entre les individus, est la conscience que chacun par son esprit, peut avoir comme informations d’une construction de la réalité universelle.
Le degré de complexité qui établit la différence entre les phénomènes perçus, ne va dépendre que de la quantité d’inconscience accumulée dans les phénomènes, ce qui sur le plan du phénomène humain définit la qualité de l’être. La mesure des rapports d’interactions se rapporte aussi bien sur l’aspect individuel que sur l’aspect personnel , ce qui permet une méthode commune de perception par le biais d’opérations sur les quantités d’énergie qui font les transformations physiques et psychologiques. Nous sommes ici à l’origine des comportements individuels, qui vont se traduire par des propriétés physiques allouées à la matière concrète et/ou à la matière abstraite . Ces propriétés physiques vont définir des structures et des fonctions d’un territoire commun qui relie l’intériorité et l’extériorité individuelle .
Nous entrons au cœur d’une transition méthodologique entre un espace physique classique et un espace physique quantique . C’est au prix de cette prise de conscience individuelle que nous comprenons qu’un être humain, comme tous les phénomènes naturels, est en premier lieu un objet quantique de par son origine naturelle, qui ouvre les portes aux divers comportements quantiques seuls à mêmes d’expliquer comment une chose naturelle peut être ce qu’elle est. Nous passons bien, pour chaque être humain, d’une personne sensible à une personne intelligente par le biais de la transition d’un état de conscience classique à un état de conscience quantique . Ce qui amène l’esprit à traiter les informations quantiques pour le devenir conscient de la personne.
En utilisant la relativité absolue des phénomènes, l’esprit peut faire naître une causalité par liberté du fait de la reconnaissance d’un présent dans l’instant vécu. La restauration de ce qui appartient aux vécus passés ainsi qu’aux futurs vécus , permet une association libre des informations passées, présentes et futures, de fonder l’instant de l’attention consciente. La conscience devenant quantique par le fait d’un traitement quantique des informations relevées par l’esprit, permet à la vie biologique d’être régie par des principes physiques universaux qui vont lui permettre de manifester une vie plus efficace . Le mode quantique institue de nouveaux comportements individuels plus intelligents qui vont composer un univers plus riche en réalité, et ces comportements physiques et psychologiques qui restent à découvrir, seront eux-mêmes régis par cette nouvelle conscience individualisée et centrée qui ouvrira très certainement à une citoyenneté universelle.